Créée par Christelle Percheron, la marque indépendante française Bâton Rouge propose une expérience 100% sur mesure dans sa boutique parisienne. Objectif : ne plus collectionner les rouges à lèvres inutilisés dans sa salle de bains.
C’est à Sydney, en Australie, que Christelle Percheron découvre pour la première fois une boutique de rouges à lèvres fabriqués en direct. Un concept qui l’inspire et qu’elle s’approprie en développant davantage le service et l’expérience client.
Cette ancienne responsable de laboratoire chez Sanofi met 4 ans pour concrétiser son projet. « Mettre au point les formulations des 5 textures proposées a pris du temps, tout comme le travail sur l’aspect réglementaire, raconte-t-elle. La règlementation cosmétique européenne est en effet la plus exigeante au monde. Il faut impérativement suivre les bonnes pratiques de fabrication, mener une batterie de tests pour mettre sur le marché des produits sur mesure. Mon profil de chimiste et mon expérience chez Sanofi ont été des atouts. »
La boutique Bâton Rouge ouvre le 3 décembre 2021.
Une véritable expérience sensorielle.
Pousser la porte du 50 rue des Francs-Bourgeois, c’est participer à une véritable expérience sensorielle pour co-créer un rouge à lèvres 100% sur mesure, aux côtés d’un(e) Make Up Artiste. C’est assister à la fabrication en direct, dans le laboratoire vitré situé dans la boutique. « Nos maquilleurs professionnels sont des experts de la couleur et des dernières tendances, explique Christelle Percheron. Ils sont là pour guider et conseiller durant la création de l’échantillon sur le choix de la couleur, de la texture et du parfum. La cliente est active, elle sent les différentes fragrances, découvre ce que peut donner sur sa peau ou ses lèvres une texture mate, satin ou encore gloss… Il y a autant de tests que nécessaires, jusqu’à ce que la cliente soit sûre d’avoir conçu le rouge à lèvre parfait pour elle. »
Le processus entier, de l’arrivée en boutique jusqu’au départ produit en main, dure environ 30 minutes. Prix d’achat : 50 euros. La formule reste enregistrée dans la base de données, ce qui permet par la suite d’opter pour des recharges, moins chères.
Un produit éco-responsable.
Christelle Percheron a imaginé Bâton Rouge avec l’idée que la marque pourrait contribuer à sa manière à la réduction du gaspillage et des déchets. Combien de rouges à lèvres sont rangés dans des tiroirs de salle de bain depuis des mois, voire des années, sans jamais être utilisés ? Co-créer son stick, choisir sa couleur, sa texture et son parfum, c’est mettre toutes les chances de son côté pour ne pas se tromper. « Nous avons aussi beaucoup travaillé sur les miroirs et la luminosité, pour que ce que les clientes voient en boutique corresponde totalement au rendu à la lumière du jour », ajoute Christelle Percheron.
Fabriqué uniquement à la demande, un rouge à lèvres repart aussitôt avec celle qui l’a imaginé et co-créé. Pas de stock, pas de gaspillage.
« D’autres éléments renforcent aussi la démarche responsable que nous revendiquons. Pour la fabrication, nous utilisons uniquement des moules en aluminium, quand l’industrie du rouge à lèvre a recours à des moules en silicone qui sont jetés après seulement quelques usages ! De plus, nos packagings sont écofriendly grâce à leur système de recharge et nous avons supprimé l’emballage secondaire pour le remplacer par un joli pochon réutilisable en coton biologique certifié GOTS, tissé, cousu et imprimé à Angers ». Et que dire de l’empreinte carbone de Bâton Rouge ? Formulation, fabrication, distribution, commercialisation… tout se fait dans un même lieu. Difficile de faire mieux.
Enfin, tous les parfums proposés par la marque pour personnaliser son rouge à lèvres sont naturels. Les pigments sont quant à eux prédispersés dans l’huile de ricin, ingrédient principal de toutes les formules.
Bâton Rouge met l’expérience client au cœur de sa stratégie, sans jamais oublier de servir une démarche éco-responsable qui fait tout autant partie de son ADN.