L’OCNI de la semaine DIZY « Chez nous, le designer c’est vous »

L’OCNI de la semaine DIZY « Chez nous, le designer c’est vous »

L’OCNI de la semaine DIZY « Chez nous, le designer c’est vous » 1774 693 Altavia

Roubaix. Janvier 2019. La start-up Dizy – contraction des mots « design » et « DIY » – est créée. Son ambition : proposer un mobilier modulable et durable, et mettre la créativité du client au cœur de l’achat.

« Devenez dizyner »

Lampes, tables basses, étagères, bancs, bureaux… A vous d’inventer le meuble qui vous ressemble ! C’est la proposition séduisante de Dizy, récemment créée par deux amis, Vianney Sauvage et Augustin Poncelet.

 

La marque s’envisage en effet comme un fournisseur de pièces détachées à assembler, tandis que le client est invité à imaginer le design de son meuble, selon ses envies et ses besoins. « Créer une lampe ou un vide-poche qui ne ressemble à aucun autre… C’est izy ! » annonce la marque. Un nouveau concept, qui traduit la confiance redonnée à chacun dans sa capacité à créer et qui permet de tisser un lien de qualité avec des clients, moins passifs et par conséquent plus épanouis. Car Dizy met la créativité de chacun en ébullition : l’idée est de choisir parmi 36 pièces modulables (abat-jours, pieds, traverses, plateaux…), pour donner vie à son meuble. Une lampe-bol, un bureau-lampe, un portant-banc… Les ODNI (objets design non identifiés) se suivent et ne se ressemblent pas ; chacun devient le maître de sa propre déco. « Le mobilier se monte et se démonte sans outils, à la manière d’un jeu de construction, raconte Thierry Strickler, Retail Market Intelligence Lead chez Altavia. Outre le côté très ludique du configurateur en ligne, cette expérience peut faire resurgir chez certains des souvenirs d’enfance, ô combien précieux. »

 

 

 

Rien ne se jette, tout se transforme

En proposant à chacun de créer ses propres meubles, Dizy mise également sur la durabilité des objets. « On s’attachera beaucoup plus facilement à un objet que l’on aura pris le temps d’imaginer et de concevoir, puis de construire avec ses propres mains, commente Thierry Strickler. C’est une manière efficace d’assurer à ce mobilier une place durable dans son intérieur, et de lutter ainsi contre l’obsolescence programmée ». La modularité des pièces, qu’il est possible d’assembler différemment pour changer la fonction de l’objet, permet également de lui garantir un avenir plus pérenne. Chez Dizy, 95 % des pièces peuvent être réutilisables d’un meuble à l’autre (une table basse peut se transformer en bibliothèque par exemple).

 

 

 

Recyclable et « made in local »

Dizy, c’est aussi une entreprise engagée, en phase avec la montée en puissance de la conscience écologique des citoyens clients. La start-up conçoit ses produits dans une optique de respect de l’environnement, faisant le choix de matières durables et recyclables pour ses produits et ses emballages. La fabrication des pièces est, de plus, d’origine 100% européenne : les éléments en bois (issus de forêts gérées durablement et de sources contrôlées) sont produits au Portugal et les pièces en métal (matière résistante et recyclable à l’infini) sont conçues en France. « Dizy propose une alternative sur un marché de l’ameublement très standardisé et dont l’engagement environnemental reste encore trop discret, analyse Thierry. L’un des seuls acteurs qui se soient déjà impliqués sur ce terrain est la Camif. »

 

Dizy ? Des pièces à assembler, des meubles à inventer. Une autre manière d’acheter. Et de s’attacher.