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Appel à candidatures : Tentez de remporter le prix du micro-commerce !

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Appel à candidatures : Tentez de remporter le prix du micro-commerce !

Altavia Foundation relance ses prix du micro-commerce à l’occasion de la deuxième édition de son festival annuel Small is big, le 27 juin.

Vous êtes un.e auto-entrepreneur.e situé.e dans le 93 ? Alors tentez votre chance et remportez un des prix du micro-commerce !

À la clé ?

  • 5000 € en chèque
  • Un accompagnement personnalisé pour développer votre entreprise !

Cette journée sera l’occasion d’agrandir votre réseau et d’assister à un événement axé sur l’entrepreneuriat.

Au programme :

  • village de commerçants,
  • table ronde,
  • remise des prix,
  • cocktail dînatoire

Vous souhaitez y participer ?

On fête les entrepreneurs chez Altavia

On fête les entrepreneurs chez Altavia 1200 1600 Altavia

On fête les entrepreneurs chez Altavia

A l’initiative d’Altavia Foundation, le groupe a mis à disposition le 18 avril 2023 son site de Saint-Ouen pour la soirée Réseau Initiative Seine-Saint-Denis “Fête les entrepreneurs”. Une soirée exceptionnelle pour les entrepreneurs, les acteurs du territoire ainsi que tous ceux qui s’investissent de près ou de loin dans la réussite de chaque projet made in 93.

Au programme de la soirée : des retours d’expérience, de nouveaux projets pour le territoire du 93 et surtout la découverte d’entrepreneurs aussi innovants que passionnés. Un networking réussi avec beaucoup de rencontres et de partages autour de petits plats et boissons 100% made in 93 par nos entrepreneurs !

Les kidultes : nouvelles cibles du marché des jouets

Les kidultes : nouvelles cibles du marché des jouets 1000 667 Altavia

Les kidultes : nouvelles cibles du marché des jouets

Les kidultes, volent la vedette aux enfants sur le marché du jouet en France en cette période de Noël.
En 2022, la part d’achats de jouets par des adultes pour eux-mêmes représente près de 30% du marché global des jouets en France, soit environ 1 milliard d’euros. Et cette part ne fait qu’augmenter année après année.
Cependant, avec la crise économique, la tendance est à se serrer la ceinture et les
adultes envisagent donc plus largement d’acheter des cadeaux « utiles ».
Alors les jouets pour adultes : une véritable opportunité pour le marché ?


Le père Noël au service des adultes

Les jouets rétro et les jeux de société sont les stars des jeux des ados et des adultes.
L’argument marketing particulièrement puissant chez les adultes est la nostalgie.
L’univers des jouets/jeux, par nature reliés à l’enfance, n’échappe donc pas à la liste de noël des kidultes, avec des figurines et jouets sous licence. D’où les succès de Pokémon, Star Wars, Harry Potter, et Marvel.
Les objets de décoration, électroniques ou luminaires à l’effigie de super-héros issus du cinéma, des dessins animés, des mangas ou des jeux vidéo sont aussi très prisés par ces grands enfants.
Ces objets sont souvent des jeux de dimension transgressive à l’image du célèbre jeu d’apéro “Blanc, Manger, Coco”. Il est le plus vendu des cinq dernières années avec trois millions d’exemplaires écoulés.
Dans la hotte du père Noël, nous retrouvons aussi les jeux de construction, portés par le géant LEGO. Les plus gros consommateurs de ces jouets sont les 19-30 ans.
La tendance est telle que la marque a développé une campagne publicitaire 100% dédiée à nos Kidultes.


Une accélération fulgurante

La crise sanitaire a été un des facteurs d’accélération majeure, c’est l’un des bénéfices des confinements successifs qu’a subi la France. Les Français se sont remis à jouer, les adultes ont ressenti le besoin de s’amuser depuis chez eux.
De plus, la baisse de la natalité a incité les fabricants à chercher de nouveaux relais de croissance.
Les kidultes sont une cible particulièrement intéressante parce qu’elle fonctionne essentiellement à l’émotion, et a tendance à l’achat compulsif. Elle est, de ce fait, susceptible d’investir des budgets conséquents.

Aujourd’hui, on estime qu’environ un jeu de société sur six serait acheté par des adultes pour des adultes.
Nous sommes donc sur un marché en pleine croissance !

Halloween : un moment fort pour le retail en France

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Halloween : un moment fort pour le retail en France

Chaque année Halloween est attendue avec impatience par les français.es. C’est leur fête préférée pour 57 % d’entre eux (Nielsen) ! Cependant, l’inflation et la crise énergétique sont des facteurs clés à prendre en compte dans la consommation de confiserie des ménages. Alors comment ne pas gâcher la fête dans ce contexte si particulier ?


Halloween “pour les grands et les petits” !

Halloween gagne réellement en popularité en France à partir des années 1990, soit relativement tard par rapport à l’engouement que cette fête suscite aux usa depuis des décennies.
A l’affût des opportunités commerciales, les grandes enseignes françaises se sont rapidement emparées du phénomène.
All Hallows’ Eve, est devenu au fil des années en France un véritable succès tant du côté de la population que des retailers. C’est en effet un moment phare pour le retail, étant la seule fête commerciale entre la rentrée des classes et la période de Noël.


La France connaît-elle une baisse d’engouement autour de cet événement ?

Après une fête d’Halloween confinée, une forte baisse du chiffre d’affaires s’est faite ressentir en 2020. Mais cette frayeur a été de courte durée pour les acteurs du marché. En effet, l’édition 2021 a connu un record historique avec 94 millions d’euros de chiffre d’affaires selon Nielsen. Un rebond bienvenu dans un secteur très affecté par la crise sanitaire.
Alors à quoi pouvons-nous nous attendre pour l’édition 2022 ? Les chiffres promettent d’être tout aussi bons que l’année précédente, grâce notamment à l’engouement de la génération Z cette saison. Les marques se sont mises en ordre de bataille : on constate de multiples opérations commerciales, des jeux concours sur les réseaux sociaux, des escapes games, etc. L’objectif étant de multiplier les points de contact avec les familles et la jeune génération.
Sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur TikTok la fête est très populaire avec des trends (vidéos tendances) autour du thème d’Halloween, massivement reproduits par les utilisateurs et re-postés en masse.


Un bonbon ou un sort ?

Qui dit Halloween dit confiseries, mais le covid et l’inflation n’ont pas aidé et peu de secteurs alimentaires parviennent à en tirer profit. En France, seuls les bonbons et chocolats, réussissent à tirer leur épingle du jeu.
Le secteur de la confiserie est par ailleurs ce que l’on appelle un secteur “refuge”, faiblement impacté par les crises. Autre particularité, l’industrie réalise 25 % de son chiffre d’affaires annuel sur la période d’Halloween (Nielsen).
Halloween est donc un moment stratégique pour le retail français. Cependant, de nouvelles problématiques ont émergées et se sont additionnées. Néanmoins, les ventes de bonbons en grande distribution ont enregistré une hausse de 5,4% sur la deuxième quinzaine d’octobre par rapport à la même période l’année précédente. Près de 65 millions d’euros de bonbons avaient été vendus sur les deux dernières semaines d’octobre en 2021.

 

Cette année, c’est plus de 68,2 millions d’euros de bonbons qui ont été vendus selon les premières données du panéliste NielsenIQ arrêtées au dimanche 30 octobre 2022. Halloween reste donc un véritable succès cette année malgré l’inflation.

Les gares, ces nouveaux lieux de commerce dans la ville.

Les gares, ces nouveaux lieux de commerce dans la ville. 1705 1101 Altavia

Le Retail en gare représente une belle opportunité pour les marques et les enseignes, toujours à la recherche de flux.

Le travel retail s’est développé dans l’après-guerre, lorsque les aéroports et leurs zones de duty free ont commencé à voir le jour. Le commerce en aéroport représente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires du secteur en France. Par la suite, toutes les zones de flux – ports, stations-service d’autoroute, gares, stations de métro – ont été intégrées au « travel retail ».

Le commerce en gare, à qui revient 30% du chiffre d’affaires, se développe de plus en plus. « La gare repose sur deux pieds : le ferroviaire d’un côté et le commerce et les services de l’autre, expliquait Raphaël Poli, directeur général de SNCF Retail & Connexions au micro de Noémie Wira pour Focus Retail, sur BFM TV. Notre objectif est d’arriver à concilier ces deux axes pour que les voyageurs et les visiteurs se sentent bien en gare. Le commerce, permet en effet de rendre agréable une partie du voyage ».

Les marques et les enseignes trouvent dans ces lieux à part entière, au cœur des villes, des opportunités qu’elles ne souhaitent pas laisser passer.


Le retail en gare : les 3 clés du succès.


1. L’emplacement.

Sans pour autant aller jusqu’à dire que la gare est un commerce de proximité, elle se trouve au coeur de la ville, ce qui constitue un atout considérable. La gare est hyper accessible, ouverte sur l’extérieur et bénéficie d’un flux garanti, ce que n’a plus le centre commercial ». Un flux garanti et important de 10 millions de visiteurs par jour, selon Raphaël Poli, à la tête de SNCF Retail & Connexions, le gestionnaire des espaces commerciaux des 3000 gares en France… soit 1500 points de vente au total.


2. Le lieu d’accueil des nouveaux parcours clients.

« A l’instar des drives de la GSA, la digitalisation des parcours peut nécessiter un maillon physique, explique Julien Reibel, directeur général d’Altavia Pallas. Les gares sont justement ces lieux qui peuvent accueillir les nouveaux parcours clients, intégrer le click & Collect, l’e-réservation… »


3. Des réponses aux nouvelles attentes des clients.

« Aujourd’hui, les shoppers ne souhaitent plus se déplacer – en gare, le commerce vient à eux -, ni attendre – pas d’ambiguïté en gare, la rapidité avant tout ! -, souligne Julien Reibel. Et ils veulent du choix. » Ce que leur offrent les gares, où les enseignes tentent de satisfaire des profils de clients très différents. Cela va des voyageurs pendulaires aux voyageurs occasionnels en passant par les accompagnateurs ou les riverains habitant à proximité et venus faire une petite course. Cette dernière typologie de clients représente une part non négligeable : la gare de Lyon Part Dieu accueille par exemple 34 millions de voyageurs et plus de 10 millions de non voyageurs.


Un rendement au mètre carré inégalé : une opportunité pour les marques et les enseignes.

La particularité du retail en gare repose sur son format. Des petits espaces, dans lesquels il faut savoir bien présenter et sélectionner les produits. « Le rendement, indicateur clé de la performance d’une enseigne, est dans les gares entre 80 % et 140 % supérieur à celui des centres commerciaux », annonce Julien Reibel.

Les gares deviennent véritablement de nouveaux lieux de commerce sur lesquels il faudra compter, au cœur des villes.


Par Jean Marc Megnin, Directeur Général Altavia ShopperMind

Limiter l’impact environnemental des livraisons rapides : vite, il y a urgence !

Limiter l’impact environnemental des livraisons rapides : vite, il y a urgence ! 1920 1080 Altavia

La dernière étude du World Economic Forum aborde l’impact du « dernier kilomètre » sur le climat. Des chiffres alarmants qui eux aussi prouvent qu’il y a urgence à changer les comportements et les modes de livraison.


Des chiffres à faire pâlir

Avec une augmentation de la demande de livraison urbaine de plus de 78% prévue d’ici 2030, 36% de véhicules supplémentaires seront comptabilisés dans les 100 premières villes du monde. C’est ce qu’annonce le World Economic Forum (WEF) dans sa dernière étude.
La hausse attendue en 2030 des gaz à effet de serre issus des activités de livraison a été estimée à 32%.

Des chiffres à faire pâlir mais qui ne sont guère étonnants lorsqu’on sait que 1 500 000 colis sont livrés chaque jour dans le centre-ville de New York City et environ 300 000 à Paris intramuros. Walmart vient de rendre disponible son option de livraison le jour même pour 75 % de la population des États-Unis, tandis que de son côté, Amazon livre déjà près des trois quarts de ses clients dans les 24 heures, avec son service Prime.


Simplifier la livraison rapide, dite du « dernier kilomètre »

Si les initiatives recourant aux livraisons en camionnettes et scooters électriques se multiplient, il faut bien admettre que ce n’est pas suffisant. Les villes sont déjà saturées par toutes les formes de véhicules.
Les solutions abordées par le WEF reposent bien entendu sur le tout électrique mais également sur l’électrique associé à l’hydrogène pour les flottes de véhicules, sans oublier le recours à l’énergie humaine. Ainsi, face à la congestion des camionnettes de livraison dans les grandes métropoles américaines, la startup URB-E met des vélos-cargos à disposition des livreurs. Une solution plus rapide et plus écologique, déjà déployée à New York et Los Angeles.

La mutualisation des tâches, permettant à un même livreur de récupérer des colis provenant de sociétés de livraisons différentes dans un entrepôt intermédiaire, les points relais et l’optimisation des trajets par des technologies algorithmiques dynamiques qui adapteront les parcours des colis en temps réel (quitte à mutualiser les derniers mètres), semblent être également des pistes sérieuses.

Le WEF n’omet pas d’inclure les droïdes et robots de livraison autonomes, encore en version bêta à l’heure actuelle. Mais le sujet avance, notamment en Chine, où les robots de livraison autonomes développés par le groupe Alibaba ont déjà livré plus de 10 millions de colis en Chine au 31 mars dernier. Ces robots ont été très utilisés à Shanghai durant la pandémie, et encore en avril et mai dernier, où 20 d’entre eux ont livré plus de 6000 000 marchandises aux résidents à nouveau confinés.

Quelles que soient les solutions imaginées, il y a urgence à les voir adopter si elles ont prouvé leur efficacité sur la réduction des gaz à effet de serre. Car bientôt reviendront les French Days, les soldes, le Black Friday et toutes les opérations promotionnelles incitant les clients à commander et se faire livrer. Mais peut-être pouvons-nous aussi compter sur le bon sens citoyen des cyber-acheteurs pour limiter ou mutualiser leurs achats ?


Par Jean Marc Megnin, Directeur Général Altavia ShopperMind

La progression du marché du Hard-discount en France : plus de complexe !

La progression du marché du Hard-discount en France : plus de complexe ! 1678 1119 Altavia

Les parts de marché de Lidl et Aldi progressent en France, portées par les inquiétudes concernant le pouvoir d’achat mais aussi par leur premiumisation. Les deux enseignes s’éloignent petit à petit d’un concept de « hard discounter » et semblent créer et revendiquer un segment à part entière de la grande distribution, plus statutaire, tout en offrant non plus les prix les plus bas mais le meilleur rapport qualité prix.


12% de parts de marché

Lidl et Aldi passent en ce début d’année et en cumulé à 10% de parts de marché. Une progression de 3 points en 4 ans et +0,8% supplémentaires rien que sur le mois d’avril 2022.
Cette part représente même plus vraisemblablement 12 %, si on prend en compte la bascule progressive des 500 magasins Leader Price chez Aldi et l’arrivée de nouvelles enseignes comme les 26 magasins low-cost de Carrefour baptisés Supeco ou encore Norma et ses 71 magasins en France.
12% ? Un taux qui se rapproche de plus en plus de celui record enregistré en 2000, lorsque la première génération des Hard-discounters représentait 14% de parts de marché en France. A cette époque, si les clients acceptaient de faire des concessions en termes de qualité et d’expérience en magasin (palettes en rayon, cartons apparents, modèle social…), l’engouement était encore mesuré, contré par le lancement opportun de produits premier prix par la distribution française.
En Allemagne, berceau d’Aldi et Lidl, le discount écrase aujourd’hui tous les autres réseaux, avec 40 % de parts de marché. Personne n’envisage un tel scénario en France, où le taux de 15% pourrait néanmoins être rapidement atteint, avec moins d’acteurs et des concepts magasins totalement différents.


Une progression dans un contexte qualitatif : plus de complexe à aller chez Lidl !

Le succès grandissant de Lidl et Aldi s’explique d’une part par la nécessité d’économiser ressentie par un nombre croissant de Français, confrontés au phénomène du Trading down : ceux qui achetaient auparavant une Marque Nationale se mettent à acheter une MDD et ceux qui se tournaient encore hier vers une MDD se rendent chez Lidl.
D’autre part, la premiumisation de ces enseignes, lancée depuis quelques années par le leader Lidl, s’avère payante. Chez Aldi par exemple, les produits sont maintenant mis en scène et le bio a fait son entrée dans les rayons. L’acte d’achat dans ces enseignes est déculpabilisé.
Enseignes désormais matures, orchestrant une véritable montée en gamme, Lidl et Aldi et le petit nouveau en France Supeco incarnent aujourd’hui un segment à part entière de la grande distribution. A suivre de près.


Par Jean Marc Megnin, Directeur Général Altavia ShopperMind

Quel avenir pour le quick commerce, qui déçoit déjà ?

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Le quick commerce s’est considérablement développé durant la crise sanitaire, principalement dans les zones urbaines. Mais le phénomène semble déjà s’essouffler et les leaders Gorillas Gopuff ou encore Getir annoncent des licenciements importants. Le quick commerce, bulle spéculative ou service de niche pérenne ?


Après l’envol fulgurant, l’effondrement ?

La crise sanitaire a plus que bien profité à tous les acteurs gravitant autour de la vente en ligne, qu’il s’agisse de services tiers et des services de livraison des enseignes. Estimé à 152 millions d’euros en 2021, le quick commerce, basé sur la promesse d’une livraison à domicile n’excédant pas 15 minutes, vient de passer deux années florissantes.
Attirés par ce qu’ils ont perçu comme étant une opportunité à ne pas rater, les investisseurs ont soutenu ce marché de niche (1, 8 milliards levés par le Turc Getir et 1,4 par l’Allemand Gorillas), laissant penser qu’il s’agissait là d’un phénomène de grande ampleur, promis à un bel avenir.
Mais au lendemain de la crise sanitaire, le quick commerce se trouve au cœur d’une tornade, avant même d’avoir prouvé sa rentabilité. Dans tous les pays, on assiste à des plans sociaux, des regroupements, des fermetures. Gorillas vient d’annoncer la suppression de 300 postes administratifs dans le monde, sur ses 14.000 salariés tandis que Getir se sépare de 14% de sa masse salariale. Aux Etats-Unis, la situation n’est guère plus favorable pour les acteurs du quick commerce. Les investisseurs deviennent quant à eux frileux à l’idée d’investir dans des startup qui n’ont comme vision que la croissance à tout prix.


Réponse opportuniste passagère ou véritable phénomène de niche durable ?

Un revirement qui soulève des questions légitimes : le quick commerce n’a-t-il pas été en fait une réponse opportuniste face à l’émergence d’un commerce de niche, trop soumis aux aléas de la société ? Ne s’agissait-il pas en fait d’un quick commerce « sous conditions », vivant sous perfusion permanente ? Il semblerait que oui.
Assiste-t-on plutôt à un véritable phénomène urbain, pour les courses de dépannage essentiellement, qui aura besoin de temps pour s’installer durablement et se faire comprendre des clients ? Encore faut-il que les investisseurs ne se lassent pas avant et on peut en douter.
Si le quick commerce devait perdurer, il y a fort à parier qu’il ne sera plus entièrement opéré par des sociétés tierces trop dépendantes d’investisseurs mais proposé en partenariat avec l’enseigne, comme Instacart aux Etats Unis, voire directement par elle.
Quoiqu’il en soit, une commande préparée et livrée en 15 minutes se fera trop souvent au détriment de la qualité, critère pourtant très important aux yeux de nombreux clients. Pour satisfaire ces derniers et sortir des bulles spéculatives, sans doute faudra-t-il à l’avenir définir ce que sont les limites à ne raisonnablement pas dépasser.


Par Jean Marc Megnin, Directeur Général Altavia ShopperMind

L’Internet vert : un impératif

L’Internet vert : un impératif 2117 887 Altavia

Le réchauffement climatique, l’augmentation des anomalies météorologiques et l’intensification des évènements naturels désastreux font désormais partie de notre réalité quotidienne. Ce sont nos comportements et nos décisions qui détermineront l’évolution de la situation et qui, de fait, accéléreront ou freineront la progression du changement climatique.
De plus, en raison de la pandémie de COVID-19, beaucoup de nos activités – travail, éducation, loisirs, recherche d’actualités et d’informations – se font désormais en ligne. Par conséquent, le nombre d’utilisateurs et de recherches, ainsi que le temps moyen passé sur Internet, ont également augmenté. Tout cela a eu une incidence directe sur la consommation d’énergie et les émissions de dioxyde de carbone.


Chaîne des émissions

Les salles de serveurs, les centres de données, l’informatique en nuage, les réseaux de données et les appareils des utilisateurs sont autant d’éléments qui consomment de l’énergie tout en produisant de grandes quantités de dioxyde de carbone. D’après un rapport de l’Institut royal de technologie de Stockholm, l’Internet est à l’origine de près de 10 % des besoins mondiaux en électricité, besoins qui devraient atteindre 20 % d’ici 2025.
Chaque visite sur un site génère dix à plusieurs dizaines de requêtes de ressources Internet, lesquelles consomment de l’électricité et sont responsables d’émissions de CO2. La quantité moyenne de dioxyde de carbone produite par la visite d’un site est de 1,76 g. Si nous multiplions ce chiffre par le nombre de pages visitées, nous constatons que nous contribuons chaque jour à la production de plusieurs kilogrammes de gaz à effet de serre. Par exemple, une moyenne de 10 000 pages visitées chaque mois entraîne la production de 211 kg de CO2 par an.
Dans la liste 2021 des 10 sites Internet les plus populaires du monde, seule la moitié sont « verts », avec des émissions plus faibles que la moyenne statistique. Les cinq sites restants s’écartent sensiblement des autres, ne respectant qu’une partie des recommandations et pratiques exemplaires. Pour ceux-là, des progrès sont assurément possibles en matière d’optimisation.

1. google.com – 0,09 g CO2

2. youtube.com – 1,97 g CO2

3. facebook.com – 0,23 g CO2

4. wikipedia.org – 0,04 g CO2

5. yahoo.co.jp- 0,76 g CO2

6. amazon.com – 1,80 g CO2

7. instagram.com – 0,82 g CO2

8. twitter.com – 1,22 g CO2

9. yahoo.com – 1,25 g CO2

10. yandex.ru – 1,17 g CO2


Qui a un rôle à jouer dans la réduction des émissions ?

Les propriétaires de salles de serveurs et de centres de données, ainsi que les fournisseurs de cloud et les hébergeurs, s’efforcent depuis plusieurs années de réduire leur empreinte carbone. Par exemple, Google est neutre en carbone depuis 2007. D’autres géants du secteur des TIC déclarent être sur la voie de la neutralité carbone, à l’instar d’Apple (qui prévoit de l’atteindre d’ici 2030), d’Amazon (d’ici 2040) et de Microsoft, qui a récemment annoncé que l’entreprise éliminerait d’ici 2050 la pollution qu’elle a générée depuis sa création en 1975.
Dans un contexte de hausse de la consommation de contenus en ligne, il est impossible de renverser la tendance mondiale et d’inciter les utilisateurs à réduire le temps qu’ils passent à naviguer, à regarder des films et des séries télévisées ou à jouer à des jeux en ligne – sans parler de la popularité croissante des technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée ou de la transformation prévue de l’Internet en métavers. En 2020, la quantité totale de données transférées sur Internet a été estimée à 3 zettaoctets, ou 3,2 milliards de téraoctets. Cette quantité de données transférées devrait encore augmenter et pourrait atteindre 4,8 zettaoctets en 2022.
Ce qui est inquiétant, c’est la tendance à l’augmentation du poids des pages et le nombre croissant de requêtes qui en résulte. En novembre 2010, les médianes pour les pages analysées étaient de 400 Ko et de 50 requêtes, respectivement. En octobre 2021, elles étaient passées à 2 200 Ko et 74 requêtes. En 11 ans, les ressources des applications Web ont augmenté de 371 %, avec une hausse de 27,5 % du nombre de requêtes générées. La bonne nouvelle, c’est que cette croissance a ralenti au cours des deux dernières années, la taille des pages en glissement annuel n’ayant augmenté que de quelques pour cent en 2020 et en 2021, avec un nombre de requêtes inchangé.

Le transfert et le stockage de 1 gigaoctet de données sur Internet nécessitent entre 0,004 kWh/Go et 136 kWh/Go, dont 38 % sont générés sur les appareils des utilisateurs. Ce sont les représentants du secteur de l’Internet ainsi que les concepteurs et les développeurs d’applications Web qui influent sur l’optimisation des sites Internet, en termes de performances, de rapidité, de poids et de contenu. Tout cela a une incidence considérable sur la diminution de la quantité de données échangées et se traduit directement par une réduction des émissions.


L’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) est-elle verte ?

L’optimisation pour les moteurs de recherche peut-elle être favorable à l’environnement ? Après tout, une hausse du trafic Internet et du nombre de pages visitées entraîne une hausse de la consommation d’énergie et des émissions carbone. D’après un rapport BrightEdge, 53,3 % du trafic Internet mondial résulte de la recherche organique. En créant des pages intuitives et pertinentes pour répondre aux besoins et aux requêtes des utilisateurs, nous les maintenons sur le site et minimisons le nombre de pages qui s’affichent lors d’une recherche de mots clés spécifiques. Cela nous permet de contribuer efficacement à la réduction du nombre de recherches et de pages visitées. Si l’on suppose que notre application a été conçue conformément aux recommandations et optimisée en termes d’utilisation des ressources, alors la consommation totale d’énergie et les émissions connexes de CO2 par utilisateur qu’elle engendre sont plus faibles. Une optimisation pour les moteurs de recherche, une bonne expérience utilisateur et des contenus pertinents vont de pair avec la préservation de la planète.


Une expérience utilisateur verte

La prise de conscience grandissante au sein de l’industrie et la popularité croissante de l’approche durable de la conception et de la mise en œuvre des applications permet d’espérer une véritable baisse des émissions liées à Internet. L’utilisation des appareils mobiles, qui croît d’une année sur l’autre et qui a été à l’origine de 54,8 % du trafic Internet au premier trimestre 2021, est un autre élément à prendre en compte.
Le concept de « Mobile First » (design optimisé pour le mobile) permet de répondre au comportement des utilisateurs. Commencer par le développement d’applications destinées aux appareils ayant la résolution la plus faible permet de minimiser les ressources nécessaires et d’accorder une attention toute particulière à la fonctionnalité et à l’ergonomie. Cela se traduit par une interface plus soignée, une diminution du nombre des étapes permettant de parvenir aux informations souhaitées et une réduction du nombre de pages visualisées lors du parcours de l’utilisateur sur le site Internet. En termes de nombre de sessions de pages, cela a une incidence considérable sur la limitation de la consommation d’énergie et des émissions de dioxyde de carbone.
L’étape suivante dans le processus de création d’applications Web durables consiste à augmenter la rapidité et à minimiser les temps de chargement. La réduction et la limitation des ressources ont une incidence sur le nombre et la taille des requêtes échangées entre le serveur de l’application et l’appareil final – la plus petite ressource est celle qui n’est jamais nécessaire. La meilleure solution est d’abandonner les polices dédiées et d’utiliser plutôt les versions compatibles du système, en évitant les contenus vidéo et les images de grande taille. Il est également important d’utiliser des formats graphiques modernes. D’autant plus qu’en 2020, Apple a ajouté le format WebP au navigateur Safari, à partir d’iOS 14 et de macOS 11 Big Sur, permettant la compatibilité de près de 96 % des appareils avec ce nouveau format d’image. Cela se traduit par une possibilité réelle de réduire le poids des éléments graphiques publiés sur les sites Internet de 20 à 30 %.
Le code optimisé et propre, qui s’exécute plus rapidement sur les serveurs et les appareils des utilisateurs, réduit notamment les temps de chargement et l’utilisation de la RAM ou du processeur, ce qui a pour conséquence de limiter la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. L’utilisation de bibliothèques, de langues et d’outils actualisés, souvent davantage optimisés pour les performances, est également déterminante.
Enfin, la dernière pièce du puzzle consiste à employer des méthodes permettant la mise en cache de ressources statiques par le serveur du site Internet ou à utiliser des solutions cloud telles que les réseaux de diffusion de contenu (CDN). Cette approche fait partie des pratiques exemplaires recommandées (par Google) en matière de création de sites Internet. Il vaut la peine de la souligner et de mettre davantage l’accent sur l’optimisation étendue au sein des projets menés. Cela permettra d’accroître la satisfaction des utilisateurs et de réduire l’empreinte carbone de l’Internet.


Applications Web progressives (PWA)

La requête la plus rapide est celle qui n’est jamais envoyée. Un tel scénario est envisageable dès lors que l’on recourt à une application Web progressive permettant aux appareils des utilisateurs de stocker des ressources telles que des éléments graphiques, des styles, des scripts et même des pages entières. Cela a un effet tangible sur la réduction des échanges de données. De plus, cela limite la consommation d’énergie à celle nécessaire à l’affichage de la version de la page sauvegardée en local.
Malheureusement, en dépit des nombreuses possibilités d’optimisation, cette solution n’est que très rarement utilisée. Au premier semestre 2019, elle n’était mise en œuvre que pour 0,3 % des sites Internet et des applications Web. Cette période a toutefois été suivie d’une hausse significative du recours à la technologie PWA, qui a atteint 1,3 % en octobre 2021.


Les e-mails sont-ils verts ?

La plupart des sites proposent des fonctionnalités basées sur des e-mails (inscription à une newsletter, assistance, rappel de mot de passe et autres notifications, ainsi que, dans le cas du commerce en ligne, suivi automatique du statut des commandes). Tout cela constitue une source supplémentaire d’émissions indirectement liées aux applications Web. En 2020, les 306 milliards de messages envoyés via Internet (en 2021, ils seront près de 320 milliards) ont été source d’un fort trafic Web. On estime que les émissions de CO2 associées à l’envoi d’un seul e-mail sont comprises entre 1 et 4 grammes. Si l’on combine les données mentionnées ci-dessus, l’empreinte carbone mondiale de la correspondance électronique en 2021 peut être estimée à environ 750 000 tonnes de dioxyde de carbone. En créant un modèle de message, nous pouvons réduire son poids. Tout comme pour les pages elles-mêmes, l’utilisation limitée d’éléments graphiques, l’optimisation obligatoire ainsi que l’utilisation de polices sécurisées réduiront la quantité de données transmises et stockées sur les serveurs. De plus, le remplacement des pièces jointes (fichiers, documents ou factures) par l’envoi d’un lien renvoyant à une ressource disponible après connexion est une bonne pratique qui devrait être mise en œuvre. Il ne fait aucun doute que les e-mails constituent une bien meilleure alternative à la transmission d’informations que leurs équivalents papier. En outre, en suivant quelques règles simples lors de leur élaboration, nous pouvons encore réduire leur impact environnemental sur notre planète.


Améliorer le monde de l’Internet

Optimiser les sites Internet, accroître la visibilité dans les moteurs de recherche et améliorer l’expérience utilisateur sont autant d’actions compatibles avec la réduction des gaz à effet de serre produits par l’utilisation d’applications Web. Il vaut la peine d’informer et d’éduquer les personnes travaillant dans l’industrie interactive et les propriétaires de sites Internet sur les avantages de la mise en œuvre d’applications Web durables. Des initiatives émergentes, telles que sustainablewebmanifesto.com, qui ont pour objectif de rassembler les concepteurs et les développeurs, cherchent à encourager la sensibilisation aux risques associés à l’utilisation croissante d’Internet et à promouvoir des moyens permettant de les atténuer. Œuvrer à l’optimisation et à l’amélioration de la qualité des applications est une première étape essentielle vers la création d’un Internet plus durable et plus responsable.

By Jędrzej Marciniak,
Chief Techno logy Officer at Kamikaze Altavia Group

https://www.websitecarbon.com/
https://wdr2021.worldbank.org/stories/crossing-borders/
BrightEdge research-report/BrightEdge_ChannelReport2019_FINAL.pdf
https://www.statista.com/
https://httparchive.org/reports/state-of-the-web
https://www.statista.com/statistics/456500/daily-number-of-e-mails-worldwide/

Altavia Blue Lions intègre les agences de Master Group

Altavia Blue Lions intègre les agences de Master Group 1920 1280 Altavia

Altavia Blue Lions, agence de communication digitale panafricaine du groupe Altavia, spécialiste de la communication commerciale pour les retailers, annonce l’acquisition des agences de Master Group. L’intégration de ce réseau de six agences de communication historiques dans la région positionne Altavia Blue Lions parmi les leaders en Afrique et dans l’océan Indien.

Depuis son lancement en 2013, Altavia Blue Lions est l’agence de référence pour les marques internationales et nationales souhaitant développer des campagnes sur les marchés africains à l’image de l’Oréal, Michelin ou encore Seb. Progressivement, l’agence a étendu sa présence sur le continent et ouvert des bureaux à Abidjan, Casablanca, Accra, Johannesburg, Nairobi, et Dubai.
Le rapprochement avec les agences de Master Group permet à Altavia Blue Lions de se déployer sur de nouveaux marchés tout en créant des synergies, à la fois géographiques et en matière de métiers et clients.
Avec 81 collaborateurs et près de 100 clients, les six agences de Master Group sont historiquement implantées dans quatre territoires : à la Réunion (Court-Circuit, Facto), à Madagascar (Facto, Unit Média), à Maurice (Klak) et en Martinique (Facto). Régulièrement primées pour leur capacité à penser des campagnes innovantes, ces agences ont développé une véritable expertise communication 360°.
En intégrant Altavia Blue Lions, les agences de Master Group accèdent au vaste réseau d’agences du groupe Altavia, premier groupe de communication commerciale, dédié aux Retail Marketing Services et présent dans 45 pays sur 4 continents. Pour Altavia, ce rapprochement entre Altavia Blue Lions et Master Group s’intègre dans la dynamique d’expansion, géographique comme de services, opérée par le groupe.
Raphaël Palti, Président Fondateur d’Altavia, a déclaré « Altavia Blue Lions et Master Group sont des agences influentes et reconnues. Je les félicite de cette opération, qui est un véritable accélérateur pour leur croissance ».
Pour Adrien Cusinberche, président d’Altavia Blue Lions, « Grâce à ce rapprochement, nous devenons une plateforme unique pour les annonceurs qui souhaitent déployer des campagnes dans la zone. Nous sommes convaincus que pour réussir sur ces marchés, il est impératif d’en avoir une parfaite connaissance que seule l’expérience permet d’acquérir ».
Pour François Mandroux, directeur général de Master Group, « Les agences ont salué ce rapprochement par trois mots : Enthousiasme, excitation et fierté ! En effet, il existe de fortes synergies pour le développement commercial de nos clients en Afrique et en Outre-mer ».
Cette présence dans neuf pays, inédite au sein du secteur, établit dorénavant Altavia Blue Lions en véritable passerelle stratégique entre ces régions.
A la suite de cette opération, le périmètre d’Altavia Blue Lions double de taille. Au total, le réseau de l’agence compte désormais 120 collaborateurs présents dans neuf pays pour un chiffre d’affaires cumulé en 2021 de 19 millions d’euros.


À propos d’Altavia Blue Lions

Crée en 2013, Altavia Blue Lions est une agence de communication digitale avec des implantations en Afrique (Côte d’Ivoire, Maroc, Afrique du Sud et Kenya) à Dubaï, en France, dans l’océan Indien (La Réunion, Maurice, Madagascar) et aux Antilles. Depuis 2018, Altavia Blue Lions fait partie du groupe Altavia.
www.bluelions.com