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Altavia Italia : une entreprise innovante et citoyenne

Altavia Italia : une entreprise innovante et citoyenne 2497 1404 Altavia

 

Enthousiasme, innovation, engagement social : fondée il y a plus de vingt ans, Altavia Italia regorge de projets ambitieux dignes de la plus jeune des start-up innovantes.  Rencontre avec Paolo Mamo, Président,  et Simona Lazzerini, Directrice Générale :

 

Quelle a été la genèse d’Altavia Italia ?

 

Paolo Mamo : Nous avons tous les deux intégré le groupe Altavia il y a vingt ans.  A l’époque, nous dirigions PSO, une société spécialisée dans le publishing et la communication opérationnelle, que j’avais acquise en 1992. Notre clientèle était principalement constituée de marques de design et, dans une moindre mesure, de marques de cosmétiques.

 

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre le groupe Altavia, à peine cinq ans après l’acquisition de PSO ?

 

P.M. : Pour accélérer notre croissance, nous avions besoin d’un partenaire plus grand que nous. Dans cette optique, nous avions entamé des négociations avec le groupe DDB qui, finalement, ne nous avait pas convaincus. C’est à ce moment-là qu’une amie à moi nous a appris qu’une petite société française était justement à la recherche d’un partenaire italien. Il s’agissait d’Altavia. Nous avons très rapidement rencontré Lorenzo Bertagnolio, aujourd’hui Responsable du Développement International du groupe, François Gounelle, Directeur des Opérations Europe et Philippe Finkelstein, co-fondateur. Le courant est tout de suite bien passé entre nous ! Lorsque nous nous sommes rendus dans leurs locaux, à Saint-Ouen, j’ai vu les gens et je me suis dit : «  Quelle vie, quel enthousiasme ! C’est avec cette société que je veux travailler. » Nous avons très vite intégré le groupe, à l’issue de brèves négociations. C’est ainsi qu’a commencé notre histoire avec le groupe. Une histoire globalement très positive, aussi bien du point de vue humain que professionnel.

 

Simona Lazzerini : C’était une opportunité fantastique. Nous avons monté Altavia en Italie petit à petit. Quand nous avons commencé nous étions six. Aujourd’hui nous sommes soixante-dix !

 

Quelles sont les activités d’Altavia Italia ?

 

P.M. : Le métier historique de la maison, c’est le print management. Même aujourd’hui, cette activité constitue l’essence même de l’entreprise.  En parallèle et ce, depuis le début, nous proposons également une offre de conseil.

 

S.L. : Carrefour a été le premier grand compte que nous avons acquis sur la partie conseil. A l’époque, nous ne maîtrisions pas encore les mécanismes de la grande distribution.

 

P.M. : Nous avons consacré trois mois à l’étude du secteur, nous avons invité le client et il a dit oui ! Suite à cela, nous avons continué cette activité de conseil, tout en faisant progressivement grandir notre activité de publishing. Durant les vingt dernières années, nous avons géré beaucoup de comptes de la distribution implantés en Italie !

 

Qu’est-ce qui différencie Altavia Italia de ses concurrents ?

 

S.L. : En termes d’organisation, nous nous différencions notamment par la gestion de nos équipes. Nous développons d’abord notre business et constituons ensuite des équipes en conséquence, selon les besoins de nos clients.  Cette agilité représente une véritable force pour Altavia Italia.

 

P.M. : Une croissance n’est jamais continue. Il faut comprendre les exigences du client et planifier les projets conformément à ses attentes. Lorsque nous gagnons un client, nous sommes à même d’activer tout un réseau de partenaires pour mener à bien notre mission.

 

En termes de services, notre valeur ajoutée réside également dans  notre orientation multicanale, née de l’intégration de nouvelles propositions dans notre offre, notamment digitales.

 

Le groupe Altavia est très impliqué en matière de RSE. Quelles actions responsables menez-vous sur votre territoire ?

 

P.M. : Altavia Italia nourrit un engagement social très fort, orienté vers la relation avec et entre les citoyens. A titre d’exemple, nous avons été récemment choisis pour être à la fois les bêta testeurs et les responsables de la communication de Sei l’Altro, un nouveau modèle de protection sociale communautaire, en partie financé par l’Etat, qui permet d’apporter des réponses innovantes à des questions cruciales telles que l’équilibre entre la travail, la famille  et les loisirs.

 

S.L. : Nous sommes également très impliqués dans la vie de notre quartier, le sixième arrondissement de Milan. Chaque mercredi, nous ouvrons notre terrasse au public. On peut s’installer, manger, travailler…

 

P.M. : A partir de septembre, ce sera tous les jours ! C’est une occasion incroyable pour croiser des cerveaux. Beaucoup d’entreprises du quartier ont des activités proches de la nôtre. Dans le cadre de ces déjeuners, on se rencontre, on discute !

 

 

Distreat 2016 MAY - d. Evento (1)

 

 

Pouvez-vous en dire un peu plus sur Altavia Lab, votre département dédié à l’innovation et à l’expérimentation ?

 

P.M. : Altavia Lab a été lancé il y a six ans, avec beaucoup de succès. Seulement, nous n’avions jusqu’à présent pas les ressources nécessaires pour l’alimenter. L’activité est ainsi restée dormante durant plusieurs années, jusqu’à ce que nous décidions de confier à Altavia Lab la gestion de l’activité de ShopperMind en Italie. Une relance concrétisée, entre autres, par la création d’un observatoire des tendances de la consommation et des innovations. Le succès a de nouveau été au rendez-vous avec la mise en œuvre de plusieurs projets en parallèle, dont certains se sont déjà révélés rentables !

 

Parmi les projets d’Altavia Lab, quels sont ceux qui vous tiennent le plus à cœur ?

 

P.M. : Altavia Lab coordonne un projet pour le quartier d’Isola, à Milan, un très joli secteur qui a néanmoins longtemps souffert de sa situation excentrée. Ces dernières années, Isola a bénéficié d’un renouveau et a été réintégré à la ville. Avec les commerçants du quartier, nous avons élaboré un plan pour offrir  aux usagers des aménagements comparables à ceux que l’on trouve dans les centres commerciaux.  A titre d’exemple, nous sommes en train de mettre en place un système de carte de fidélité, valable dans toute la zone. Cette carte permet également de cumuler des points pour disposer gratuitement des voitures électriques mises à disposition dans le quartier.

 

S.L. : Notre programme de Social Printing est lui aussi géré par le Lab, qui travaille avec deux imprimeries, faisant toutes-deux partie intégrante d’un centre de réinsertion sociale. Lorsque l’un de nos clients fait appel à nos services de publishing responsable, Altavia et le client contribuent au développement du projet : formation du personnel, achat de matériel ou de machines…

 

P.M. : L’autre activité phare d’Altavia Lab s’appelle « Altavia Academy ». Le projet est né de notre volonté de créer une nouvelle génération d’Altaviens . Nous nous sommes dits : « Si nous lancions un recrutement basé sur le principe de X Factor, avec des jeunes ? » Et nous avons lancé une campagne de sourcing et de recrutement pour une durée de trois mois.

 

Comment avez-vous procédé ?

 

P.M. : Nous avons présélectionné cent jeunes diplômés, tous titulaires d’un Master. Puis nous en avons sélectionné dix et leur avons proposé de bénéficier, chez Altavia, de formations théoriques et pratiques dispensées par nos collaborateurs. Les jeunes stagiaires passent une année au sein de l’entreprise en bénéficiant d’un salaire, ainsi que de nombreux avantages.  Ils sont vraiment supers, toujours enthousiastes et pleins d’idées. Ce sont des passionnés : nous sommes convaincus qu’ils vont insuffler un nouvel esprit au sein-même de l’entreprise. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que tous les dix resteront chez nous à l’issue de leur formation !

 

Altavia academy

 

 

Quels objectifs à moyen terme nourrissent ces projets innovants ?

 

P.M. : Etre nommé parmi les entreprises où il fait bon travailler ! Puis,  dans le futur, la meilleure entreprise où travailler. D’abord en Italie,  puis dans le monde (rires).

 

Un dernier mot au sujet du groupe Altavia ?

 

P.M. : Chez Altavia, il y a quelque-chose de très particulier. Il y a de cela quelque temps, nous avions invité un consultant de renom au kick off d’un séminaire des patrons. Il m’a dit : « C’est incroyable la fluidité des relations entre vous. »  J’ai répondu qu’en effet, nous étions tous très proches, à l’image d’un groupe de frères. Et il a commenté : « Cela signifie que vous avez un très bon père. ».

 

Et à mesure que notre Move2020* se précise, je suis de plus en plus convaincu que l’avenir nous réserve encore plein de belles surprises !

 

*Make our vision effective

 

L'Agence du Don en Nature

L’Agence du Don en Nature fait campagne auprès du grand public.

L’Agence du Don en Nature fait campagne auprès du grand public. 1536 891 Altavia

 

L’Agence du Don en Nature signe avec Altavia et DDB°une première prise de parole forte, poignante et digne à destination du grand public.

 

Le groupe Altavia est fier d’avoir collaboré à cette première prise de parole, dans le cadre la mise en oeuvre d’une campagne d’affichage dans le métro parisien.

 

Une campagne également déclinée en digital, radio et télévision. C’est Kim Chapiron* qui a été choisi pour réaliser des films profondément réalistes avec pour parti pris créatif d’être en plans fixes face caméra, sous forme de témoignages, appuyés par une mise en scène épurée et sans artifice.

 

Depuis sept ans, l’Agence du Don en Nature se mobilise pour collecter des produits neufs non alimentaires auprès de 130 entreprises. Ainsi, récupérés les produits sont redistribués à quelques 680 associations locales présentes partout en France comme l’Armée du Salut, Le Secours Catholique, ou encore le Village d’enfants, afin de permettre aux gens dans le besoin d’avoir accès à des produits non alimentaires de nécessité courante.

 

« Start up sociale » l’Agence du Don en Nature a jusqu’alors beaucoup communiqué auprès des entreprises pour récupérer des invendus. Cette campagne lui permettra cette fois de toucher le grand public, avec pour objectif de multiplier par deux les dons d’ici trois ans.

 

https://www.youtube.com/watch?v=2wa_Gdi0zZk

 

* Réalisateur français à l’initiative du collectif Kourtrajmé (Romain Gavras, Vincent Cassel, Mathieu Kassovitz), Kim Chapiron a notamment réalisé les longs métrages Sheitan (2005) et Dog Pound (2009).

 

ShopperMind @MPV-POPAI 2016 : vers un magasin de plus en plus social

ShopperMind @MPV-POPAI 2016 : vers un magasin de plus en plus social 1965 725 Altavia

 

A l’issue du salon Marketing Point de Vente,  qui s’est déroulé du 5 au 7 avril à Paris, Jean-Marc Megnin, Directeur Général  de ShopperMind, a invité les visiteurs à repenser le magasin de demain, à travers sa conférence « De New York à Shanghai, les tendances sociétales et commerçantes 2016 ».

 

Bien au-delà de la traditionnelle liste de best practices, c’est par une approche prospectiviste du retail que le spécialiste des tendances shopper a abordé le rôle que le magasin joue aujourd’hui et devra jouer demain au sein de notre société. Une société « en mouvance permanente » selon lui, dont les commerces « sont le reflet ».  Si nous, citoyens consommateurs, sommes perpétuellement en mouvement, vers quoi tendons-nous ? Et quels sont et seront les impacts de cette évolution sur le retail ?

 

Des moments de plaisir, oui. Mais à moi, et quand je veux.

 

« Même au sein de cette société en mouvance, les citoyens recherchent des moments de plaisir à eux , estime Jean-Marc Megnin,  même pour acheter. Et si ce plaisir n’est pas au rendez-vous alors  la tentation sera de vouloir rester chez eux ou entre eux. Le digital leur offre cette possibilité, avec Amazon, par exemple, qui en profite. »

 

Quelles conséquences sur les magasins ? « On remet de l’humain car un magasin sans service ne marcherait pas.  L’une des grosses tendances actuelles dans l’alimentaire de centre-ville, explique Jean-Marc Megnin,  est de réallouer des espaces de consommation dans le magasin. Et pas seulement chez Wholefood, mais également chez … Franprix. »

 

S’il cherche effectivement des endroits où « se poser » , le consommateur d’aujourd’hui n’en est pas moins impatient : lorsqu’il ressent le besoin d’acheter un produit, il veut y avoir accès de suite !

 

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L’espace Dalloyau et le Nespresso Cube, magasin Nespresso des Champs-Elysées

Deux tendances assimilées et mises en pratique par Nespresso dans sa boutique des  Champs-Elysées qui, par le biais d’un partenariat avec le traiteur Dalloyau, donne la possibilité au client souhaitant se poser de travailler ou de se restaurer sur place. Le client impatient peut, quant à lui, acheter des capsules de café quelle que soit l’heure, grâce à une  »vending-machine » luxueuse,  le Nespresso Cube, mise à sa disposition 24h/24.

 

Singles, même en couple !

 

Qui sont ces nouveaux consommateurs, à la fois avides de repos et d’instantanéité ?

 

« Les nouvelles générations, millenials et autres digital natives », répond le patron de ShopperMind. Or, « Un millenial sur quatre ne se mariera  jamais. Et en couple aussi, on apprend à vivre en « single ». Même ensemble ! »

 

« Single, sans attaches, urbain de deuxième couronne (le centre-ville est devenu trop cher) », le millenial s’est mué en « nomade ubérisé quotidien », analyse l’expert du retail. Il va même plus loin : « Chez ShopperMind, nous sommes convaincus que la consommation se tinderise ! »

 

D’aucuns pourraient qualifier pareille analogie de saugrenue et pourtant, comme n’importe quel utilisateur de Tinder, le nouveau consommateur souhaite trouver, rapidement et simplement, une offre personnalisée, aussi bien en termes de produits que d’expérience en magasin. « Le consommateur swipe jusqu’à ce qu’il trouve le bon match avec un magasin. »

 

Le magasin sera social ou ne sera plus

 

De cette tinderisation découlent les quatre tendances-clés qui font dorénavant du rôle social, voire sociétal du magasin un passage obligé pour les retailers du monde entier :

 

  • L’impatience : quoi de mieux pour y répondre que la promesse, par exemple, de pouvoir se faire livrer le jour même ? Un service qu’il n’est pas possible d’offrir pour tous les magasins, et pourtant, rien n’est impossible pour qui veut satisfaire ses clients, comme la chaîne de magasins de produits italiens Eataly à New York, qui a confié sa livraison à… Amazon.

 

  • La simplicité : une tendance de fond parfaitement illustrée par le dernier-né des Apple Stores, à Memphis : le Genius Bar disparaît, ainsi que les ILV. Seuls les écrans sont présents sur les tables. « On peut venir uniquement pour travailler sur les ordinateurs si on le souhaite, commente Jean-Marc Megnin. Chez Apple on fait table rase de tout le superflu. Même le logo a disparu ! »

 

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Le nouveau concept Apple Store, Memphis

 

La dernière lubie du géant à la pomme ? Pas uniquement : la simplicité est devenue un maître mot pour bon nombre de retailers et restaurateurs à travers le monde. Un moyen pour eux de muer leurs points de vente en espaces de socialisation, ou encore de faciliter le parcours de leurs clients en magasin.

 

  • La personnalisation : quoi de mieux pour faire revenir un client en magasin que de le distraire ? Ce n’est pas l’anglais Selfridges qui affirmera le contraire. Personnalisation de votre pot de Nutella ou d’une bouteille de champagne avec votre photo : de quoi passer un bon moment en magasin !

 

Selfridges

Selfridges, Londres

 

  • L’expérience : vers un magasin expérientiel et émotionnel.

 

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La gamification par Kiehl’s, Hong-Kong

 

Offrir une expérience à son client peut passer par le service, comme chez Nike, qui propose un espace services à chaque étage de son flagship store. Cela peut également passer par le jeu, comme dans le magasin Kiehl’s de Hong Kong où le client peut jouer et gagner des échantillons en scannant un QR code avec son mobile via le réseau social chinois Wechat.

 

« Le commerce est à l’image de notre société, en mouvance permanente, conclut Jean-Marc Megnin. L’omnicanal n’est plus une option, il est devenu obligatoire car intégré. Le vrai canal, c’est le client ! »