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Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ?

Une politique RSE pour votre commerce : un simple bonus ? 1600 945 Altavia

 

 

Pour toute entreprise moderne qui se respecte, la Responsabilité sociale des entreprises ou RSE, est l’un des thèmes récurrents et parmi les plus importants. Alessandro Capelli, responsable RSE chez Altavia Italia, apporte son regard expert sur le sujet.

 

Comment les attentes du marché ont-elles évolué ces dernières années ? Comment évolue la conception d’un plan de RSE ?

On a assisté ces dernières années à différents événements. Tout d’abord, nous vivons depuis 2008 la plus grande crise économique du monde contemporain : une crise qui est loin d’être passagère, et qui implique jusqu’au modèle de développement même. Les citoyens du monde occidental semblent l’avoir désormais compris. En 10 ans, cela a changé tant leur conscience en tant que consommateurs, que leur style de vie en général. Ils perçoivent une crise générée par les grands capitaux, incontrôlables dans la vie réelle : on parle de milliards gaspillés chaque jour, dans un jeu financier difficilement compréhensible pour la plupart des gens, mais qui a impact important sur le quotidien de chacun. C’est la raison pour laquelle on assiste à une montée en puissance d’entreprises capables d’établir un lien de confiance avec les consommateurs et leur territoire, à travers des actions concrètes et compréhensibles.

 

En second lieu, tous les scientifiques s’accordent à dire que notre monde est aujourd’hui en proie à une véritable crise énergétique, environnementale et sociale : et pour la première fois, cette alerte concerne notre avenir proche, celui de notre génération et de celle de nos enfants. En outre, grâce à la diffusion à grande échelle des réseaux sociaux, les gens disposent d’une forme d’accès (et donc de contrôle) plus directe aux actions des entreprises. Personne ne peut donc plus se cacher facilement derrière des politiques de « Green washing », et il y a de ce fait de moins en moins de place pour le « marketing » de la transparence et du développement durable. La question est de savoir si on a pris le train en marche ou pas. Ceux qui n’ont pas intégré le développement durable sont mal perçus et vont perdre de plus en plus de parts de marché. Donc, la vraie différence par rapport à avant, c’est qu’aujourd’hui, la RSE est un élément stratégique de développement pour toutes les entreprises.

 

Aujourd’hui, la RSE prend différentes directions, en touchant non seulement l’environnement, mais aussi la société. Dans le domaine social surtout, on note une attention accrue à tout ce qui se passe « près de chez soi » : on ne s’occupe plus seulement des crises qui frappent à l’autre bout du monde, on se concentre aussi sur des projets qui ont un impact sur le territoire local de l’entreprise.

 

 

Selon toi, une stratégie efficace de RSE est-elle plus avantageuse pour les consommateurs ou les entreprises qui la mettent en place ?

Les bonnes stratégies de RSE ne marchent que si elles profitent aux consommateurs, aux entreprises et à la planète. La RSE fonctionne quand elle est capable de bâtir des alliances. Donc, lorsque les entreprises intègrent le développement durable dans leurs processus de production, elles le font non seulement parce que c’est juste, mais aussi parce que cette vision stratégique leur permet de renforcer leur crédibilité et leur réputation en matière de développement durable, y compris sur le long terme. Les entreprises ne doivent pas opposer développement commercial et développement durable, il ne doit y avoir de prix à payer ; c’est cet élément vertueux qui doit permettre de bâtir une entreprise qui saura perdurer sur les 50 prochaines années. Vice-versa, les consommateurs qui se trouvent face à une entreprise qu’ils jugent éco-responsable, font davantage confiance à ce qu’ils consomment. Cette politique étant la nôtre depuis très longtemps, il n’y a plus de différence entre consommateur et citoyen : celui qui « consomme » est un citoyen à part entière. Et quand il achète, il le fait en sachant pertinemment que ses choix ont un impact sur le monde dans lequel il vit.

 

 

Quels sont les défis les plus importants auxquels doit se confronter la RSE ?

Je dirais que le défi fondamental, c’est que la RSE devienne la règle pour tous et pour toutes les entreprises. Ce serait bien qu’à l’avenir, la RSE devienne quelque chose de « normal » : imaginons un monde où l’expression « RSE » n’aurait même pas besoin d’exister, où les entreprises mèneraient déjà des politiques de développement durable et n’auraient plus besoin de le faire savoir. À l’avenir, le grand défi de la RSE reposera sur le concept de circularité : réussir à intégrer toutes les phases de la production dans un mécanisme d’économie circulaire, concernant tant l’impact environnemental que la capacité à générer des ressources économiques et sociales. De sorte que le développement de chaque entreprise se ne fasse pas au détriment du territoire, mais au profit de ce dernier.

 

 

Altavia Italia a développé différents projets de RSE ces dernières années. Peux-tu nous parler du projet d’Altavia qui t’a apporté le plus de satisfaction ou dont tu estimes qu’il a donné le plus de résultats ?

Sur un plan symbolique, une étape importante de nos débuts a été selon moi le dîner « Porte ouverte » que nous avons organisé chez Altavia. Il a été organisé suite aux attentats de Paris de 2015, quand les citoyens français ont créé le hashtag #PorteOuverte à utiliser sur les réseaux sociaux, suivi d’une adresse, pour signaler les entrées d’immeubles où se cacher pour les personnes fuyant les attentats. Nous avons organisé un dîner appelé #PorteOuverte chez Altavia, avec des coopératives sociales et certains de nos partenaires, pour créer un espace de rencontres entre le personnel d’Altavia (collaborateurs, amis, partenaires) et un groupe de réfugiés syriens et de mineurs étrangers non accompagnés. Cette initiative a eu lieu dans le cadre d’une seule soirée, mais a pris un sens très important, de par ce qu’elle racontait et l’idée — naissante — qu’Altavia pouvait être un espace de rencontre ouvert au public.

 

#PorteOuverte a ainsi marqué les débuts d’un nouveau concept : Altavia Open qui constitue aujourd’hui pour Altavia l’un des principaux piliers. Être un espace où l’on n’exerce pas uniquement une activité professionnelle, mais où l’entreprise se construit avec son territoire, être un lieu où les gens peuvent passer du temps, venir manger et travailler, être ensemble et se sentir bien, tels sont devenus les axes fondamentaux de notre nouvelle idée de la RSE.

 

Quelques-uns des événements gratuits et ouverts au public organisés pour #AltaviaOpen dans la cour d’Altavia Italia.

 

Parallèlement à cela, nous sommes également très fiers de notre participation à « Milano Sei L’altro » : un projet de la Fondation Cariplo qui noue une alliance entre public et privé, entre secteur lucratif et non lucratif. Ce projet a été imaginé sur le principe du bien-être communautaire, sur l’idée que les entreprises puissent également être des ressources à part entière pour le territoire qui les abrite.

 

Le quatrième projet dont je souhaite parler et qui relève des projets RSE liés à notre activité principale, a été la campagne de communication « Ensemble sans murs » à destination de deux grands événements milanais (le 20 mai 2016 et le 21 juin 2017), et qui a tenté d’évoquer Milan comme une ville qui ne peut grandir que si elle ouvre ses ponts et n’érige pas de murs. Il s’agit pour nous d’une RSE « sociale » dans le sens positif du terme : nous avons travaillé ensemble pour transmettre un message dans lequel nous croyons beaucoup.

 

Un moment de la soirée « Ensemble sans Murs », dans la cour d’Altavia Italia

 

Et puis, il y a bien sûr le thème fondamental pour nous de l’environnement. La communication imprimée occupant une grande partie de nos activités, nos certifications sont régulièrement mises à jour pour garantir non seulement le reboisement des forêts pour le papier que nous utilisons, mais aussi le faible impact du processus de production en termes d’émissions de CO2.

 

En ce sens, toujours dans le cadre de l’impression, le dernier projet que je souhaite évoquer est le Positive sourcing®. Ce projet est né d’une idée de RSE intégrée, basée avant tout sur un mécanisme actif, générateur de compétences, de professionnalisme et de développement commercial : le tout, dans le but de développer des valeurs dans lesquelles nous croyons, comme l’insertion professionnelle de personnes défavorisées, en rendant cette dernière économiquement viable.

 

 

Que faisons-nous pour la RSE de nos clients ? 

Pour nous, le développement durable est une question on ne peut plus sérieuse. L’une des compétences d’Altavia Italia consiste à accompagner les détaillants dans la conception de leur stratégie de RSE. Nous l’appelons « Retail Humanization », car nous estimons stratégique de renforcer leur citoyenneté et leur conscience autour des thèmes du développement durable — en les aidant à raconter cet engagement à leurs clients — de sorte que leurs projets et leurs initiatives se transforment en avantage compétitif réel.

 

Retail Humanization : l’une des 7 propositions d’Altavia Italia

 

 

L’agence Fil Rouge rejoint le groupe Altavia

L’agence Fil Rouge rejoint le groupe Altavia 1600 850 Altavia

Paris, le 29 octobre 2018 – L’agence de trade marketing Fil Rouge rejoint le groupe Altavia, premier groupe de communication commerciale, international et indépendant dédié au retail.

Fil Rouge accompagne les marques et enseignes avec des solutions en trade marketing depuis le conseil et la conception jusqu’au déploiement, en mariant dispositifs sur-mesure et puissance nationale. Forte de son réseau de plus de 300 merchandiseurs et techniciens, l’agence déploie les campagnes de ses clients partout en France. Fil Rouge opère notamment dans les secteurs de la santé, du luxe, de la presse, des banques & assurances et ainsi que des enseignes et grandes surfaces spécialisées. En 2017 Fil Rouge a réalisé un chiffre d’affaires de 15,7M€ et compte parmi ses principaux clients le groupe L’Oréal, la Société Générale, Samsung ou encore Luxottica. Depuis sa création en 2 000 par ses fondateurs, l’agence a connu 17 années de croissance ininterrompue. Reprise en 2012 par le fonds d’investissement Initiative & Finance et dirigée depuis par Alexandre Georgeault, Fil Rouge a poursuivi sa croissance en se structurant et en étoffant son offre de services tout en s’ouvrant à de nouveaux marchés.

 

Partageant le même ADN retail, Altavia et Fil Rouge vont développer les synergies entre leurs équipes pour créer une offre de services unique et complète: end-to-end du conseil jusqu’à l’installation en magasins. Proposée en France dans un premier temps, cette offre a vocation à se déployer à l’international.

 

Selon Alexandre Georgeault, Directeur Général de Fil Rouge: « Intégrer le groupe Altavia nous permettra de poursuivre notre projet d’apporter conseil et service de grande qualité à nos clients marques et enseignes, qui doivent pouvoir s’appuyer en toute confiance sur nous pour exécuter leur stratégie point de vente et atteindre leurs objectifs marketing et commerciaux. La dimension d’Altavia apporte les moyens de notre développement et la poursuite de notre plan d’investissement informatique ; la veille multi-marché réalisée par le réseau international d’Altavia va nous apporter toute la connaissance pour conseiller au mieux nos clients; les synergies avec les autres entités du groupe vont nous permettre d’étoffer nos services notamment liés au digital, à l’activation promotionnelle, à l’agencement. »

 

« Nous sommes très heureux d’intégrer les équipes de Fil Rouge au sein d’Altavia France. Leurs expertises et leurs savoir-faire, complémentaires aux nôtres, vont nous permettre d’élargir nos offres en couvrant de nouveaux segments de la chaîne de valeur. Ensemble, grâce à notre ADN commun et à nos synergies naturelles, nous allons gagner en capacités et en efficacité pour répondre aux enjeux de l’activation commerciale en magasins » explique Eric Borreil, Directeur Général d’Altavia France.

 

La culture du Care Commerce : marquer la différence, générer la préférence

La culture du Care Commerce : marquer la différence, générer la préférence 1678 1119 Altavia

 

La création d’une relation forte et pérenne entre un client et une marque ne peut plus se faire sans un engagement sociétal fort de la part de cette dernière. Les valeurs telles que la générosité, l’empathie ou la bienveillance occupent en effet une place très importante dans les attentes des consom’acteurs® et notamment de la jeune génération. Tour d’horizon des bonnes initiatives avec Thierry Strickler, Retail Market Intelligence Lead chez Altavia.

D’après une étude de KPMG d’octobre 2016, les valeurs telles que la générosité, l’empathie ou la bienveillance sont particulièrement appréciées par la génération des 18/25 ans. « La grande majorité des jeunes considère la générosité comme une qualité importante, voire prioritaire, commente Thierry Strickler. Des initiatives de la part de certains retailers révèlent une réelle capacité d’empathie envers les clients. Ces derniers sont considérés sans aucun préjugés, par des enseignes qui partagent avec eux une problématique et offrent des solutions. »

 

Ces initiatives favorisent la création d’une relation forte et pérenne entre la marque et ses clients. « La culture du Care est un levier de distinction, analyse Thierry Strickler L’enseigne dépasse sa fonction première de sélection et de vente de produits ou de services pour marquer la différence et générer, à terme, la préférence.  Une enseigne qui fait attention à ses collaborateurs, ses clients, son impact sociétal et environnemental va asseoir les piliers de son succès. »

 

Quelques exemples, ici et là :

  • Le suisse Migros va lancer une plateforme appelée AMIGOS, pour mettre en relation les clients entre eux. Objectif : permettre d’organiser les livraisons entre voisins. Une solution pour toutes les personnes à mobilité réduite ou celles qui manquent de temps. En contrepartie, le client-livreur recevra 7 euros pour le premier sac de courses, puis 1,70 euros par sac supplémentaire.

 

  • Dans le même esprit, le belge Colruyt a crée le réseau social d’entraide Aporto, pour les personnes à mobilité réduite, en manque de temps ou ne possédant pas de voitures. Un voisin pourra alors faire leurs courses chez Colruyt et se charger de les livrer.

 

  • A l’occasion de la Foire aux vins, Carrefour a décidé de remercier les clients ayant acheté une ou plusieurs bouteilles, en leur envoyant un mail contenant les fiches dégustation correspondantes. Ou comment renforcer les liens clients-enseigne !

 

  • Wegmans a mis en place une technologie à destination des personnes non-voyantes. Grâce à une application gratuite et la caméra du Smartphone, le client peut être guidé dans le magasin par un membre de l’équipe.

 

  • Tesco, réorganise ses magasins durant une heure, chaque semaine, afin que les personnes autistes puissent effectuer leurs courses en toute sérénité : lumière plus douce, absence de musique ou d’annonces micro … Un environnement adapté à des besoins particuliers.

 

  • Pour la 2e année consécutive, l’enseigne Bio c’est bon a proposé aux porteurs de la carte de fidélité de faire livrer gratuitement des packs d’eau à une personne âgée, durant le mois d’août. Un service permettait également de confier ses plantes vertes durant les vacances.

 

Finalement, les nouveaux services générant une relation pérenne entre une marque et ses clients sont entièrement basés sur les besoins de ces derniers. Carrefour l’a bien compris en proposant la livraison gratuite à domicile pendant 9 mois pour les femmes enceintes. De son côté, Total profitait de la canicule pour offrir un kit de survie aux bébés sur les aires d’autoroute. Les exemples sont de plus en plus nombreux. Et c’est une bonne nouvelle.

 

Altavia coach

Altavia Coach : soutenir l’innovation et dessiner le retail de demain

Altavia Coach : soutenir l’innovation et dessiner le retail de demain 2560 896 Altavia

Servir la transformation digitale du groupe, proposer les solutions les plus adaptées aux enjeux de ses clients  et accompagner des jeunes pousses innovantes dans leur développement : Altavia Coach, l’entité du groupe Altavia dédiée à l’innovation, a pour mission de dessiner le retail de demain.

 

Animé par sa volonté d’apporter à ses 300 clients, retailers et marques, les solutions les plus agiles et pertinentes pour répondre aux problématiques liées à la digitalisation du parcours client, Altavia lance Altavia Coach, entité du groupe entièrement dédiée à l’innovation dans le secteur du retail. Cette initiative s’inscrit dans la transformation digitale du groupe et  s’articule autour d’un rapprochement avec les écosystèmes les plus innovants. « L’entreprenariat est fortement ancré dans l’ADN d’Altavia, rappelle Astrid Noizat, Chief digital officer et responsable d’Altavia Coach. C’est donc tout naturellement que le groupe souhaite se structurer pour soutenir les start-up et entrepreneurs innovants». Altavia Coach s’inspire des meilleures pratiques pour accompagner les start-up dans leur développement et, par là même, créer des synergies profitables pour ses clients. L’entité s’organise autour de trois grands axes : les partenariats, l’accélération et le fonds stratégique.

 

Des solutions innovantes pour répondre aux besoins des clients

 

Fort d’un réseau de 36 agences, implantées dans 26 pays, et d’une équipe dédiée au niveau groupe, Altavia Coach réalise un sourcing international dont l’objectif est de nouer des partenariats avec des start-up et de proposer les solutions les plus adaptées aux enjeux de ses clients. « La création d’une plateforme interne, réservée aux salariés du groupe et visant à promouvoir les solutions innovantes proposées par nos start-up partenaires, permet d’ores et déjà à nos 1 500 collaborateurs à travers le monde de trouver les expertises nécessaires pour mieux répondre aux besoins de nos clients », explique Astrid Noizat. Des partenariats qui, dans le même temps,  permettent à des sociétés offrant des services BtoB dédiés au retail de compléter l’offre proposée par Altavia et de se faire connaître auprès des clients du groupe.

 

Accompagner les start-up dans leur développement commercial

 

Une implication auprès des start-up qui s’étend au-delà des accords de partenariats avec, en ce début d’année, le lancement simultané de deux programmes d’accélération au sein même des agences du groupe, à Lille et Shanghai. Et ces choix d’implantations ne sont pas le fruit du hasard : « Le site de Lille est installé au cœur du berceau du retail français, indique Eliott Tischker, Directeur des Participations et de l’Accélération au sein de l’entité. Cette situation est idéale pour développer sa start-up. Le site de Shanghai propose, quant à lui, à des jeunes pousses européennes de venir tester le marché chinois pendant six mois ». L’accélérateur Altavia Coach accompagne les start-up, aussi bien dans leur développement commercial, à travers le portefeuille clients du groupe, que dans leur déploiement à l’international, par le biais de sa présence dans 26 pays. « L’accompagnement est basé sur quatre axes : le Go to market*, le Product market fit**, le développement international et le support marketing et communication, explique Eliott Tishcker. Nous souhaitons miser sur les forces d’Altavia, notre portefeuille clients, nos experts métiers et notre connaissance approfondie de la communication pour accélérer le développement des start-up sélectionnées. Par ailleurs, dès la phase de sélection des start-up, nous impliquons nos clients, ainsi que les équipes locales, afin de les engager dans une démarche d’innovation.»

 

Créer des synergies sur le long terme

 

Enfin, le fonds corporate permet de soutenir capitalistiquement les entrepreneurs dont les offres paraissent particulièrement prometteuses. « Le fonds détient aujourd’hui cinq participations, indique Eliott Tischker. Et nous avons de fortes ambitions en 2017, puisque nous projetons de doubler ce nombre d’ici la fin de l’année. Au-delà de l’aspect financier, ce fonds comprend une réelle composante stratégique, avec pour objectif la création de synergies sur le long terme».

 

Servir la transformation digitale du groupe et de ses clients

 

Altavia Coach collabore déjà avec plus d’une vingtaine de start-up innovantes pour le retail, autour de sujets comme l’intelligence artificielle dans la relation client, l’interaction instore, le web-to-store, le social media pour les enseignes à réseaux, l’expérience instore via la réalité augmentée, la réalité virtuelle, ou encore le mapping sur objets.

«Nous avons une ambition très forte avec Altavia Coach, conclut Astrid Noizat. Ces projets servent aussi la transformation digitale du groupe, favorisent l’agilité et positionnent Altavia comme prescripteur de confiance auprès des clients. Ces derniers sont sans cesse sollicités par des propositions innovantes. C’est pourquoi nous avons à cœur de les aider à accélérer leur transformation via des solutions innovantes et fiables, en nous portant garant de la qualité desdites solutions et de leur implémentation, ainsi que du suivi et de la réussite des POC*** mis en place. »

 

* Mise en relation des start-up avec des clients pour organiser le POC et accompagnement commercial (coaching).

** Confrontation de la solution aux besoins réels du marché.

*** POC (Proof of Concept) : preuve du concept

 

Altavia Watch

Altavia Watch lancé en Italie

Altavia Watch lancé en Italie 1079 561 Altavia

 

Fort du succès de ses versions française et anglaise, Altavia Watch se décline maintenant aussi en Italien. 

 

Altavia Watch a été créé en 2013 dans le cadre de la transformation digitale du groupe avec pour objectif d’offrir à la communauté Retail un outil de veille internationale des actualités du secteur. « Dans un marché en mouvance permanente, une plateforme telle qu’Altavia Watch permet de suivre au plus près les évolutions des habitudes d’achat et d’être au fait des dernières innovations », souligne Thierry Strickler, Market Intelligence Lead et responsable du projet. Lancé, dans un premier temps, sous la forme d’un blog, Altavia Watch est aujourd’hui présent sur Twitter, LinkedIn et Slideshare, où ses présentations totalisent plus d’un million de vues.

 

Un succès qui se décline à présent dans trois langues, avec le lancement de la version italienne du site, nourrie et animée par Altavia Italia, à travers son département dédié à l’innovation et à l’expérimentation, AltaviaLab.

 

« Nous sélectionnons les actualités les plus pertinentes pour le marché du Retail, tous secteurs confondus, en Italie et à l’international », explique Anna Casani, Responsable d’AltaviaLab.  « Nous avons également planifié l’envoi d’une Newsletter hebdomadaire en italien dès le mois de novembre. Il est d’ores et déjà possible de s’y inscrire sur le site ».

 

 

Baromètre de la Valeur Shopper AltaviaLab : plébiscite pour un commerce responsable et innovant

Baromètre de la Valeur Shopper AltaviaLab : plébiscite pour un commerce responsable et innovant 2448 1377 Altavia

enseignes italiennes barometre altavialab de la valeur shopper

 

C’est devant un parterre de deux-cent retailers qu’AltaviaLab, le département d’Altavia Italia dédié à l’innovation et à l’expérimentation, a dévoilé les résultats de l’ édition italienne du Baromètre de la Valeur Shopper. Une étude menée auprès de plus de 6.000 clients de 160 enseignes des secteurs Alimentaire,  Hightech, Maison, Bricolage, Cosmétique, Habillement, ou encore Animalerie, qui, pour la première fois, a permis de mesurer, sur la base de onze attentes fondamentales, la qualité  du lien qui unit les enseignes de la distribution et  les consommateurs italiens.

 

AtaviaLab

Pourquoi onze valeurs alors que les enseignes se battent sur trois ?

 

De tous temps, les enseignes se sont battues sur les trois valeurs fondamentales que sont le prix, le gain de  temps et la facilité à trouver les produits recherchés.  A force de se ‘’copier’’ il n’est ainsi pas étonnant de voir ces mêmes enseignes se retrouver au coude à coude sur ces critères historiques.

Or, « c’est sur d’autres critères que les nouvelles enseignes se différencient aujourd’hui,  constate Jean-Marc Mégnin, Directeur Général de ShopperMind. C’est le cas, par exemple, de Naturasi, qui se démarque sur des valeurs telles que le respect, la protection et la responsabilité ».  Des valeurs qui ont permis à l’enseigne d’arriver en tête de l’alimentaire, tous critères confondus. « Mais il est aussi intéressant  de voir qu’une enseigne traditionnelle comme Esselunga, N° 2 de ce baromètre, est très bien classée sur un critère de ‘’modernité’’ de par sa maîtrise parfaite des nouveaux outils de relation clients. Tradition et modernité font bon ménage ! ».

 

La révolution Amazon 

 

En termes d’affinités, le service Amazon est le plus apprécié par les Italiens, aussi bien pour l’alimentaire que pour l’habillement. « Pour la première fois nous avons pris soin d’inclure dans la mesure de chaque secteur la ‘’boutique’’ Amazon correspondante. Et le résultat est édifiant : sur tous les secteurs mesurés en Italie, homris le high tech où Apple est leader,  Amazon est l’enseigne préférée des Italiens. Dans ces sept catégories, d’autres pure players de l’e-commerce, tels que  Zalando ou Yoox  surperforment, au détriment des enseignes historiques ! »

 

Se sentir unique, protégé

 

Si elles ne surperforment pas sur le contrat de base, comme proposer des prix attractifs par exemple, c’est en se différenciant sur d’autres valeurs, plus « émotives » et auxquelles les consommateurs sont de plus en plus attachés, telles que le respect, la protection ou encore l’information, que des enseignes comme Chicco, Yves Rocher ou L’Erbolario  tirent leur épingle du jeu face aux géants de la distribution.

 

«Les consommateurs ont besoin de s’identifier dans les actions responsables de leurs enseignes, de sorte qu’ils en deviennent eux-mêmes les premiers ambassadeurs, explique Paolo Mamo, Président d’Altavia Italia. Dans ce processus d’identification, l’empathie joue un rôle clé dans la construction d’une relation forte conduisant à satisfaire la personne, même au cours de son expérience d’achat».

 

La technologie n’est plus une option !

 

Autre résultat marquant de l’étude : la modernité, onzième attente devenue incontournable avec la montée en puissance de la proximité et de l’accessibilité ‘’technologique’’ (applications, Web services, réseaux sociaux…)  et testée pour la première fois en Italie, est arrivée au quatrième rang des attentes, notamment dans les secteurs de l’habillement et de la maison. Cela montre l’importance croissante accordée par les consommateurs à l’innovation et aux nouveaux services liés au digital. « En résumé, les clients prennent pour acquis d’avoir accès facilement et rapidement à une large gamme de produits aux tarifs les plus compétitifs, conclut Anna Casani, Responsable d’AltaviaLab.  Ce sont les retailers les plus audacieux, les plus visionnaires, ayant le courage de proposer une offre différente, qui pourront enfin se démarquer et éviter de s’engager dans la spirale de la bataille des prix bas. »

KellyDeli à la conquête du travel retail avec Altavia Pallas

KellyDeli à la conquête du travel retail avec Altavia Pallas 2560 1707 Altavia

 

Leader des kiosques de Sushi en France et en Europe avec sa marque Sushi Daily, KellyDeli part à présent à la conquête du monde avec, en ligne de mire, les gares et aéroports. Et c’est Altavia Pallas que l’entreprise a choisi pour l’accompagner dans son développement.

 

Entretien avec François Château, Directeur du Développement :

 

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ?

 

Jérôme Castaing et Kelly Choi ont fondé KellyDeli en 2010, avec l’idée d’importer, des Etats-Unis et du Japon, le concept des bars à sushis en magasin.  De cette initiative, est né « Sushi Daily », avec pour objectif de vendre les meilleurs sushis du monde !

En plein repositionnement à l’époque, Carrefour était sur le point de lancer son projet « Carrefour Planet ». Une occasion en or pour le couple d’entrepreneurs qui a alors envoyé un courrier au patron du géant de la grande distribution pour lui proposer son concept de kiosques en  hypermarché. L’idée a tout de suite plu ! C’est ainsi que, six mois plus tard, s’ouvrait le premier Kiosque Sushi  Daily dans un magasin Carrefour de l’agglomération lyonnaise. Aujourd’hui, nous sommes présents dans huit pays d’Europe avec plus de 500 kiosques !  En France, nous avons ouvert des kiosques dans pratiquement toutes les enseignes de la grande distribution.

 

Selon vous, quelle spécificité  a été déterminante dans le succès de Sushi Daily ? En quoi le concept était-il innovant ?

 

L’idée de fabriquer les sushis sur place, de A à Z, dans un es pace plutôt réduit (quinze à vingt mètres carrés). Tous les produits sont ultra-frais et arrivent à l’état brut. Par exemple, les poissons arrivent entiers et le riz est cuit et préparé sur place.

 

A présent, quels sont vos axes de développement ?

 

Notre premier objectif est d’exporter notre concept dans d’autres pays et de nouer des partenariats avec toujours plus d’enseignes.

Le second est d’aller chercher le consommateur partout où il se trouve, entre autres, par le biais du travel retail. C’est sur cet axe que nous travaillons en ce moment avec Altavia Pallas.

 

Sur quels projets de travel retail travaillez-vous ?

 

Nous avons déjà ouvert un kiosque en mai, au sein de la gare Montparnasse.  Et les chiffres dépassent déjà nos prévisions en termes de ventes ! Ce succès est notamment le fruit d’une stratégie du développement de l’offre, qui a été initiée afin d’adapter nos services aux spécificités de ce nouveau marché. A titre d’exemple, nous avons développé une gamme de produits pour le petit-déjeuner, comme des viennoiseries japonaises ou encore des jus de fruits.  Nous avons également créé une gamme de desserts et plats chauds, pour répondre aux différents besoins des voyageurs. Fort de ce premier succès en travel retail, KellyDeli travaille actuellement sur un projet de kiosque gare de Lyon. Celui-ci sera designé par Altavia Pallas. Parallèlement à cela, nous collaborons avec eux sur le projet « Sushi Daily 2.0 », qui sera notre kiosque des années  à venir !

 

Pourquoi avoir choisi Altavia Pallas pour vous accompagner dans la création de vos prochains kiosques ?

 

Nous avons choisi Altavia Pallas, d’une part, en raison du caractère innovant de leur proposition et, d’autre part, car nous recherchions un expert du design et de la communication en magasin, mais qui ne soit pas exclusivement spécialisé dans les secteurs « food » et distribution. Enfin, humainement, le courant est tout de suite passé entre nos équipes.

Et nous ne regrettons pas notre choix : ils ont su prendre en compte toutes nos contraintes et problématiques et ce, en faisant preuve d’une très grande réactivité. Julien, Zineb et Constance, avec qui nous avons travaillé, constituent une très belle équipe !

 

Quels sont les objectifs de KellyDeli à moyen et long termes ?

 

Nous souhaitons évidemment développer notre présence dans les gares, mais aussi les aéroports.  En parallèle, nous développons de nouveaux concepts dans le but de créer d’autres marques. Nous avons déjà lancé Dim Sum Daily, la version « bouchées vapeurs » de Sushi Daily. Pour l’instant, nous avons ouvert un kiosque, dans le magasin Carrefour de Montesson, dans les Yvelines.

Nous avons la chance d’avoir un ADN asiatique, ce qui nous offre énormément de possibilités en terme de R&D et de développement de nouveaux concepts.

Notre potentiel est énorme. A long terme, nous pourrions devenir le Starbucks du sushi !

 

Altavia Italia : une entreprise innovante et citoyenne

Altavia Italia : une entreprise innovante et citoyenne 2497 1404 Altavia

 

Enthousiasme, innovation, engagement social : fondée il y a plus de vingt ans, Altavia Italia regorge de projets ambitieux dignes de la plus jeune des start-up innovantes.  Rencontre avec Paolo Mamo, Président,  et Simona Lazzerini, Directrice Générale :

 

Quelle a été la genèse d’Altavia Italia ?

 

Paolo Mamo : Nous avons tous les deux intégré le groupe Altavia il y a vingt ans.  A l’époque, nous dirigions PSO, une société spécialisée dans le publishing et la communication opérationnelle, que j’avais acquise en 1992. Notre clientèle était principalement constituée de marques de design et, dans une moindre mesure, de marques de cosmétiques.

 

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre le groupe Altavia, à peine cinq ans après l’acquisition de PSO ?

 

P.M. : Pour accélérer notre croissance, nous avions besoin d’un partenaire plus grand que nous. Dans cette optique, nous avions entamé des négociations avec le groupe DDB qui, finalement, ne nous avait pas convaincus. C’est à ce moment-là qu’une amie à moi nous a appris qu’une petite société française était justement à la recherche d’un partenaire italien. Il s’agissait d’Altavia. Nous avons très rapidement rencontré Lorenzo Bertagnolio, aujourd’hui Responsable du Développement International du groupe, François Gounelle, Directeur des Opérations Europe et Philippe Finkelstein, co-fondateur. Le courant est tout de suite bien passé entre nous ! Lorsque nous nous sommes rendus dans leurs locaux, à Saint-Ouen, j’ai vu les gens et je me suis dit : «  Quelle vie, quel enthousiasme ! C’est avec cette société que je veux travailler. » Nous avons très vite intégré le groupe, à l’issue de brèves négociations. C’est ainsi qu’a commencé notre histoire avec le groupe. Une histoire globalement très positive, aussi bien du point de vue humain que professionnel.

 

Simona Lazzerini : C’était une opportunité fantastique. Nous avons monté Altavia en Italie petit à petit. Quand nous avons commencé nous étions six. Aujourd’hui nous sommes soixante-dix !

 

Quelles sont les activités d’Altavia Italia ?

 

P.M. : Le métier historique de la maison, c’est le print management. Même aujourd’hui, cette activité constitue l’essence même de l’entreprise.  En parallèle et ce, depuis le début, nous proposons également une offre de conseil.

 

S.L. : Carrefour a été le premier grand compte que nous avons acquis sur la partie conseil. A l’époque, nous ne maîtrisions pas encore les mécanismes de la grande distribution.

 

P.M. : Nous avons consacré trois mois à l’étude du secteur, nous avons invité le client et il a dit oui ! Suite à cela, nous avons continué cette activité de conseil, tout en faisant progressivement grandir notre activité de publishing. Durant les vingt dernières années, nous avons géré beaucoup de comptes de la distribution implantés en Italie !

 

Qu’est-ce qui différencie Altavia Italia de ses concurrents ?

 

S.L. : En termes d’organisation, nous nous différencions notamment par la gestion de nos équipes. Nous développons d’abord notre business et constituons ensuite des équipes en conséquence, selon les besoins de nos clients.  Cette agilité représente une véritable force pour Altavia Italia.

 

P.M. : Une croissance n’est jamais continue. Il faut comprendre les exigences du client et planifier les projets conformément à ses attentes. Lorsque nous gagnons un client, nous sommes à même d’activer tout un réseau de partenaires pour mener à bien notre mission.

 

En termes de services, notre valeur ajoutée réside également dans  notre orientation multicanale, née de l’intégration de nouvelles propositions dans notre offre, notamment digitales.

 

Le groupe Altavia est très impliqué en matière de RSE. Quelles actions responsables menez-vous sur votre territoire ?

 

P.M. : Altavia Italia nourrit un engagement social très fort, orienté vers la relation avec et entre les citoyens. A titre d’exemple, nous avons été récemment choisis pour être à la fois les bêta testeurs et les responsables de la communication de Sei l’Altro, un nouveau modèle de protection sociale communautaire, en partie financé par l’Etat, qui permet d’apporter des réponses innovantes à des questions cruciales telles que l’équilibre entre la travail, la famille  et les loisirs.

 

S.L. : Nous sommes également très impliqués dans la vie de notre quartier, le sixième arrondissement de Milan. Chaque mercredi, nous ouvrons notre terrasse au public. On peut s’installer, manger, travailler…

 

P.M. : A partir de septembre, ce sera tous les jours ! C’est une occasion incroyable pour croiser des cerveaux. Beaucoup d’entreprises du quartier ont des activités proches de la nôtre. Dans le cadre de ces déjeuners, on se rencontre, on discute !

 

 

Distreat 2016 MAY - d. Evento (1)

 

 

Pouvez-vous en dire un peu plus sur Altavia Lab, votre département dédié à l’innovation et à l’expérimentation ?

 

P.M. : Altavia Lab a été lancé il y a six ans, avec beaucoup de succès. Seulement, nous n’avions jusqu’à présent pas les ressources nécessaires pour l’alimenter. L’activité est ainsi restée dormante durant plusieurs années, jusqu’à ce que nous décidions de confier à Altavia Lab la gestion de l’activité de ShopperMind en Italie. Une relance concrétisée, entre autres, par la création d’un observatoire des tendances de la consommation et des innovations. Le succès a de nouveau été au rendez-vous avec la mise en œuvre de plusieurs projets en parallèle, dont certains se sont déjà révélés rentables !

 

Parmi les projets d’Altavia Lab, quels sont ceux qui vous tiennent le plus à cœur ?

 

P.M. : Altavia Lab coordonne un projet pour le quartier d’Isola, à Milan, un très joli secteur qui a néanmoins longtemps souffert de sa situation excentrée. Ces dernières années, Isola a bénéficié d’un renouveau et a été réintégré à la ville. Avec les commerçants du quartier, nous avons élaboré un plan pour offrir  aux usagers des aménagements comparables à ceux que l’on trouve dans les centres commerciaux.  A titre d’exemple, nous sommes en train de mettre en place un système de carte de fidélité, valable dans toute la zone. Cette carte permet également de cumuler des points pour disposer gratuitement des voitures électriques mises à disposition dans le quartier.

 

S.L. : Notre programme de Social Printing est lui aussi géré par le Lab, qui travaille avec deux imprimeries, faisant toutes-deux partie intégrante d’un centre de réinsertion sociale. Lorsque l’un de nos clients fait appel à nos services de publishing responsable, Altavia et le client contribuent au développement du projet : formation du personnel, achat de matériel ou de machines…

 

P.M. : L’autre activité phare d’Altavia Lab s’appelle « Altavia Academy ». Le projet est né de notre volonté de créer une nouvelle génération d’Altaviens . Nous nous sommes dits : « Si nous lancions un recrutement basé sur le principe de X Factor, avec des jeunes ? » Et nous avons lancé une campagne de sourcing et de recrutement pour une durée de trois mois.

 

Comment avez-vous procédé ?

 

P.M. : Nous avons présélectionné cent jeunes diplômés, tous titulaires d’un Master. Puis nous en avons sélectionné dix et leur avons proposé de bénéficier, chez Altavia, de formations théoriques et pratiques dispensées par nos collaborateurs. Les jeunes stagiaires passent une année au sein de l’entreprise en bénéficiant d’un salaire, ainsi que de nombreux avantages.  Ils sont vraiment supers, toujours enthousiastes et pleins d’idées. Ce sont des passionnés : nous sommes convaincus qu’ils vont insuffler un nouvel esprit au sein-même de l’entreprise. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que tous les dix resteront chez nous à l’issue de leur formation !

 

Altavia academy

 

 

Quels objectifs à moyen terme nourrissent ces projets innovants ?

 

P.M. : Etre nommé parmi les entreprises où il fait bon travailler ! Puis,  dans le futur, la meilleure entreprise où travailler. D’abord en Italie,  puis dans le monde (rires).

 

Un dernier mot au sujet du groupe Altavia ?

 

P.M. : Chez Altavia, il y a quelque-chose de très particulier. Il y a de cela quelque temps, nous avions invité un consultant de renom au kick off d’un séminaire des patrons. Il m’a dit : « C’est incroyable la fluidité des relations entre vous. »  J’ai répondu qu’en effet, nous étions tous très proches, à l’image d’un groupe de frères. Et il a commenté : « Cela signifie que vous avez un très bon père. ».

 

Et à mesure que notre Move2020* se précise, je suis de plus en plus convaincu que l’avenir nous réserve encore plein de belles surprises !

 

*Make our vision effective

 

Market places

Market places et cross-border commerce : quel impact sur les marques et distributeurs ?

Market places et cross-border commerce : quel impact sur les marques et distributeurs ? 2560 1440 Altavia

 

Dans le cadre de la journée e-commerce organisée par l’IFM le 7 juin dernier à Paris, Jean-Marc Mégnin, Directeur Général de ShopperMind et expert en tendances shopper, a été invité à intervenir sur le thème « Market places et Cross border commerce : peut-on éviter le débordement ? ». L’occasion de s’entretenir avec lui et d’en apprendre un peu plus sur une tendance que marques et distributeurs ne peuvent plus se permettre d’ignorer.

 

Si le concept de market place est pour beaucoup déjà familier, il n’en va pas forcément de même pour le cross-border commerce. Quelle est sa définition selon vous ?

 

Qui dit market place dit abolition des frontières, aussi bien physiques que digitales. Les market places ouvrent des boutiques de commerçants qui ne sont pas forcément implantés localement. Prenons l’exemple du site français dédié au bricolage ManoMano, [NDLR : anciennement MonEchelle.fr]. Sur sa place de marché sont référencés aussi bien des vendeurs français, qu’italiens ou espagnols, des commerçants, des e-grossistes. Et certainement des marques qui en profitent pour discounter. Tout le monde peut vendre sur une market place : retailers de tous pays, marques, y compris de distributeurs, grossistes spécialisés dans la vente online, e-retailers pure players, retailers brick and mortar…ou tout bêtement votre boutique de quartier !

 

Justement, qu’est-ce qui pousserait mon épicier de quartier à vendre sur une market place comme Amazon ?

 

Si votre épicier veut étendre son activité, deux options s’offrent à lui. Soit il ouvre son propre site, ce qui l’oblige à avoir un gros trafic pour amortir son modèle, et l’on connaît le coût de recrutement sur le web pour un commerçant… il est exorbitant. Soit il décide d’ouvrir sa boutique sur Amazon. Cela ne coûte pas cher et Amazon peut se charger de toute sa logistique. De plus, cela lui permet de pouvoir dire à ses clients : « Si tu n’as pas le temps de venir chez moi, achète sur Amazon et je te livre ! ». C’est le cas de Eataly, à New York ou à Milan, qui confie à Amazon Prime Now la livraison de ses clients en moins d’une heure.

 

Dans votre présentation, vous parlez de « débordement ». Estimez-vous que la noyade des commerçants face à la tendance cross-border commerce sera inévitable ?

 

Pendant quinze ans, les commerçants ont appris à s’armer contre le e-commerce en devenant des marchands à la fois on et offline. Mais c’était sans compter le nouveau modèle destructeur que constituent les places de marché. La population de vendeurs tiers y est très hétéroclite. Et c’est dans cet hétéroclisme que réside le danger : on y trouve toutes les catégories de produits, de n’importe quelle origine et à n’importe quel prix. La politique des prix sur les market places va ainsi être extrêmement difficile à maîtriser ! Autre conséquence de cette évolution : la possibilité pour les marques de vendre en direct.

 

Ont-elles un réel intérêt à le faire ?

 

Dans un premier temps, cela risque de les déstabiliser, notamment dans les relations qu’elles entretiennent avec leurs distributeurs historiques. Ces derniers peuvent voir d’un mauvais œil le fait que les marques décident de vendre en direct. Néanmoins, compte-tenu, justement, de la quantité et de la diversité de l’offre que ce nouveau modèle va apporter, les marques vont être obligées de passer elles-mêmes à la vente directe pour garder le contrôle ou, au moins, pour voir comment cela marche. C’est inévitable. D’autre part, les marques y voient aussi l’opportunité de ‘’reprendre la main’’ sur leurs consommateurs pour mieux les connaître et anticiper les évolutions comportementales inhérentes à la révolution digitale. Pour mener à bien cette transformation, les marques devront travailler main dans la main avec les distributeurs et ne pas choisir un canal au détriment d’un autre !

 

En tant qu’expert du retail, quel regard portez-vous, personnellement, sur les market places ?

 

Je pense que c’est un modèle excessivement intéressant. Les deux historiques, Amazon et Alibaba, sont ceux qui influencent le plus les autres. Or, leurs modèles sont complètement différents ! Amazon a une ambition en totale adéquation avec son ADN américain : devenir le plus grand hypermarché du monde et servir le client, qui a toujours été prioritaire pour les américains et qui a fini par être un peu oublié chez nous. En revanche, l’obsession de Jack Ma, adepte du Taïchi, et fondateur d’Alibaba, est d’aider le small business, les petites boutiques. Il veut pouvoir offrir au petit producteur chinois la possibilité de vendre sur la totalité du territoire chinois, voire au-delà, mais également permettre aux petites marques du monde entier de pouvoir vendre en Chine. En cela, sa démarche est plus sociale : Alibaba a cette vocation d’aider les gens à s’ouvrir sur le monde.

 

Cette différence de culture s’exprime-t-elle également dans les fonctionnalités offertes par leurs sites respectifs ?

 

Effectivement, la qualité de traitement des boutiques de marques sur Alibaba n’a rien à voir avec celle que l’on trouve sur Amazon. Sur Alibaba, on peut flâner comme dans un centre commercial virtuel ! Même lorsqu’ils font leurs courses en ligne, les chinois ont pour habitude de flâner, s’informer et comparer avant d’acheter. Les market places l’ont compris en offrant aux marques des boutiques au look and feel très « virtual store ». Cela peut d’ailleurs influencer les marques de connaître ce type de boutiques clé en main, par le biais desquelles elles peuvent s’exprimer. Lorsqu’une marque veut s’exporter en Chine, soit elle ouvre son propre site et attend patiemment d’atteindre la barre du million de clients, soit elle va sur TMall avec un accès direct à 280 millions de clients !

 

Les marques ont-elles tout de même un intérêt à ouvrir leur propre site chinois ?

 

En général, elles ouvrent à la fois leur propre site et une boutique sur TMall, à l’instar de la marque enseigne Yves Rocher, ou encore Coca-cola. Le problème avec les market places, c’est que les data clients ne vous appartiennent pas. Il faut donc jouer un peu avec les deux !

 

En conclusion, quelle sera la prochaine étape, en France, du développement du cross-border commerce ?

 

L’alimentaire. C’est ce qui va devenir crucial. On s’attendait tous à voir débarquer très rapidement, en Europe les petits camions verts Amazon Fresh. En fait, ils se donnent du temps, tout en développant déjà leur service ‘’urbain’’, Amazon Prime Now, qui propose la livraison en une heure pour 5,90€ à ses abonnés Premium à Londres, Milan, Berlin, Barcelone et Paris depuis la semaine dernière. Et lorsque l’on voit les statistiques ou les annonces en déclaratif des Français, on se rend compte qu’ils sont prêts à acheter leur alimentaire en ligne. Ils le prouvent déjà quotidiennement avec le Drive et il n’y a pas de raison que demain, Amazon ne se taille pas une part dans ce marché-là. C’est balbutiant, ils ont largement le temps.

 

shoppermind collabore avec AltaviaLab

Le Baromètre de la Valeur Shopper s’exporte en Italie

Le Baromètre de la Valeur Shopper s’exporte en Italie 1527 859 Altavia

 

Fort de son succès français, le baromètre de la Valeur Shopper ShopperMind sera lancé dès cet été en Italie.

 

Initié en France il y a plus de cinq ans par ShopperMind -l’observatoire de tendances de consommation du groupe Altavia, le Baromètre de la Valeur Shopper est la plus grande étude 100% orientée clients de la distribution. Chaque année, sont ainsi interrogés plus de 5.000 clients de 130 enseignes tous secteurs confondus, sur la base des dix attentes fondamentales constituant la Valeur Shopper.

 

Devenu un incontournable en France pour toute enseigne désireuse de créer un lien fort avec ses clients, le Baromètre de la Valeur Shopper s’exporte à présent en Italie avec pour ambition, à moyen terme, de devenir une référence à l’échelle de l’Europe. « Nous entamons les discussions avec d’autres pays Européens comme la Belgique et l’Espagne », se réjouit Jean-Marc Mégnin, Directeur Général de ShopperMind. « Et notre vœux est de le lancer aussi au Royaume-Uni dès 2017. Ce baromètre n’a pas vraiment d’équivalent pour les distributeurs. Il n’existe qu’une seule étude réellement concurrente du Baromètre de la Valeur Shopper, et sa dimension est européenne. A nous de relever le challenge avec les BUs qui veulent faire partie de ce bel objectif. »

 

Préparé en collaboration avec AltaviaLab, le département d’Altavia Italia dédié à l’innovation et à l’expérimentation, le Baromètre italien de la Valeur Shopper, dont les résultats seront annoncés en juillet prochain, permettra, pour la première fois, de connaître la perception qu’ont les clients italiens de leurs enseignes de la distribution.