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Semaine de la RSE 2019 : réduire les inégalités

Semaine de la RSE 2019 : réduire les inégalités 1920 1080 Altavia

 

 

C’est un rendez-vous désormais incontournable. Chaque année, durant la semaine européenne du développement durable, de nombreux événements sont organisés pour promouvoir projets et initiatives inspirantes. L’édition 2019 avait pour thème la réduction des inégalités. Ce fut pour Altavia l’occasion d’organiser sa traditionnelle semaine de la RSE, et de sensibiliser les collaborateurs aux Objectifs du Développement Durable.

Altavia soutient les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies

En France, plus de 900 projets ont été organisés, du 30 mai au 5 juin, dans toutes les régions pour faire vivre les objectifs de développement durable. Cette année, le ministère de la Transition écologique et solidaire avait placé l’événement sous le signe de la lutte contre les inégalités. « Ce thème est aussi l’un des 17 objectifs du développement durable des Nations Unies, rappelle Catherine Rehbinder directrice RSE chez Altavia. Cette semaine a été l’occasion de les (re)présenter aux collaborateurs. » Altavia s’implique en effet depuis de nombreuses années comme acteur du changement. Membre du Global Compact depuis plus de 10 ans, Altavia a atteint le plus haut niveau de distinction, le niveau Advanced, en 2018. L’entreprise soutient les objectifs de développement durable des Nations Unies, comme le détaille la COP (communication sur le progrès). « Ce document reprend toutes les actions menées par Altavia pour améliorer son impact sur la société et sur l’environnement et la manière dont le groupe soutient les objectifs de développement durable des Nations Unies » explique Catherine Rehbinder.

 

 

La réduction des inégalités au quotidien

Via son offre Positive Sourcing, Altavia favorise déjà l’insertion professionnelle des personnes en rupture de liens. Une partie de la production est confiée aux entreprises du secteur protégé et adapté, qui fournissent un emploi aux personnes souffrant d’un handicap. « Altavia fait un vrai effort pour améliorer son impact social, souligne Catherine Rehbinder. L’objectif est d’augmenter chaque année le montant des commandes passées auprès du secteur protégé et adapté mais également d’élargir notre panel en intégrant des entreprises favorisant l’inclusion professionnelle au sens large – personnes dépendantes, entreprises dirigées par des représentants des minorités ».

 

Une sensibilisation soutenue des collaborateurs est un des leviers identifiés pour améliorer notre impact. Des visites au sein d’entreprises adaptées ont été organisées pour lever certains freins et préjugés. Enfin, un Forum Positive sourcing aura lieu sur le site de St Ouen, à la rentrée prochaine, pour favoriser les échanges avec davantage d’entreprises de l’inclusion.

 

 

La semaine de la RSE chez Altavia Paris

Durant la semaine de la RSE, les collaborateurs d’Altavia Paris ont été sensibilisés aux problématiques sociales autour d’un petit déjeuner, préparé par l’ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail) « Les papillons blancs ».

 

L’association Rencontre 93, avec qui Altavia Paris collabore depuis plusieurs années, est également venue présenter le projet « Studio Traversée », sur la création de jeux vidéos en 3D, réalisé en partie grâce aux dons d’ordinateurs par Altavia Paris.

 

Un travail sur l’identité visuelle du projet a été initié au cours de cette rencontre solidaire ; un projet commun qui pourrait perdurer dans les mois à venir.

 

 

Une action globale au niveau du groupe

« Pour sensibiliser tous les collaborateurs d’Altavia aux objectifs de développement durable des Nations Unies, des panneaux explicatifs ont été diffusés dans tous les pays où nous sommes présents, conclut Catherine Rehbinder. Un Webinar a également été organisé durant lequel l’équipe RSE a présenté, à l’ensemble des ambassadeurs RSE du groupe, la manière dont pouvait être expliqué le soutien d’Altavia aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Il est important que chaque Business Unit développe sa propre identité RSE tout en suivant les actions réalisées au niveau du groupe ».

 

Une chose est sûre : si le groupe Altavia cherche à améliorer, depuis plusieurs années, son impact sur la société et sur l’environnement, son engagement en faveur du changement est plus fort chaque année.

 

 

[wproto_heading text= »Téléchargez la présentation ci-dessous et découvrez comment Altavia soutient les Objectifs du Développement Durable en tant que membre « Advanced«  du Pacte Mondiale des Nations Unies. » tag= »h4″ align= »center » header_line= »false »][vc_btn title= »Télécharger » color= »primary » size= »lg » align= »center » css_animation= »bounceIn » link= »url:https%3A%2F%2Faltavia-group.com%2Fwp-content%2FAFFICHE-ODD.pdf||target:%20_blank| »]

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ?

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ? 1600 945 Altavia

 

 

Pour toute entreprise moderne qui se respecte, la Responsabilité sociale des entreprises ou RSE, est l’un des thèmes récurrents et parmi les plus importants. Alessandro Capelli, responsable RSE chez Altavia Italia, apporte son regard expert sur le sujet.

 

Comment les attentes du marché ont-elles évolué ces dernières années ? Comment évolue la conception d’un plan de RSE ?

On a assisté ces dernières années à différents événements. Tout d’abord, nous vivons depuis 2008 la plus grande crise économique du monde contemporain : une crise qui est loin d’être passagère, et qui implique jusqu’au modèle de développement même. Les citoyens du monde occidental semblent l’avoir désormais compris. En 10 ans, cela a changé tant leur conscience en tant que consommateurs, que leur style de vie en général. Ils perçoivent une crise générée par les grands capitaux, incontrôlables dans la vie réelle : on parle de milliards gaspillés chaque jour, dans un jeu financier difficilement compréhensible pour la plupart des gens, mais qui a impact important sur le quotidien de chacun. C’est la raison pour laquelle on assiste à une montée en puissance d’entreprises capables d’établir un lien de confiance avec les consommateurs et leur territoire, à travers des actions concrètes et compréhensibles.

 

En second lieu, tous les scientifiques s’accordent à dire que notre monde est aujourd’hui en proie à une véritable crise énergétique, environnementale et sociale : et pour la première fois, cette alerte concerne notre avenir proche, celui de notre génération et de celle de nos enfants. En outre, grâce à la diffusion à grande échelle des réseaux sociaux, les gens disposent d’une forme d’accès (et donc de contrôle) plus directe aux actions des entreprises. Personne ne peut donc plus se cacher facilement derrière des politiques de « Green washing », et il y a de ce fait de moins en moins de place pour le « marketing » de la transparence et du développement durable. La question est de savoir si on a pris le train en marche ou pas. Ceux qui n’ont pas intégré le développement durable sont mal perçus et vont perdre de plus en plus de parts de marché. Donc, la vraie différence par rapport à avant, c’est qu’aujourd’hui, la RSE est un élément stratégique de développement pour toutes les entreprises.

 

Aujourd’hui, la RSE prend différentes directions, en touchant non seulement l’environnement, mais aussi la société. Dans le domaine social surtout, on note une attention accrue à tout ce qui se passe « près de chez soi » : on ne s’occupe plus seulement des crises qui frappent à l’autre bout du monde, on se concentre aussi sur des projets qui ont un impact sur le territoire local de l’entreprise.

 

 

Selon toi, une stratégie efficace de RSE est-elle plus avantageuse pour les consommateurs ou les entreprises qui la mettent en place ?

Les bonnes stratégies de RSE ne marchent que si elles profitent aux consommateurs, aux entreprises et à la planète. La RSE fonctionne quand elle est capable de bâtir des alliances. Donc, lorsque les entreprises intègrent le développement durable dans leurs processus de production, elles le font non seulement parce que c’est juste, mais aussi parce que cette vision stratégique leur permet de renforcer leur crédibilité et leur réputation en matière de développement durable, y compris sur le long terme. Les entreprises ne doivent pas opposer développement commercial et développement durable, il ne doit y avoir de prix à payer ; c’est cet élément vertueux qui doit permettre de bâtir une entreprise qui saura perdurer sur les 50 prochaines années. Vice-versa, les consommateurs qui se trouvent face à une entreprise qu’ils jugent éco-responsable, font davantage confiance à ce qu’ils consomment. Cette politique étant la nôtre depuis très longtemps, il n’y a plus de différence entre consommateur et citoyen : celui qui « consomme » est un citoyen à part entière. Et quand il achète, il le fait en sachant pertinemment que ses choix ont un impact sur le monde dans lequel il vit.

 

 

Quels sont les défis les plus importants auxquels doit se confronter la RSE ?

Je dirais que le défi fondamental, c’est que la RSE devienne la règle pour tous et pour toutes les entreprises. Ce serait bien qu’à l’avenir, la RSE devienne quelque chose de « normal » : imaginons un monde où l’expression « RSE » n’aurait même pas besoin d’exister, où les entreprises mèneraient déjà des politiques de développement durable et n’auraient plus besoin de le faire savoir. À l’avenir, le grand défi de la RSE reposera sur le concept de circularité : réussir à intégrer toutes les phases de la production dans un mécanisme d’économie circulaire, concernant tant l’impact environnemental que la capacité à générer des ressources économiques et sociales. De sorte que le développement de chaque entreprise se ne fasse pas au détriment du territoire, mais au profit de ce dernier.

 

 

Altavia Italia a développé différents projets de RSE ces dernières années. Peux-tu nous parler du projet d’Altavia qui t’a apporté le plus de satisfaction ou dont tu estimes qu’il a donné le plus de résultats ?

Sur un plan symbolique, une étape importante de nos débuts a été selon moi le dîner « Porte ouverte » que nous avons organisé chez Altavia. Il a été organisé suite aux attentats de Paris de 2015, quand les citoyens français ont créé le hashtag #PorteOuverte à utiliser sur les réseaux sociaux, suivi d’une adresse, pour signaler les entrées d’immeubles où se cacher pour les personnes fuyant les attentats. Nous avons organisé un dîner appelé #PorteOuverte chez Altavia, avec des coopératives sociales et certains de nos partenaires, pour créer un espace de rencontres entre le personnel d’Altavia (collaborateurs, amis, partenaires) et un groupe de réfugiés syriens et de mineurs étrangers non accompagnés. Cette initiative a eu lieu dans le cadre d’une seule soirée, mais a pris un sens très important, de par ce qu’elle racontait et l’idée — naissante — qu’Altavia pouvait être un espace de rencontre ouvert au public.

 

#PorteOuverte a ainsi marqué les débuts d’un nouveau concept : Altavia Open qui constitue aujourd’hui pour Altavia l’un des principaux piliers. Être un espace où l’on n’exerce pas uniquement une activité professionnelle, mais où l’entreprise se construit avec son territoire, être un lieu où les gens peuvent passer du temps, venir manger et travailler, être ensemble et se sentir bien, tels sont devenus les axes fondamentaux de notre nouvelle idée de la RSE.

 

Quelques-uns des événements gratuits et ouverts au public organisés pour #AltaviaOpen dans la cour d’Altavia Italia.

 

Parallèlement à cela, nous sommes également très fiers de notre participation à « Milano Sei L’altro » : un projet de la Fondation Cariplo qui noue une alliance entre public et privé, entre secteur lucratif et non lucratif. Ce projet a été imaginé sur le principe du bien-être communautaire, sur l’idée que les entreprises puissent également être des ressources à part entière pour le territoire qui les abrite.

 

Le quatrième projet dont je souhaite parler et qui relève des projets RSE liés à notre activité principale, a été la campagne de communication « Ensemble sans murs » à destination de deux grands événements milanais (le 20 mai 2016 et le 21 juin 2017), et qui a tenté d’évoquer Milan comme une ville qui ne peut grandir que si elle ouvre ses ponts et n’érige pas de murs. Il s’agit pour nous d’une RSE « sociale » dans le sens positif du terme : nous avons travaillé ensemble pour transmettre un message dans lequel nous croyons beaucoup.

 

Un moment de la soirée « Ensemble sans Murs », dans la cour d’Altavia Italia

 

Et puis, il y a bien sûr le thème fondamental pour nous de l’environnement. La communication imprimée occupant une grande partie de nos activités, nos certifications sont régulièrement mises à jour pour garantir non seulement le reboisement des forêts pour le papier que nous utilisons, mais aussi le faible impact du processus de production en termes d’émissions de CO2.

 

En ce sens, toujours dans le cadre de l’impression, le dernier projet que je souhaite évoquer est le Positive sourcing®. Ce projet est né d’une idée de RSE intégrée, basée avant tout sur un mécanisme actif, générateur de compétences, de professionnalisme et de développement commercial : le tout, dans le but de développer des valeurs dans lesquelles nous croyons, comme l’insertion professionnelle de personnes défavorisées, en rendant cette dernière économiquement viable.

 

 

Que faisons-nous pour la RSE de nos clients ? 

Pour nous, le développement durable est une question on ne peut plus sérieuse. L’une des compétences d’Altavia Italia consiste à accompagner les détaillants dans la conception de leur stratégie de RSE. Nous l’appelons « Retail Humanization », car nous estimons stratégique de renforcer leur citoyenneté et leur conscience autour des thèmes du développement durable — en les aidant à raconter cet engagement à leurs clients — de sorte que leurs projets et leurs initiatives se transforment en avantage compétitif réel.

 

Retail Humanization : l’une des 7 propositions d’Altavia Italia

 

 

Global Compact

Responsabilité sociétale des entreprises : Altavia atteint le niveau Advanced du Global Compact

Responsabilité sociétale des entreprises : Altavia atteint le niveau Advanced du Global Compact 1806 1039 Altavia

 

Signataire du Global Compact des Nations Unies depuis 2008, Altavia a atteint cette année le niveau Advanced, qui représente le standard de performance le plus élevé en matière de responsabilité sociétale des organisations.

Catherine Rehbinder, Directrice RSE du groupe, nous en dit plus sur ce fort engagement responsable et les actions concrètes qui seront menées à bien pour le consolider.

 

Qu’est-ce que le Global Compact et quelles sont ses missions ?

Le Global Compact a été initié en 2000 par Kofi Annan, alors Secrétaire général des Nations Unies, avec pour objectif l’adoption volontaire, par les entreprises, d’une démarche de progrès responsable, en les invitant à intégrer dans leurs stratégies et leurs activités dix principes fondamentaux relatifs aux Droits Humains, au Droit du Travail, à l’Environnement et à la Lutte contre la Corruption. Elles devront également faire la promotion de ces principes au sein de leur écosystème. Aujourd’hui, le Global Compact rassemble pas moins de 9 700 entreprises dans 170 pays, dont 1 200 en France.

 

Quand le groupe Altavia a-t-il intégré ce mouvement ?

Altavia a rejoint le Global Compact en 2008, sous l’impulsion de son Fondateur et Président directeur général, Raphaël Palti. Depuis maintenant dix ans, nous communiquons chaque année nos engagements et progrès en termes de responsabilité sociale et environnementale en publiant, sur le site du Global Compact de l’ONU, notre COP (NDLR : Communication On Progress).

 

Cette année, nous avons atteint le plus haut niveau de différenciation du Global Compact : le niveau Advanced. Seulement 8% des entreprises qualifient aujourd’hui leur COP au niveau Advanced dans le monde, dont 84 entreprises françaises à fin 2017. Nous sommes fiers de faire partie des signataires du Global Compact les plus avancés !

 

Qu’est-ce que l’atteinte du niveau Advanced implique concrètement pour Altavia, en termes d’engagements ?

Outre la publication annuelle des actions que nous menons en faveur des quatre thèmes du Global Compact, nous sommes tenus de communiquer sur la mise en œuvre de 21 critères avancés liés à la stratégie, la gouvernance, l’engagement des parties prenantes (NDLR : toutes les personnes ayant un intérêt dans les activités de l’entreprise : salariés, clients, fournisseurs, actionnaires, associations), la mise en œuvre des principes dans notre chaîne de valeur et la transparence. Cette année, nous avons également partagé dans notre COP, notre contribution aux objectifs de développement durable de l’ONU, ou ODD, adoptés en 2015 par les Nations Unies. Ils sont le fondement d’un plan d’action qui a pour ambition, d’ici à 2030, de transformer radicalement nos sociétés en assurant une transition vers un développement juste et durable.

 

Nous sommes aussi dorénavant dans l’obligation d’être évalués par un tiers extérieur. De ce fait, nous avons passé un « oral » devant le club des pairs Global Compact Advanced, qui a pu évaluer notre démarche et valider notre niveau. Un niveau qui sera consolidé à condition que nous mettions en place le plan d’action que nous avons proposé.

 

Quelles actions allez-vous mener dans le cadre de ce plan d’action ?

Les deux maître-mots du plan d’action du groupe Altavia sont la transparence et les achats responsables.

 

D’une part, nous allons mettre en place un reporting RSE, par le biais duquel nous allons mesurer l’impact de nos actions sur l’environnement, le capital humain et la société et ce, à l’échelle internationale, puisque le groupe Altavia est aujourd’hui présent dans 30 pays.

 

D’autre part, nos actions se focaliseront sur les achats responsables, qui représentent une problématique clé pour le groupe. Il est primordial pour nous de veiller à ce que notre chaîne d’approvisionnement applique les principes du Global Compact en matière Droits de l’Homme, de droit du travail, de respect de l’environnement et d’éthique des affaires.

 

Plus globalement, Altavia doit, dans les mois qui viennent, renforcer sa stratégie RSE en impliquant davantage ses parties prenantes. Cela se concrétisera, entre autres, par la possibilité prochaine, pour tous, de commenter notre COP, qui sera mise à disposition sur le site Web du groupe.

 

green cities - villes vertes

« Pour faire face à une urbanisation galopante, les villes doivent s’adapter en innovant »

« Pour faire face à une urbanisation galopante, les villes doivent s’adapter en innovant » 1680 1117 Altavia

« Villes et territoires de demain ». C’est le thème de la Semaine européenne du développement durable 2018. L’occasion pour Catherine REHBINDER, directrice RSE d’ALTAVIA, de nous présenter les Smart Cities, qui se développeront dans un futur plus si lointain. Ces villes, qui mettent en place des systèmes innovants, pour s’adapter à une forte urbanisation.

 

«  Nous sommes actuellement 7 milliards d’êtres humains sur la planète et nous serons 10 milliards en 2050. Où ? De plus en plus dans les villes ! Un véritable phénomène d’urbanisation est en effet observé : les populations migrent davantage vers les mégapoles.

 

Or les villes engloutissent 75 % des ressources de la planète et émettent 70 % des émissions de gaz à effets de serre.

 

Les modes de production, de consommation et d’exploitation des ressources doivent donc être fondamentalement et durablement modifiés.

 

Réorganiser les villes

En réponse au changement climatique et à l’urbanisation galopante, les villes doivent s’adapter, mettre en place des systèmes innovants, notamment grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Des services urbains inédits commencent à émerger, relayés par les enseignes et adoptés par les consommateurs cherchant à limiter leur empreinte sur l’environnement et améliorer leur qualité de vie. Des services, concernant différents domaines :

 

L’économie circulaire sera au cœur de la ville de demain. Les communautés vont devoir réduire, voire éviter, la production de déchets et mettre en place des systèmes de récupération efficace de valorisation des déchets.

 

L’agriculture urbaine se développe pour répondre à l’enjeu de l’approvisionnement alimentaire. C’est le  retour des fermes en ville et de la culture de potagers sur les toits. A Paris, New-York, Montréal, les avantages de l’agriculture urbaine se révèlent : fixation du carbone, maintien de la biodiversité – à ce sujet, la toute nouvelle journée mondiale des abeilles a été officiellement décrétée le 20 mai, pour souligner l’importance de ces polinisateurs ! – ; développement des circuits courts, répondant au nombre croissant de locavores…

 

Les transports, avec la mobilité intelligente. Depuis janvier 2018, la réglementation a changé : les entreprises de plus de 100 salariés sont en effet obligées de prévoir un plan de mobilité, c’est à dire analyser la manière dont se déplacent les collaborateurs et encourager les moyens alternatifs à la voiture en solo (vélo, covoiturage, transports en commun…).

 

L’habitat, dans un contexte où favoriser le vivre ensemble devient un défi essentiel. Le profil des villes est repensé, réinventée pour préserver le bien-être de ses habitants, respecter leur intimité, leur assurer un ensoleillement suffisant…

 

L’énergie. Dans certaines métropoles, naissent des éco-quartiers, où tout est repensé sur le plan de la consommation d’énergie grâce, notamment, aux compteurs communicants. Ils permettent un suivi de la consommation et des interventions à distance. Une gestion intelligente des données permettra de connaître les besoins réels des usagers et de gérer les ressources de manière optimisée. L’autoconsommation (individuelle ou collective) se développe également : produire sa propre électricité provenant des énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques notamment).

 

Dans la ville intelligente, on peut trouver des appareils de recharge pour les véhicules électriques, des systèmes d’éclairage munis de détecteurs de présence, un contrôle du niveau de remplissage des poubelles et du smart parking : trouver sa place à l’avance pour désengorger le trafic, limiter la pollution, et améliorer la qualité de vie !

 

Avec des déviances possibles

Que dire du côté plus obscur de la gestion intelligente des données ? L’open data et la surveillance pourront être assimilées pour certains, à un contrôle permanent, une perte de liberté. Un point sur lequel il convient de rester vigilants…

 

San Francisco, un modèle de ville durable

La ville américaine est devenue, en moins de 20 ans, un modèle de vie durable. Tandis qu’aux USA, le taux de recyclage des déchets ne dépasse pas les 35 %, il est de 80 % à SF.

La ville a en effet rendu la pratique obligatoire. De plus, les sacs et les bouteilles et gobelets en plastique sont interdits. Même les sacs en papier sont progressivement remplacés par les sacs en tissu, que les habitants sont invités à apporter pour faire leurs courses.

Des mesures incitatives sont également mises en place, comme la remise sur la redevance d’enlèvement des ordures, accordée aux foyers qui réduisent leur quantité de déchets non recyclables. L’impact économique de cette politique est important : le recyclage crée 10 fois plus d’emplois que l’incinération des déchets.

 

Et le retail ?

Une prise de conscience globale émerge. Le consommateur, de plus en plus conscient de l’urgence écologique, se responsabilise dans ses actes d’achat et modes de consommation. Les entreprises qui ne dépassent pas le seul objectif de faire du profit seront délaissées au profit de celles qui œuvrent pour améliorer leur impact sur la société et préserver l’environnement. La RSE devient alors un réel avantage compétitif. »

 

Comment la technologie permet aux consommateurs de court-circuiter les grandes surfaces dans leur consommation du bio

Comment la technologie permet aux consommateurs de court-circuiter les grandes surfaces dans leur consommation du bio ?

Comment la technologie permet aux consommateurs de court-circuiter les grandes surfaces dans leur consommation du bio ? 1596 1176 Altavia

 

Les consommateurs sont de plus en plus exigeants dans leur alimentation. Selon le Baromètre ANIA/Opinion Way 2015, c’est le poste de dépense sur lequel les français souhaitent le moins rogner. Ils portent d’ailleurs plus d’importance à la qualité de leur alimentation : la composition des produits et les valeurs nutritionnelles gagnent respectivement 18 et 4 points par rapport à 2013 dans l’importance des critères de sélection aux dépends du prix et de la date de péremption qui perdent respectivement 7 et 13 points par rapport à 2013. Selon l’enquête CSA Research pour l’Agence Bio publiée en Janvier 2017, 83% des français font confiance aux produits Bio. Ils sont de plus en plus à consommer Bio de manière quotidienne (10% en 2015, 15% en 2016)

 

Les grandes surfaces ont donc réagi en mettant en place une forme de proximité en point de vente au travers de l’installation et de la mise en valeur des stands de produits alimentaires (fromagerie, boucherie, poissonnerie et boulangerie). Les étals de maraichage ont également été repensées grâce à des installations permettant de promouvoir fraicheur et qualité (brumisateurs et affichettes explicatives).

 

Cependant, dans le domaine de la Bio, les grandes surfaces font face à une augmentation des circuits alternatifs, de plus en plus empruntés par les consommateurs :

 

La consommation bio en France

(Source Agence Bio/AND-I 2017)

 

1-Le problème des grandes surfaces

Selon une étude UFC-Que Choisir de 2017, le problème des grandes surfaces vis à vis de la Bio est multiple.
-Les enquêteurs ont constatés des marges beaucoup plus élevées en grande surface (+96% de marge). Soit des produits Bio 79% plus cher que leurs équivalents conventionnels.

-Une offre Bio réduite : par exemple pour les Tomates et Pommes, il est dans 43% impossible de trouver produits conventionnels et Bio dans le même magasin, et dans 23% des cas, aucun de ces deux produits n’est disponible en Bio.

 

 

2-Attentes des clients/conso

Les ménages consomment bio à 66% pour leur santé, 58% pour l’environnement, 56% pour la Qualité et le Goût. (CSA Research pour l’Agence Bio // Janvier 2017).
Ainsi ils attendent des produits sans OGM, sans arômes artificiels ni colorants, contrôlés grâce à un cahier des charges précis et des gages de contrôles, ainsi que la preuve du respect du bien-être des animaux.

 

3-Positionnement des services (les outils technos et leurs offres)

Outre-les AMAP, des services plus ouverts et représentant moins d’engagement voient le jour.

Des applications « passives » permettant de localiser les vendeurs de produits Bio aux services complets incluant jusqu’à la livraison, c’est tout un circuit alternatif qui s’organise pour satisfaire les différentes typologies de consommateurs Bio.

 

La Bio en Poche est une application qui de découvrir les lieux autour de soi qui proposent des produits bio (Magasins, Marchés, Restaurants, AMAP…) grâce à la géolocalisation du téléphone. Outre le service de géolocalisation, l’application permet également d’accéder à des recettes, du contenu ludo-éducatif ainsi que des actualités du secteur.

 

La Ruche qui dit Oui ! : chaque semaine les consommateurs inscrits peuvent passer commande des produits proposés à la vente auprès des producteurs partenaires au travers de la Ruche. Leur panier est livré dans la semaine à la Ruche de leur choix.

 

 

Bienvenue à la ferme, premier réseau de vente directe de produits fermiers et de tourisme à la ferme. Vente de produits, restauration, séjours et loisirs à la ferme, tout pour découvrir la Bio en France.

 

 

 Marchés des Producteurs de Pays est une marque des Chambres d’agriculture. Ces marchés réunissent uniquement et exclusivement des producteurs locaux, tous engagés au respect d’une charte de bonnes pratiques, garantissant ainsi au consommateur :

 

 

  • la qualité fermière des productions,
  • des produits locaux, de saison et des spécialités de pays
  • la qualité des pratiques de production et transformation,
  • un contact direct avec le producteur,
  • une transparence sur les pratiques agricoles.

 

Réguliers, saisonniers ou événementiels, ces marchés valorisent pleinement la richesse et la diversité des productions de nos terroirs et permettent ainsi d’acheter les meilleurs produits locaux « à la source ».

 

 Mon-marche.fr vous propose le plus grand choix de produits frais de première qualité, dans les meilleures conditions d’information et de service.

L’entreprise permet de faire ses courses en ligne auprès de 60 commerçants de Rungis et d’être livré chez soi.

 

 

 Baladovore permet de se géolocaliser et ainsi trouver des producteurs de produits Bio autour de vous. L’application permet de consulter leurs produits afin de trouver ce qui vous intéresse sans vous déplacer.

 

 

 4-Comment les grandes surfaces peuvent y répondre ?

Certaines grandes surfaces ont mis en place des solutions, afin d’accompagner la transition alimentaire. Au niveau du retail, voici deux exemples particulièrement intéressants :

 

COOP Italie : Développement d’une expérience interactive afin de privilégier la transparence et l’éducation.

L’enseigne de distribution Italienne a installé, dans son supermarceto del futuro, à Milan,  des miroirs interactifs qui délivrent des informations quant aux fruits et légumes : Traçabilité, saison optimale de consommation, idées de dégustations, etc. Tout y est pour rassurer les consommateurs et ajouter des strates de services simplement.

 

COOP Milano

 

McDonald’s : Education et partenariats avec des certification pour rassurer les consommateurs :

Comme le montre les dernières publicités « Parlons Simple, Parlons … », l’enseigne cherche à communiquer sur ces actions avec les producteurs locaux, bio, afin de rassurer sur la qualité de ses produits. Les certifications en fin de génériques permettent de rassurer le consommateur quant à la véracité des propos ainsi que la qualité des produits.

 

https://www.youtube.com/watch?v=bJLOdGPUON0

 

Carrefour s’engage dans la défense des semences paysannes.

Au travers de leur campagne Le Marché Interdit, l’enseigne prend position contre la loi qui interdit la vente de produits de semences paysannes. Ainsi l’enseigne se positionne directement comme acteur d’une consommation meilleur en s’engagent.

(On notera la DA qui ressemble sensiblement à celle de McDonald’s, il commence donc à y avoir une institutionnalisation du discours Bio par les acteurs Mass-Market)

 

 

Si ces exemples de réponse à « la crise » du bio dans les circuits de grande consommation, sont des exemples contextuels qui répondent aux problématiques propres des entreprises, il faut également penser à intégrer les consommateurs dans la réflexion de mise en place de solutions, afin de comprendre leurs freins, motivations mais surtout usages. Lorsqu’il en vient à l’étape « achat » du cycle de consommation, c’est une question d’usage. En s’appliquant à développer des réponses aux problématiques en adéquation avec les usages des consommateurs non seulement la transition se fait avec un minimum de frictions, mais cela permet de préempter une position de leader car offre et service seront en adéquation avec les attentes des consommateurs.

 

Par Sidney Debaque
Planneur Stratégique, Agence Cosmic

 

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Les français et la consommation responsable

Les Français et la consommation responsable

Les Français et la consommation responsable 1677 1119 Altavia

Depuis le mercredi 2 août, nous vivons à crédit. Selon un calcul réalisé par l’ONG Global Footprint Network, c’est précisément le jour du Dépassement Mondial 2017 : l’humanité a consommé autant de ressources naturelles que ce que la planète peut renouveler en une année entière.

Les Français sont de plus en plus conscients de l’urgence écologique et se familiarisent peu à peu avec les comportements responsables. Mais endosser l’effort du développement durable tout seul ? Pas question.

Le baromètre Greenflex sur la consommation responsable

Chaque année, le cabinet de conseil en solutions durables pour les entreprises Greenflex publie le baromètre « Tous acteurs ! Les Français et la consommation responsable ». Revenons sur l’édition 2017, réalisée sur un échantillon représentatif de la population française de 3800 individus âgés de 15 à 74 ans.

 

« Dans un contexte où les Français recommencent à se projeter dans l’avenir et à s’ouvrir (un peu plus) à l’autre, la consommation responsable continue de progresser mais ne s’efface pas devant la volonté de consommer tout court, annonce l’introduction du Baromètre 2017. Pour autant, les Français ne veulent pas endosser l’effort du « développement durable » seuls. Ils attendent clairement que chaque acteur de la société (Etat, industriels et marques, associations, distributeurs) porte et assume un rôle. Dans ce nouvel écosystème, leurs attentes vis-à-vis des acteurs sont plus que jamais proportionnelles à la défiance qui leur est portée : entreprises et marques en tête. »

 

La santé, premier levier

Parmi les grandes tendances 2017, Camille Lebret, Chef de projet RSE chez Altavia, retient que :

– la santé est le premier levier de consommation responsable : 45% des consommateurs achèteraient des produits respectueux de l’environnement avant tout parce qu’ils ont moins d’impact négatif sur leur santé ;

– les Français, s’ils sont de plus en plus vigilants sur la qualité des produits achetés, consomment différemment mais continuent à consommer ;

– pour 53% des Français, la consommation responsable, c’est consommer autrement : produits labellisés, locaux, bio, issus du commerce équitable…

– la confiance dans les grandes entreprises recule : en 2017, seuls 27% des Français  déclarent leur faire confiance ;

– les distributeurs (retail) sont considérés comme une alternative crédible aux enseignes spécialisées et aux grandes marques ;

 

Le sujet santé est en effet central. Le baromètre le présente comme « le sous-jacent majeur de la consommation responsable. Dans un monde perçu et ressenti comme nocif, il paraît nécessaire de préserver son capital santé, notamment par le choix de produits durables. Signe révélateur de cette tendance, la définition même du produit de qualité incarne le désir de santé. »

 

Agir, oui mais pas seuls

A la question « À votre avis, quelle importance ont les différents acteurs suivants pour agir concrètement en faveur du développement durable ? », les sondés ont placé en première position les entreprises et les marques ; en deuxième les Etats ; en troisième les individus ; et enfin, les distributeurs. Quatrième acteur du changement pour les Français (vs. 6ème en 2014, 5ème en 2016), la légitimité de ces derniers en matière de développement durable prend de l’ampleur, et concurrence celle des grandes marques.

 

 Les opportunités pour le retail

« De manière générale, le baromètre met également en évidence une nouvelle dynamique, annonce Camille Lebret. Les Français montrent, à travers leurs réponses, qu’ils sont plus optimistes, ont davantage confiance en l’avenir. Leur capacité à se projeter dans l’avenir est de retour, ce qui est une bonne nouvelle pour les enseignes, les marques et la grande distribution. »

 

Certaines enseignes ont bien compris qu’il fallait répondre présent et développent leur offre responsable. « Une Etude Opinion Way a d’ailleurs révélé que 89% des Français pensent qu’une entreprise peut être performante et avoir en même temps un impact social et environnemental positif », déclare Camille Lebret.

 

Franprix, enseigne de proximité urbaine du groupe Casino, a récemment lancé un nouveau concept, « Franprix Noé ». La boutique, qui se trouve rue Mouffetard, à Paris, est dédiée à la consommation responsable ; on y trouve des produits bios, équitables, locaux, sélectionnés pour leur qualité et leur goût. Sur la vitrine on peut lire : « Ici, chaque client peut être sûr que les produits qu’il achète entrent dans le mouvement vers une consommation plus responsable. Nous privilégions le bio et l’équitable, mais pas seulement, nous sommes aussi ouverts aux produits non labellisés qui méritent la confiance pour leur qualité et leur origine. Avant toute chose, nous défendons le goût, le sain et la joie de vivre ».

 

Carrefour Bio, de son côté, se déploie en Espagne, à Madrid. La boutique, située Calle Velarde 1, propose plus de 1 800 produits bios, sur 140 mètres carrés.

 

Aujourd’hui, chaque enseigne de la grande distribution propose à ses clients un rayon dédié au bio, principalement de produits alimentaires. D’après l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique, « la part de marché des GMS est d’environ 45 %, devant la distribution spécialisée bio (37 %), la vente directe du producteur au consommateur (13 %) et les artisans ou commerçants (5%) ».

Course des Héros 2017 : les collaborateurs du groupe Altavia courent pour soutenir l’Agence du Don en Nature

Course des Héros 2017 : les collaborateurs du groupe Altavia courent pour soutenir l’Agence du Don en Nature 957 571 Altavia

Le 18 juin dernier, le groupe Altavia participait à la Course des Héros pour soutenir l’Agence du Don en Nature dans son action auprès des plus démunis.

 

L’Agence du Don en Nature Course des Héros 20017s’est donné pour mission de lutter contre l’exclusion par le don de produits neufs. Une action en faveur des plus démunis soutenue  par Altavia depuis 8 ans, notamment à travers un mécénat de compétence.

 

Mû par sa volonté de renouveler son engagement auprès de l’Agence du Don en Nature, le groupe Altavia a participé, pour la deuxième année consécutive, à la Course des Héros au profit de l’association. Une cinquantaine de collaborateurs du groupe ont ainsi pris part à la course, qui s’est déroulée le 18 juin dernier, au Parc de Saint-Cloud, à côté de Paris.

 

Tous réunis pour soutenir l’Agence du Don en Nature !

 

«Ni la chaleur, ni l’horaire matinal n’ont eu raison de nos coureurs et marcheurs se réjouit Camille Lebret, Chef de Projet Environnement chez Altavia. Tous ont été au rendez-vous et ont fait de cette course une belle réussite. Merci à eux pour leur soutien en faveur de l’Agence du Don en Nature !»

« Il s’agissait de ma première Course des Héros, témoigne Coralie Abram-Palti, Directrice de Projets responsable des Partenariats au sein du groupe Altavia. Un grand moment fédérateur et plein de sens que je ne suis pas prête d’oublier ! Ce fut un plaisir d’accomplir ce défi sportif entourée de mes collègues et amis, tous réunis pour soutenir l’Agence du Don en Nature. »

 

Des capes aux couleurs de l’association

 

Atelier couture ERA-93

Les équipes Altavia élaborent les capes des coureurs avec l’aide de l’association ERA-93

Et c’est en arborant des capes aux couleurs de l’association que les collaborateurs Altavia ont décidé de courir en faveur des plus démunis. Des capes qui ont été confectionnées avec l’aide de l’association ERA-93 (voir ci-dessous) , basée à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis.

 

« J’ai rencontré Brigitte Léonard, bénévole au sein de l’association ERA93, au cours d’un atelier d’upcycling organisé par le collectif Prémices, explique Camille Lebret. Nous nous sommes revues à plusieurs reprises par hasard et avons échangé nos coordonnées. Brigitte m’a recontactée il y a quelques semaines pour me parler de son action de bénévole au sein de l’association ERA-93 : l’animation d’un atelier couture à l’espace de vie social Emile Cordon, à Saint-Ouen. Comme nous avions besoin de machines à coudre et de petites mains pour réaliser nos capes de super-héros, je lui ai demandé si elle accepterait de nous aider. Brigitte a motivé ses couturières et a pris en charge la préparation des capes. Deux ateliers couture ont ainsi été dédiés à la confection de nos capes ! »

 

 


 

 

ERA-93 : au plus près des  jeunes Audoniens et de leurs parents.

 

ERA-93 Brigitte Léonard

Brigitte Léonard, bénévole, anime chaque semaine un atelier couture au sein de l’EVS du quartier Emile Cordon.

Créée à Saint-Ouen en mars 2010 par un groupe de trois travailleurs sociaux, l’association ERA-93 a pour but d’accompagner les jeunes vivant dans les quartiers prioritaires par l’animation de temps éducatifs et sportifs hors temps scolaire, et  par l’organisation de séjours éducatifs et sportifs en France et à l’étranger.  « Nous nous sommes inspiré de l’attitude qu’un sportif doit avoir s’il veut évoluer pour aider les jeunes dans leur parcours scolaire », explique Al Mendes, Chargé de Projet au sein de l’association.

 

Une action qui se matérialise notamment par la pratique du Tchoukball, un sport de ballon créé en Suisse par un médecin désireux de créer un sport sans risques de blessure et facile à pratiquer. « Le contact est interdit dans ce sport, précise Al Mendes. L’esprit d’équipe et la coopération y sont indispensables. Le sport se doit avant tout d’être un jeu, et non une compétition !  De plus, les équipes sont obligatoirement mixtes. Chaque équipe est ainsi composée à la fois de filles et de garçons. »

 

Outre la réinsertion par le sport, l’association propose de nombreux ateliers à destination des jeunes et de leurs parents, tels que l’aide aux devoirs, l’accompagnement administratif, ou encore l’atelier couture, animé par Brigitte Léonard, bénévole. « Styliste de formation, j’ai tout naturellement proposé d’animer un atelier couture lorsque je me suis rapprochée d’ERA-93.  L’Atelier a lieu chaque semaine, au sein de l’Espace de Vie Social (EVS) du quartier Emile Cordon, à Saint-Ouen. »

 

ERA-93 permet également chaque année à des familles de partir en vacances : « En 2016, nous avons aidé plus de 300 familles à partir en vacances, explique Al Mendes. La plupart d’entre elles n’étaient jamais parties avant. »

 

Semaine européenne du développement durable

17 objectifs pour l’édition 2017 de la Semaine européenne du développement durable

17 objectifs pour l’édition 2017 de la Semaine européenne du développement durable 1681 899 Altavia

 

Du 30 mai au 5 juin 2017 a lieu la Semaine européenne du développement durable. Objectif ? Faciliter les différentes formes de mobilisation concrètes, individuelles et collectives, afin de promouvoir le développement durable et de sensibiliser à ses enjeux. Pour cette édition 2017, les 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies en 2015 sont à l’honneur.

 

C’est reparti pour une nouvelle Semaine Durable, durant laquelle de nombreuses manifestations sont programmées, à travers toute l’Europe. En 2016, plus de 300 000 citoyens dans 38 États membres de l’Union européenne et autres pays européens ont participé, avec 4 146 initiatives, activités et événements, dont 1 661 en France.

 

Cette année encore, un site dédié, répertorie l’ensemble des projets français – classés par thèmes ou par régions -. « A Paris, par exemple, le mouvement 1.618 ouvre un concept store sur le luxe durable à La Corderie, à Paris, du 1er au 11 juin, indique Camille Lebret, chef de projet Environnement chez Altavia. Une quinzaine de marques françaises et étrangères issues de tous les domaines de l’art de vivre (design, mobilité, gastronomie, new tech, mode, joaillerie, parfumerie…) seront présentes. A travers ses actions, 1.618 cherche à mettre en évidence que le développement durable est bien compatible avec la création, la qualité et l’esthétique. »

 

Améliorer la vie des populations, partout dans le monde

 

Pour cette édition 2017, l’objectif est de mettre en lumière les 17 objectifs de développement durable (ODD), fixés par les Nations Unies en septembre 2015, dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces 17 ODD portent les défis qui doivent permettre d’améliorer la vie des populations partout dans le monde : éradication de la pauvreté, sécurité alimentaire et agriculture durable, santé et bien-être, éducation de qualité, égalité entre les hommes et les femmes …

 

« En France, des actions sont menées par des entreprises membres du Global Compact, pour atteindre les 17 objectifs de développement durable, raconte Camille Lebret. Concernant l’éradication de la pauvreté par exemple, le groupe Essilor International, numéro un mondial de l’optique ophtalmique, a mis en place un programme de lutte contre la mauvaise vision non corrigée, appelé Vision for life. » Avec une dotation initiale de 30 millions d’euros, ce programme serait l’engagement caritatif stratégique le plus important au monde en matière de lutte contre la mauvaise vision non corrigée.

 

Autre exemple, lié à l’objectif numéro 7 «  Energies propres et d’un coût abordable », le programme d’accès à l’énergie, mené par Schneider Electric. « Aujourd’hui, près de 1,1 milliard de personnes – presque 1 personne sur 5 dans le monde – n’a pas accès à l’énergie, peut-on lire sur le site du spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes. En développant des modèles économiques inclusifs, Schneider Electric contribue à réduire la pauvreté tout en protégeant l’environnement grâce à une démarche innovante et économiquement viable. »

 

Le projet d’Armor-Lux, lié à l’objectif « Mode de consommation et production durable » est tout aussi remarquable. En 2011, l’entreprise d’origine bretonne a réussi à concevoir, à partir de bouteilles en plastiques, une veste en polyester recyclé et recyclable pour la Mairie de Paris.

 

« No impact week »

 

Durant cette semaine européenne du développement durable, l’agence Mieux organise également, pour la 3e année, la No Impact Week. « Tout est parti du blogueur américain Colin Beavan qui a expérimenté avec sa famille un mode de vie sans impact écologique pendant une année à New-York, explique Camille Lebret. Thomas Parouty, fondateur de l’agence Mieux, s’en est inspiré pour organiser au sein de son entreprise une semaine dédiée à la réduction de l’empreinte carbone. » Pour l’édition 2017, de nombreuses actions, conférences et partages d’expériences sont au programme. Pourquoi ne pas commencer par le premier défi « Pendant la semaine européenne du développement durable, je ramasse avec mes collègues au moins 1 déchet par jour ! » ? Allez, on s’y met.

 

#SDN2017 : l’Agence du Don en Nature présente le panier partage

#SDN2017 : l’Agence du Don en Nature présente le panier partage 2085 1093 Altavia

A l’occasion de la Semaine du Don en Nature, l’Agence du Don en Nature organisait, le 23 mars dernier, une soirée-débat sur le thème de la générosité. L’association en a profité pour revenir sur ses actions menées en 2016, ses projets à venir en faveur des plus démunis, et pour présenter son Rapport d’Activité 2016, réalisé et produit par Altavia.

 

L'Agence du Don en Nature présente son panier partage

Stéphanie Goujon, Directrice de l’Agence du Don en Nature, et Christian Ringuet, Président.

 

Croître pour des raisons de responsabilité, développer les partenariats avec les entreprises et se faire connaître du grand public pour récolter toujours plus de produits pour les plus démunis. Tels sont les objectifs présentés par Stéphanie Goujon, Directrice de l’Agence du Don en Nature, en introduction de la soirée débat organisée le 23 mars dernier, dans le cadre de la Semaine du Don en Nature.  Ces objectifs s’inscrivent dans la logique des actions menées en 2016. « Notre action sociale s’est beaucoup développée», se réjouit Christian Ringuet, Président de l’association.  « En 2016, nous avons récolté et redistribué 600 000 euros de produits par semaine grâce au travail mené en collaboration avec nos 130 entreprises partenaires. » Les actions conduites par l’Agence du Don en Nature ont ainsi permis de venir en aide à pas moins de 900 000 personnes.

 

En faire toujours plus

 

« Les chiffres de la précarité nous rendent modestes », relativise Christian Ringuet.  « 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Cela nous incite à en faire toujours plus ! » C’est dans cette optique que l’Agence du Don en Nature a récemment pris l’initiative d’étendre son action, en faisant campagne auprès des particuliers, avec le lancement, à l’automne dernier, du panier partage, en partenariat avec Carrefour.  Une collaboration qui ne doit rien au hasard, puisque le géant de la distribution se trouve être un partenaire de longue date. En 2016, « Carrefour a fait don de 100 000 produits à l’Agence du Don en Nature », précise Sophie Fourchy, Directrice de la Fondation Carrefour,  venue témoigner au nom du groupe.

 

Le panier partage, un concept innovant et prometteur

 

Le panier partage est né à travers Greenweez , le site e-commerce de Carrefour dédié aux produits bio. Le principe ? Lorsqu’un utilisateur fait ses courses en ligne, il a également la possibilité d’acheter un produit pour un plus démuni.

Outre son caractère innovant, le panier partage représente aussi, au vu des résultats de l’enquête réalisé par OpinionWay (voir ci-dessous), un levier de croissance prometteur en termes de dons de produits : selon l’étude, 66% des Français se disent prêts à faire un don dans le cadre d’un achat sur Internet.

 

Rapport Annuel ADN par Altavia

Le rapport d’activité 2016 de l’Agence du Don en Nature, réalisé par Altavia.

 

La soirée a également été l’occasion pour l’Agence du Don en Nature de présenter son Rapport d’Activité 2016, réalisé et produit par Altavia, partenaire de l’association depuis sa création, en 2009.

 

Altavia a également pris en charge la conception des supports de communication, tels que les kakémonos et affiches grand format.

Altavia a également pris en charge la conception des supports de communication, tels que les kakémonos et affiches grand format.

 

 


Frédéric Micheau présente les résultats de son enquête sur la générosité des Français

Frédéric Micheau présente les résultats de son enquête sur la générosité des Français

Les Français sont généreux…avec leurs proches.

Dans le cadre de la soirée débat sur le thème : « La générosité dans une société d’hyperconsommation : un paradoxe ? », Frédéric Micheau, OpinionWay, et Philippe Moati, économiste et co-Président de l’ObSoCo, sont venus présenter un état des lieux de la générosité des Français.

 

A première vue, les Français ont le cœur sur la main, puisque 83% d’entre eux se considèrent généreux, selon les résultats de l’enquête présentés par Frédéric Micheau. Mieux : 92% déclarent avoir fait preuve de générosité durant l’année écoulée, dont 52% auprès d’association par le biais de dons de produits. Mais c’est surtout auprès de leurs proches que les Français se sont montrés généreux (84%). Une tendance à la générosité « entre soi », corroborée par Philippe Moati : « 79% des Français déclarent avoir donné une fois dans l’année un objet leur appartenant. Or, la majorité d’entre eux ont donné à leur famille, ou à leurs amis. » Un phénomène somme toute à relativiser, puisque, toujours d’après l’économiste, « entre 2004 et 2014, les dons financiers ont grimpé de 4.9%, alors qu’une large majorité de personnes est encore plus encline à donner des objets ».

 

Positive Planet Awards 2016 : Remise du Positive Citizen Award à Martina Umemura par Altavia

Positive Planet Awards 2016 : Remise du Positive Citizen Award à Martina Umemura par Altavia 1463 974 Altavia
Positive planet awards

Martina Umemura entourée de ses marraines, Laura Flessel et Laura Sévénier (Crédit photo : Positive Planet)

 

Le 7 décembre dernier, s’est déroulée à Paris  la 9e édition  des Positive Planet Awards autour de Jacques Attali, en présence de nombreuses personnalités.

 

Parmi les lauréats 2016, Martina Umemura, micro-entrepreneuse allemande installée au Japon depuis près de trente ans, s’est vu remettre le Positive Citizen Award par l’escrimeuse française quintuple médaillée olympique Laura Flessel, et par Laura Sévénier, Directrice des Communications, venue soutenir la lauréate au nom du Fondateur et Président Directeur Général du groupe Altavia, Raphaël Palti.

 

En 2012, Martina Umemura a fondé Umemura Martina Kesennuma FS Atelier Co. , société spécialisée dans la production et la vente de tricot à Kesennuma, ville fortement touchée par le Tsunami de 2011, pour permettre aux victimes ayant perdu toute activité de recréer du lien en faisant du tricot ensemble.

 

« Le lien social au coeur de son projet »

 

« Altavia a choisi de soutenir le Positive Citizen Award 2016 car nous avons été touchés par le projet de Martina Umemura, explique Laura Sévénier. Face à la catastrophe de Fukushima, Martina a décidé d’agir pour le pays où sont nés ses enfants. Elle a mis le lien social au cœur de son projet, qu’elle a fait grandir par le commerce et l’entrepreneuriat, offrant un emploi à une quinzaine de femmes qui n’en avaient plus. D’un hobby cette professeur d’université, qui reconnaît elle-même n’avoir aucune expérience dans le business, a fait naître un véritable social business de fabrication et de vente de tricot. Autant de valeurs qui sont chères à Altavia et que nous voulons faire vivre. Nous espérons pouvoir l’aider à pérenniser ce projet et le faire grandir encore un peu plus. »

 

© Positive Planet