Altavia Italia

Communication commerciale : les nouvelles technologies au service de la production papier

Communication commerciale : les nouvelles technologies au service de la production papier 1683 1115 Altavia

 

 

Entretien avec Francesco Lascala, Directeur Général Publishing d’Altavia Italia.

 

 

Quelles innovations dans le monde de l’imprimerie ont eu un impact majeur sur votre travail au cours de ces dernières années ?

Ces dernières années, les changements les plus intéressants ont porté sur les grandes innovations technologiques dans le secteur des grands tirages. J’entends par là toutes les innovations technologiques de grande envergure qui permettent d’imprimer plusieurs exemplaires plus rapidement et qui offrent davantage de possibilités de mise en page, sans nuire aux plus importantes caractéristiques des prospectus que nous imprimons, liées à la qualité et au service. Au contraire, elles peuvent même les améliorer.

 

 

Au cours des dix années à venir, quelle tendance ou quel type de produit imprimé pourrait valoriser au mieux le mélange entre presse traditionnelle et médias numériques ?

Je crois que le produit imprimé, au sens large, pourra gagner la bataille au cours de ces prochaines années. Nous sommes arrivés au point où l’offre commerciale « hors ligne » dispose de tous les outils pour proposer un haut niveau de personnalisation, un entre-deux permettant de conseiller les consommateurs ou leur garantir un service ad hoc. La numérisation nous permet de proposer un produit papier sur mesure, modelé en fonction des différentes habitudes de consommation. Les acteurs de la grande distribution (mais aussi tous les autres détaillants) ont aujourd’hui la possibilité de clustériser leurs clients et de comprendre leurs besoins en temps réel, en observant leurs tendances d’achat.

 

Quel service ou quelle valeur ajoutée, outre le produit imprimé, exigent aujourd’hui les clients ? Sur quoi les consultants doivent-ils travailler pour renforcer leur réputation ?

Les clients nous en demandent toujours plus… Nous, nous sommes une plateforme de services et de communication, nous avons donc le plaisir et le « devoir » de répondre à leurs demandes. Les clients recherchent de plus en plus à « fusionner » l’offre d’une production papier consolidée avec les opportunités offertes par le numérique dans d’autres contextes de communication. Ils nous demandent de créer de nouvelles opportunités de mettre en valeur ce mélange, que nous sommes en mesure de proposer au sein d’une activité hautement planifiée et contrôlée.

 

 

Francesco Lascala, Directeur Général Publishing d’Altavia Italia

 

 

Quel travail dans le secteur de l’imprimerie vous a le plus impressionné ces derniers mois ?

Les travaux de production sont toujours assez routiniers, mais chaque fois que nous travaillons sur un projet qui s’éloigne un peu des productions habituelles, nous retrouvons tout notre enthousiasme. L’exemple le plus significatif est celui d’une opération qu’Altavia Italia a suivi à 360° : le magazine « Vivi di gusto » de Carrefour Market, distribué mensuellement dans les points de vente, a fait appel à nos services pour la production éditoriale, la mise en page et l’impression. Toute la filière a été mobilisée. Et ces derniers mois justement, nous avons recommencé à travailler sur ce projet pour apporter des innovations sur le graphisme et les contenus, qui seront encore plus ciblés pour les clients de l’enseigne.

 

 

En vous mettant à la place de l’utilisateur final, c’est-à-dire le consommateur, pouvez-vous nous parler de vos expériences d’achat préférées ?

Ce n’est pas moi qui fais les courses à la maison, car je n’ai pas beaucoup de temps, mais j’aime bien me promener dans les zones de shopping. J’aime les magasins de ville traditionnels, et j’aime bien aussi certains nouveaux modèles de points de vente, conçus de manière ouverte, où l’on peut passer quelques heures en fin de semaine. Je vais y faire un tour de temps en temps, mais je me retrouve plus souvent à regarder nos travaux en exposition plutôt qu’autre chose ! CityLife m’a beaucoup plu. On y propose une véritable « expérience », différente de la « grosse boîte » commerciale habituelle. Tout est soigné dans les moindres détails et les parcours sont attractifs et stimulants.

 

 

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ?

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ? 1600 945 Altavia

 

 

Pour toute entreprise moderne qui se respecte, la Responsabilité sociale des entreprises ou RSE, est l’un des thèmes récurrents et parmi les plus importants. Alessandro Capelli, responsable RSE chez Altavia Italia, apporte son regard expert sur le sujet.

 

Comment les attentes du marché ont-elles évolué ces dernières années ? Comment évolue la conception d’un plan de RSE ?

On a assisté ces dernières années à différents événements. Tout d’abord, nous vivons depuis 2008 la plus grande crise économique du monde contemporain : une crise qui est loin d’être passagère, et qui implique jusqu’au modèle de développement même. Les citoyens du monde occidental semblent l’avoir désormais compris. En 10 ans, cela a changé tant leur conscience en tant que consommateurs, que leur style de vie en général. Ils perçoivent une crise générée par les grands capitaux, incontrôlables dans la vie réelle : on parle de milliards gaspillés chaque jour, dans un jeu financier difficilement compréhensible pour la plupart des gens, mais qui a impact important sur le quotidien de chacun. C’est la raison pour laquelle on assiste à une montée en puissance d’entreprises capables d’établir un lien de confiance avec les consommateurs et leur territoire, à travers des actions concrètes et compréhensibles.

 

En second lieu, tous les scientifiques s’accordent à dire que notre monde est aujourd’hui en proie à une véritable crise énergétique, environnementale et sociale : et pour la première fois, cette alerte concerne notre avenir proche, celui de notre génération et de celle de nos enfants. En outre, grâce à la diffusion à grande échelle des réseaux sociaux, les gens disposent d’une forme d’accès (et donc de contrôle) plus directe aux actions des entreprises. Personne ne peut donc plus se cacher facilement derrière des politiques de « Green washing », et il y a de ce fait de moins en moins de place pour le « marketing » de la transparence et du développement durable. La question est de savoir si on a pris le train en marche ou pas. Ceux qui n’ont pas intégré le développement durable sont mal perçus et vont perdre de plus en plus de parts de marché. Donc, la vraie différence par rapport à avant, c’est qu’aujourd’hui, la RSE est un élément stratégique de développement pour toutes les entreprises.

 

Aujourd’hui, la RSE prend différentes directions, en touchant non seulement l’environnement, mais aussi la société. Dans le domaine social surtout, on note une attention accrue à tout ce qui se passe « près de chez soi » : on ne s’occupe plus seulement des crises qui frappent à l’autre bout du monde, on se concentre aussi sur des projets qui ont un impact sur le territoire local de l’entreprise.

 

 

Selon toi, une stratégie efficace de RSE est-elle plus avantageuse pour les consommateurs ou les entreprises qui la mettent en place ?

Les bonnes stratégies de RSE ne marchent que si elles profitent aux consommateurs, aux entreprises et à la planète. La RSE fonctionne quand elle est capable de bâtir des alliances. Donc, lorsque les entreprises intègrent le développement durable dans leurs processus de production, elles le font non seulement parce que c’est juste, mais aussi parce que cette vision stratégique leur permet de renforcer leur crédibilité et leur réputation en matière de développement durable, y compris sur le long terme. Les entreprises ne doivent pas opposer développement commercial et développement durable, il ne doit y avoir de prix à payer ; c’est cet élément vertueux qui doit permettre de bâtir une entreprise qui saura perdurer sur les 50 prochaines années. Vice-versa, les consommateurs qui se trouvent face à une entreprise qu’ils jugent éco-responsable, font davantage confiance à ce qu’ils consomment. Cette politique étant la nôtre depuis très longtemps, il n’y a plus de différence entre consommateur et citoyen : celui qui « consomme » est un citoyen à part entière. Et quand il achète, il le fait en sachant pertinemment que ses choix ont un impact sur le monde dans lequel il vit.

 

 

Quels sont les défis les plus importants auxquels doit se confronter la RSE ?

Je dirais que le défi fondamental, c’est que la RSE devienne la règle pour tous et pour toutes les entreprises. Ce serait bien qu’à l’avenir, la RSE devienne quelque chose de « normal » : imaginons un monde où l’expression « RSE » n’aurait même pas besoin d’exister, où les entreprises mèneraient déjà des politiques de développement durable et n’auraient plus besoin de le faire savoir. À l’avenir, le grand défi de la RSE reposera sur le concept de circularité : réussir à intégrer toutes les phases de la production dans un mécanisme d’économie circulaire, concernant tant l’impact environnemental que la capacité à générer des ressources économiques et sociales. De sorte que le développement de chaque entreprise se ne fasse pas au détriment du territoire, mais au profit de ce dernier.

 

 

Altavia Italia a développé différents projets de RSE ces dernières années. Peux-tu nous parler du projet d’Altavia qui t’a apporté le plus de satisfaction ou dont tu estimes qu’il a donné le plus de résultats ?

Sur un plan symbolique, une étape importante de nos débuts a été selon moi le dîner « Porte ouverte » que nous avons organisé chez Altavia. Il a été organisé suite aux attentats de Paris de 2015, quand les citoyens français ont créé le hashtag #PorteOuverte à utiliser sur les réseaux sociaux, suivi d’une adresse, pour signaler les entrées d’immeubles où se cacher pour les personnes fuyant les attentats. Nous avons organisé un dîner appelé #PorteOuverte chez Altavia, avec des coopératives sociales et certains de nos partenaires, pour créer un espace de rencontres entre le personnel d’Altavia (collaborateurs, amis, partenaires) et un groupe de réfugiés syriens et de mineurs étrangers non accompagnés. Cette initiative a eu lieu dans le cadre d’une seule soirée, mais a pris un sens très important, de par ce qu’elle racontait et l’idée — naissante — qu’Altavia pouvait être un espace de rencontre ouvert au public.

 

#PorteOuverte a ainsi marqué les débuts d’un nouveau concept : Altavia Open qui constitue aujourd’hui pour Altavia l’un des principaux piliers. Être un espace où l’on n’exerce pas uniquement une activité professionnelle, mais où l’entreprise se construit avec son territoire, être un lieu où les gens peuvent passer du temps, venir manger et travailler, être ensemble et se sentir bien, tels sont devenus les axes fondamentaux de notre nouvelle idée de la RSE.

 

Quelques-uns des événements gratuits et ouverts au public organisés pour #AltaviaOpen dans la cour d’Altavia Italia.

 

Parallèlement à cela, nous sommes également très fiers de notre participation à « Milano Sei L’altro » : un projet de la Fondation Cariplo qui noue une alliance entre public et privé, entre secteur lucratif et non lucratif. Ce projet a été imaginé sur le principe du bien-être communautaire, sur l’idée que les entreprises puissent également être des ressources à part entière pour le territoire qui les abrite.

 

Le quatrième projet dont je souhaite parler et qui relève des projets RSE liés à notre activité principale, a été la campagne de communication « Ensemble sans murs » à destination de deux grands événements milanais (le 20 mai 2016 et le 21 juin 2017), et qui a tenté d’évoquer Milan comme une ville qui ne peut grandir que si elle ouvre ses ponts et n’érige pas de murs. Il s’agit pour nous d’une RSE « sociale » dans le sens positif du terme : nous avons travaillé ensemble pour transmettre un message dans lequel nous croyons beaucoup.

 

Un moment de la soirée « Ensemble sans Murs », dans la cour d’Altavia Italia

 

Et puis, il y a bien sûr le thème fondamental pour nous de l’environnement. La communication imprimée occupant une grande partie de nos activités, nos certifications sont régulièrement mises à jour pour garantir non seulement le reboisement des forêts pour le papier que nous utilisons, mais aussi le faible impact du processus de production en termes d’émissions de CO2.

 

En ce sens, toujours dans le cadre de l’impression, le dernier projet que je souhaite évoquer est le Positive sourcing®. Ce projet est né d’une idée de RSE intégrée, basée avant tout sur un mécanisme actif, générateur de compétences, de professionnalisme et de développement commercial : le tout, dans le but de développer des valeurs dans lesquelles nous croyons, comme l’insertion professionnelle de personnes défavorisées, en rendant cette dernière économiquement viable.

 

 

Que faisons-nous pour la RSE de nos clients ? 

Pour nous, le développement durable est une question on ne peut plus sérieuse. L’une des compétences d’Altavia Italia consiste à accompagner les détaillants dans la conception de leur stratégie de RSE. Nous l’appelons « Retail Humanization », car nous estimons stratégique de renforcer leur citoyenneté et leur conscience autour des thèmes du développement durable — en les aidant à raconter cet engagement à leurs clients — de sorte que leurs projets et leurs initiatives se transforment en avantage compétitif réel.

 

Retail Humanization : l’une des 7 propositions d’Altavia Italia

 

 

Altavia Watch

Altavia Watch lancé en Italie

Altavia Watch lancé en Italie 1079 561 Altavia

 

Fort du succès de ses versions française et anglaise, Altavia Watch se décline maintenant aussi en Italien. 

 

Altavia Watch a été créé en 2013 dans le cadre de la transformation digitale du groupe avec pour objectif d’offrir à la communauté Retail un outil de veille internationale des actualités du secteur. « Dans un marché en mouvance permanente, une plateforme telle qu’Altavia Watch permet de suivre au plus près les évolutions des habitudes d’achat et d’être au fait des dernières innovations », souligne Thierry Strickler, Market Intelligence Lead et responsable du projet. Lancé, dans un premier temps, sous la forme d’un blog, Altavia Watch est aujourd’hui présent sur Twitter, LinkedIn et Slideshare, où ses présentations totalisent plus d’un million de vues.

 

Un succès qui se décline à présent dans trois langues, avec le lancement de la version italienne du site, nourrie et animée par Altavia Italia, à travers son département dédié à l’innovation et à l’expérimentation, AltaviaLab.

 

« Nous sélectionnons les actualités les plus pertinentes pour le marché du Retail, tous secteurs confondus, en Italie et à l’international », explique Anna Casani, Responsable d’AltaviaLab.  « Nous avons également planifié l’envoi d’une Newsletter hebdomadaire en italien dès le mois de novembre. Il est d’ores et déjà possible de s’y inscrire sur le site ».

 

 

Baromètre de la Valeur Shopper AltaviaLab : plébiscite pour un commerce responsable et innovant

Baromètre de la Valeur Shopper AltaviaLab : plébiscite pour un commerce responsable et innovant 2448 1377 Altavia

enseignes italiennes barometre altavialab de la valeur shopper

 

C’est devant un parterre de deux-cent retailers qu’AltaviaLab, le département d’Altavia Italia dédié à l’innovation et à l’expérimentation, a dévoilé les résultats de l’ édition italienne du Baromètre de la Valeur Shopper. Une étude menée auprès de plus de 6.000 clients de 160 enseignes des secteurs Alimentaire,  Hightech, Maison, Bricolage, Cosmétique, Habillement, ou encore Animalerie, qui, pour la première fois, a permis de mesurer, sur la base de onze attentes fondamentales, la qualité  du lien qui unit les enseignes de la distribution et  les consommateurs italiens.

 

AtaviaLab

Pourquoi onze valeurs alors que les enseignes se battent sur trois ?

 

De tous temps, les enseignes se sont battues sur les trois valeurs fondamentales que sont le prix, le gain de  temps et la facilité à trouver les produits recherchés.  A force de se ‘’copier’’ il n’est ainsi pas étonnant de voir ces mêmes enseignes se retrouver au coude à coude sur ces critères historiques.

Or, « c’est sur d’autres critères que les nouvelles enseignes se différencient aujourd’hui,  constate Jean-Marc Mégnin, Directeur Général de ShopperMind. C’est le cas, par exemple, de Naturasi, qui se démarque sur des valeurs telles que le respect, la protection et la responsabilité ».  Des valeurs qui ont permis à l’enseigne d’arriver en tête de l’alimentaire, tous critères confondus. « Mais il est aussi intéressant  de voir qu’une enseigne traditionnelle comme Esselunga, N° 2 de ce baromètre, est très bien classée sur un critère de ‘’modernité’’ de par sa maîtrise parfaite des nouveaux outils de relation clients. Tradition et modernité font bon ménage ! ».

 

La révolution Amazon 

 

En termes d’affinités, le service Amazon est le plus apprécié par les Italiens, aussi bien pour l’alimentaire que pour l’habillement. « Pour la première fois nous avons pris soin d’inclure dans la mesure de chaque secteur la ‘’boutique’’ Amazon correspondante. Et le résultat est édifiant : sur tous les secteurs mesurés en Italie, homris le high tech où Apple est leader,  Amazon est l’enseigne préférée des Italiens. Dans ces sept catégories, d’autres pure players de l’e-commerce, tels que  Zalando ou Yoox  surperforment, au détriment des enseignes historiques ! »

 

Se sentir unique, protégé

 

Si elles ne surperforment pas sur le contrat de base, comme proposer des prix attractifs par exemple, c’est en se différenciant sur d’autres valeurs, plus « émotives » et auxquelles les consommateurs sont de plus en plus attachés, telles que le respect, la protection ou encore l’information, que des enseignes comme Chicco, Yves Rocher ou L’Erbolario  tirent leur épingle du jeu face aux géants de la distribution.

 

«Les consommateurs ont besoin de s’identifier dans les actions responsables de leurs enseignes, de sorte qu’ils en deviennent eux-mêmes les premiers ambassadeurs, explique Paolo Mamo, Président d’Altavia Italia. Dans ce processus d’identification, l’empathie joue un rôle clé dans la construction d’une relation forte conduisant à satisfaire la personne, même au cours de son expérience d’achat».

 

La technologie n’est plus une option !

 

Autre résultat marquant de l’étude : la modernité, onzième attente devenue incontournable avec la montée en puissance de la proximité et de l’accessibilité ‘’technologique’’ (applications, Web services, réseaux sociaux…)  et testée pour la première fois en Italie, est arrivée au quatrième rang des attentes, notamment dans les secteurs de l’habillement et de la maison. Cela montre l’importance croissante accordée par les consommateurs à l’innovation et aux nouveaux services liés au digital. « En résumé, les clients prennent pour acquis d’avoir accès facilement et rapidement à une large gamme de produits aux tarifs les plus compétitifs, conclut Anna Casani, Responsable d’AltaviaLab.  Ce sont les retailers les plus audacieux, les plus visionnaires, ayant le courage de proposer une offre différente, qui pourront enfin se démarquer et éviter de s’engager dans la spirale de la bataille des prix bas. »

Altavia Italia : une entreprise innovante et citoyenne

Altavia Italia : une entreprise innovante et citoyenne 2497 1404 Altavia

 

Enthousiasme, innovation, engagement social : fondée il y a plus de vingt ans, Altavia Italia regorge de projets ambitieux dignes de la plus jeune des start-up innovantes.  Rencontre avec Paolo Mamo, Président,  et Simona Lazzerini, Directrice Générale :

 

Quelle a été la genèse d’Altavia Italia ?

 

Paolo Mamo : Nous avons tous les deux intégré le groupe Altavia il y a vingt ans.  A l’époque, nous dirigions PSO, une société spécialisée dans le publishing et la communication opérationnelle, que j’avais acquise en 1992. Notre clientèle était principalement constituée de marques de design et, dans une moindre mesure, de marques de cosmétiques.

 

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre le groupe Altavia, à peine cinq ans après l’acquisition de PSO ?

 

P.M. : Pour accélérer notre croissance, nous avions besoin d’un partenaire plus grand que nous. Dans cette optique, nous avions entamé des négociations avec le groupe DDB qui, finalement, ne nous avait pas convaincus. C’est à ce moment-là qu’une amie à moi nous a appris qu’une petite société française était justement à la recherche d’un partenaire italien. Il s’agissait d’Altavia. Nous avons très rapidement rencontré Lorenzo Bertagnolio, aujourd’hui Responsable du Développement International du groupe, François Gounelle, Directeur des Opérations Europe et Philippe Finkelstein, co-fondateur. Le courant est tout de suite bien passé entre nous ! Lorsque nous nous sommes rendus dans leurs locaux, à Saint-Ouen, j’ai vu les gens et je me suis dit : «  Quelle vie, quel enthousiasme ! C’est avec cette société que je veux travailler. » Nous avons très vite intégré le groupe, à l’issue de brèves négociations. C’est ainsi qu’a commencé notre histoire avec le groupe. Une histoire globalement très positive, aussi bien du point de vue humain que professionnel.

 

Simona Lazzerini : C’était une opportunité fantastique. Nous avons monté Altavia en Italie petit à petit. Quand nous avons commencé nous étions six. Aujourd’hui nous sommes soixante-dix !

 

Quelles sont les activités d’Altavia Italia ?

 

P.M. : Le métier historique de la maison, c’est le print management. Même aujourd’hui, cette activité constitue l’essence même de l’entreprise.  En parallèle et ce, depuis le début, nous proposons également une offre de conseil.

 

S.L. : Carrefour a été le premier grand compte que nous avons acquis sur la partie conseil. A l’époque, nous ne maîtrisions pas encore les mécanismes de la grande distribution.

 

P.M. : Nous avons consacré trois mois à l’étude du secteur, nous avons invité le client et il a dit oui ! Suite à cela, nous avons continué cette activité de conseil, tout en faisant progressivement grandir notre activité de publishing. Durant les vingt dernières années, nous avons géré beaucoup de comptes de la distribution implantés en Italie !

 

Qu’est-ce qui différencie Altavia Italia de ses concurrents ?

 

S.L. : En termes d’organisation, nous nous différencions notamment par la gestion de nos équipes. Nous développons d’abord notre business et constituons ensuite des équipes en conséquence, selon les besoins de nos clients.  Cette agilité représente une véritable force pour Altavia Italia.

 

P.M. : Une croissance n’est jamais continue. Il faut comprendre les exigences du client et planifier les projets conformément à ses attentes. Lorsque nous gagnons un client, nous sommes à même d’activer tout un réseau de partenaires pour mener à bien notre mission.

 

En termes de services, notre valeur ajoutée réside également dans  notre orientation multicanale, née de l’intégration de nouvelles propositions dans notre offre, notamment digitales.

 

Le groupe Altavia est très impliqué en matière de RSE. Quelles actions responsables menez-vous sur votre territoire ?

 

P.M. : Altavia Italia nourrit un engagement social très fort, orienté vers la relation avec et entre les citoyens. A titre d’exemple, nous avons été récemment choisis pour être à la fois les bêta testeurs et les responsables de la communication de Sei l’Altro, un nouveau modèle de protection sociale communautaire, en partie financé par l’Etat, qui permet d’apporter des réponses innovantes à des questions cruciales telles que l’équilibre entre la travail, la famille  et les loisirs.

 

S.L. : Nous sommes également très impliqués dans la vie de notre quartier, le sixième arrondissement de Milan. Chaque mercredi, nous ouvrons notre terrasse au public. On peut s’installer, manger, travailler…

 

P.M. : A partir de septembre, ce sera tous les jours ! C’est une occasion incroyable pour croiser des cerveaux. Beaucoup d’entreprises du quartier ont des activités proches de la nôtre. Dans le cadre de ces déjeuners, on se rencontre, on discute !

 

 

Distreat 2016 MAY - d. Evento (1)

 

 

Pouvez-vous en dire un peu plus sur Altavia Lab, votre département dédié à l’innovation et à l’expérimentation ?

 

P.M. : Altavia Lab a été lancé il y a six ans, avec beaucoup de succès. Seulement, nous n’avions jusqu’à présent pas les ressources nécessaires pour l’alimenter. L’activité est ainsi restée dormante durant plusieurs années, jusqu’à ce que nous décidions de confier à Altavia Lab la gestion de l’activité de ShopperMind en Italie. Une relance concrétisée, entre autres, par la création d’un observatoire des tendances de la consommation et des innovations. Le succès a de nouveau été au rendez-vous avec la mise en œuvre de plusieurs projets en parallèle, dont certains se sont déjà révélés rentables !

 

Parmi les projets d’Altavia Lab, quels sont ceux qui vous tiennent le plus à cœur ?

 

P.M. : Altavia Lab coordonne un projet pour le quartier d’Isola, à Milan, un très joli secteur qui a néanmoins longtemps souffert de sa situation excentrée. Ces dernières années, Isola a bénéficié d’un renouveau et a été réintégré à la ville. Avec les commerçants du quartier, nous avons élaboré un plan pour offrir  aux usagers des aménagements comparables à ceux que l’on trouve dans les centres commerciaux.  A titre d’exemple, nous sommes en train de mettre en place un système de carte de fidélité, valable dans toute la zone. Cette carte permet également de cumuler des points pour disposer gratuitement des voitures électriques mises à disposition dans le quartier.

 

S.L. : Notre programme de Social Printing est lui aussi géré par le Lab, qui travaille avec deux imprimeries, faisant toutes-deux partie intégrante d’un centre de réinsertion sociale. Lorsque l’un de nos clients fait appel à nos services de publishing responsable, Altavia et le client contribuent au développement du projet : formation du personnel, achat de matériel ou de machines…

 

P.M. : L’autre activité phare d’Altavia Lab s’appelle « Altavia Academy ». Le projet est né de notre volonté de créer une nouvelle génération d’Altaviens . Nous nous sommes dits : « Si nous lancions un recrutement basé sur le principe de X Factor, avec des jeunes ? » Et nous avons lancé une campagne de sourcing et de recrutement pour une durée de trois mois.

 

Comment avez-vous procédé ?

 

P.M. : Nous avons présélectionné cent jeunes diplômés, tous titulaires d’un Master. Puis nous en avons sélectionné dix et leur avons proposé de bénéficier, chez Altavia, de formations théoriques et pratiques dispensées par nos collaborateurs. Les jeunes stagiaires passent une année au sein de l’entreprise en bénéficiant d’un salaire, ainsi que de nombreux avantages.  Ils sont vraiment supers, toujours enthousiastes et pleins d’idées. Ce sont des passionnés : nous sommes convaincus qu’ils vont insuffler un nouvel esprit au sein-même de l’entreprise. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que tous les dix resteront chez nous à l’issue de leur formation !

 

Altavia academy

 

 

Quels objectifs à moyen terme nourrissent ces projets innovants ?

 

P.M. : Etre nommé parmi les entreprises où il fait bon travailler ! Puis,  dans le futur, la meilleure entreprise où travailler. D’abord en Italie,  puis dans le monde (rires).

 

Un dernier mot au sujet du groupe Altavia ?

 

P.M. : Chez Altavia, il y a quelque-chose de très particulier. Il y a de cela quelque temps, nous avions invité un consultant de renom au kick off d’un séminaire des patrons. Il m’a dit : « C’est incroyable la fluidité des relations entre vous. »  J’ai répondu qu’en effet, nous étions tous très proches, à l’image d’un groupe de frères. Et il a commenté : « Cela signifie que vous avez un très bon père. ».

 

Et à mesure que notre Move2020* se précise, je suis de plus en plus convaincu que l’avenir nous réserve encore plein de belles surprises !

 

*Make our vision effective

 

shoppermind collabore avec AltaviaLab

Le Baromètre de la Valeur Shopper s’exporte en Italie

Le Baromètre de la Valeur Shopper s’exporte en Italie 1527 859 Altavia

 

Fort de son succès français, le baromètre de la Valeur Shopper ShopperMind sera lancé dès cet été en Italie.

 

Initié en France il y a plus de cinq ans par ShopperMind -l’observatoire de tendances de consommation du groupe Altavia, le Baromètre de la Valeur Shopper est la plus grande étude 100% orientée clients de la distribution. Chaque année, sont ainsi interrogés plus de 5.000 clients de 130 enseignes tous secteurs confondus, sur la base des dix attentes fondamentales constituant la Valeur Shopper.

 

Devenu un incontournable en France pour toute enseigne désireuse de créer un lien fort avec ses clients, le Baromètre de la Valeur Shopper s’exporte à présent en Italie avec pour ambition, à moyen terme, de devenir une référence à l’échelle de l’Europe. « Nous entamons les discussions avec d’autres pays Européens comme la Belgique et l’Espagne », se réjouit Jean-Marc Mégnin, Directeur Général de ShopperMind. « Et notre vœux est de le lancer aussi au Royaume-Uni dès 2017. Ce baromètre n’a pas vraiment d’équivalent pour les distributeurs. Il n’existe qu’une seule étude réellement concurrente du Baromètre de la Valeur Shopper, et sa dimension est européenne. A nous de relever le challenge avec les BUs qui veulent faire partie de ce bel objectif. »

 

Préparé en collaboration avec AltaviaLab, le département d’Altavia Italia dédié à l’innovation et à l’expérimentation, le Baromètre italien de la Valeur Shopper, dont les résultats seront annoncés en juillet prochain, permettra, pour la première fois, de connaître la perception qu’ont les clients italiens de leurs enseignes de la distribution.

 

La dernière campagne choc de Fare X Bene par Altavia Italia

La dernière campagne choc de Fare X Bene par Altavia Italia 1648 943 Altavia

 

En février dernier, Fare X Bene Onlus lançait sa dernière campagne de sensibilisation contre le sexisme et la violence envers les femmes. Cette année encore, c’est l’agence Altavia Italia que l’association a choisi pour mener le projet à bien.
Entretien avec Biba Acquati, Responsable de Communication et coordinatrice de la campagne Fare X Bene.

 

Pouvez-vous présenter brièvement Fare X Bene Onlus et nous en dire plus au sujet de leurs activités?

 

Fare X Bene Onlus est une organisation à but non lucratif qui a été créée en 2013 dans le but d’apporter une aide à la fois psychologique et juridique aux victimes de violence et d’abus, en particulier les femmes.
L’association vise également à  sensibiliser les adolescents quant  à la discrimination hommes-femmes  et le harcèlement scolaire, notamment par le biais d’interventions dans les établissements scolaires milanais.

 

Quelles actions concrètes mènent-ils pour venir en aide aux victimes de violence ?

 

Entre autres choses, ils ont financé la Soccorso Rosa, à l’hôpital San Carlo de Milan, qui est un lieu spécialement dédié aux femmes confrontées à la violence au sein de leur famille. Fare X Bene finance également les soins médicaux de Valentina Pitzalis, une jeune italienne brûlée par son mari en Sardaigne en 2011.

 

Comment avez-vous été amenés à travailler avec Fare X Bene ?

 

Nous étions en contact avec le président de l’organisation, Riccardo Perdomi, qui est aussi le vice-président de Salmoiraghi & Vigano,  une entreprise italienne de renom, spécialisée dans la fabrication et la vente de lunettes.

Altavia Italia est partenaire de Fare X Bene depuis la création de l’association en 2013. Ils nous ont choisis après avoir eu connaissance de nos précédentes campagnes de sensibilisation, pour le compte, entre autres, de Terres des Hommes et de Fai.

Outre la mise en œuvre des campagnes publicitaires, nous sommes également en charge des relations presse et de l’organisation d’événements.

 

Concentrons maintenant sur la campagne de cette année. Quel était le brief ? Comment vous est venue l’idée ?

 

Fare X Bene voulait toucher le plus grand nombre, particulièrement les adolescents.
La campagne est née de notre observation du monde réel. Nous avons décidé d’utiliser un langage cru, car il s’agit du langage avec lequel les adultes ont pour habitude de s’exprimer, y compris lorsqu’ils s’adressent aux adolescents.

 

Comment la campagne a-t-elle été accueillie par le public ?

 

Elle a été très bien accueillie, en dépit du caractère potentiellement choquant du langage utilisé dans la vidéo. La campagne a également eu un réel impact financier : elle a permis de lever environ 50.000 euros qui seront utilisés pour continuer à financer Soccorso Rosa, ainsi que leurs campagnes de sensibilisation dans les écoles.