© Positive Planet
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Fort du succès de ses versions française et anglaise, Altavia Watch se décline maintenant aussi en Italien.
Altavia Watch a été créé en 2013 dans le cadre de la transformation digitale du groupe avec pour objectif d’offrir à la communauté Retail un outil de veille internationale des actualités du secteur. « Dans un marché en mouvance permanente, une plateforme telle qu’Altavia Watch permet de suivre au plus près les évolutions des habitudes d’achat et d’être au fait des dernières innovations », souligne Thierry Strickler, Market Intelligence Lead et responsable du projet. Lancé, dans un premier temps, sous la forme d’un blog, Altavia Watch est aujourd’hui présent sur Twitter, LinkedIn et Slideshare, où ses présentations totalisent plus d’un million de vues.
Un succès qui se décline à présent dans trois langues, avec le lancement de la version italienne du site, nourrie et animée par Altavia Italia, à travers son département dédié à l’innovation et à l’expérimentation, AltaviaLab.
« Nous sélectionnons les actualités les plus pertinentes pour le marché du Retail, tous secteurs confondus, en Italie et à l’international », explique Anna Casani, Responsable d’AltaviaLab. « Nous avons également planifié l’envoi d’une Newsletter hebdomadaire en italien dès le mois de novembre. Il est d’ores et déjà possible de s’y inscrire sur le site ».
C’est devant un parterre de deux-cent retailers qu’AltaviaLab, le département d’Altavia Italia dédié à l’innovation et à l’expérimentation, a dévoilé les résultats de l’ édition italienne du Baromètre de la Valeur Shopper. Une étude menée auprès de plus de 6.000 clients de 160 enseignes des secteurs Alimentaire, Hightech, Maison, Bricolage, Cosmétique, Habillement, ou encore Animalerie, qui, pour la première fois, a permis de mesurer, sur la base de onze attentes fondamentales, la qualité du lien qui unit les enseignes de la distribution et les consommateurs italiens.
Pourquoi onze valeurs alors que les enseignes se battent sur trois ?
De tous temps, les enseignes se sont battues sur les trois valeurs fondamentales que sont le prix, le gain de temps et la facilité à trouver les produits recherchés. A force de se ‘’copier’’ il n’est ainsi pas étonnant de voir ces mêmes enseignes se retrouver au coude à coude sur ces critères historiques.
Or, « c’est sur d’autres critères que les nouvelles enseignes se différencient aujourd’hui, constate Jean-Marc Mégnin, Directeur Général de ShopperMind. C’est le cas, par exemple, de Naturasi, qui se démarque sur des valeurs telles que le respect, la protection et la responsabilité ». Des valeurs qui ont permis à l’enseigne d’arriver en tête de l’alimentaire, tous critères confondus. « Mais il est aussi intéressant de voir qu’une enseigne traditionnelle comme Esselunga, N° 2 de ce baromètre, est très bien classée sur un critère de ‘’modernité’’ de par sa maîtrise parfaite des nouveaux outils de relation clients. Tradition et modernité font bon ménage ! ».
La révolution Amazon
En termes d’affinités, le service Amazon est le plus apprécié par les Italiens, aussi bien pour l’alimentaire que pour l’habillement. « Pour la première fois nous avons pris soin d’inclure dans la mesure de chaque secteur la ‘’boutique’’ Amazon correspondante. Et le résultat est édifiant : sur tous les secteurs mesurés en Italie, homris le high tech où Apple est leader, Amazon est l’enseigne préférée des Italiens. Dans ces sept catégories, d’autres pure players de l’e-commerce, tels que Zalando ou Yoox surperforment, au détriment des enseignes historiques ! »
Se sentir unique, protégé
Si elles ne surperforment pas sur le contrat de base, comme proposer des prix attractifs par exemple, c’est en se différenciant sur d’autres valeurs, plus « émotives » et auxquelles les consommateurs sont de plus en plus attachés, telles que le respect, la protection ou encore l’information, que des enseignes comme Chicco, Yves Rocher ou L’Erbolario tirent leur épingle du jeu face aux géants de la distribution.
«Les consommateurs ont besoin de s’identifier dans les actions responsables de leurs enseignes, de sorte qu’ils en deviennent eux-mêmes les premiers ambassadeurs, explique Paolo Mamo, Président d’Altavia Italia. Dans ce processus d’identification, l’empathie joue un rôle clé dans la construction d’une relation forte conduisant à satisfaire la personne, même au cours de son expérience d’achat».
La technologie n’est plus une option !
Autre résultat marquant de l’étude : la modernité, onzième attente devenue incontournable avec la montée en puissance de la proximité et de l’accessibilité ‘’technologique’’ (applications, Web services, réseaux sociaux…) et testée pour la première fois en Italie, est arrivée au quatrième rang des attentes, notamment dans les secteurs de l’habillement et de la maison. Cela montre l’importance croissante accordée par les consommateurs à l’innovation et aux nouveaux services liés au digital. « En résumé, les clients prennent pour acquis d’avoir accès facilement et rapidement à une large gamme de produits aux tarifs les plus compétitifs, conclut Anna Casani, Responsable d’AltaviaLab. Ce sont les retailers les plus audacieux, les plus visionnaires, ayant le courage de proposer une offre différente, qui pourront enfin se démarquer et éviter de s’engager dans la spirale de la bataille des prix bas. »
Lors d’une journée de formation « Achats Solidaires » dispensée par le Gesat dont Altavia est partenaire, organisée dans le cadre de la démarche Positive Sourcing d’Altavia, les équipes Achats du groupe ont eu l’occasion de visiter l’Entreprise Adaptée APosit, basée à Colombes et spécialisée dans les services de reprographie et d’imprimerie.
Une opportunité pour les acheteurs de découvrir les spécificités et le fonctionnement d’une imprimerie en milieu adapté, c’est à dire employant plus de 80% de collaborateurs en situation de handicap.
Objectif : réinsertion
Créé il y a plus de 25 ans, APosit, propose des prestations de papeteries, imprimés administratifs, documents de ressources humaines, marketing et communication interne et externe. L’atelier emploie trente personnes dont huit sont détachées en entreprise « classique » : « Notre objectif est de réinsérer, tous les trois ans, 10% du personnel en milieu classique, explique Marc de Villoutreys, Directeur Commercial. A ce jour, quatre de nos employés ont pu obtenir un BEP Arts graphique via un VAE* ! ».
Une Entreprise Adaptée certes, mais une entreprise avant tout !
Soumise, comme pourrait l’être tout prestataire, à une évaluation de la part de ses clients, APosit peut se targuer de retours « en général très positifs», se félicite Laurent Delneufcourt, Directeur Adjoint. « C’est le client qui établit la grille d’évaluation sur des critères comme, par exemple, la réactivité, ou encore la concordance entre la demande initiale et le produit fini ». Cette satisfaction client s’explique, selon David Millet, Chef de Fabrication, notamment par le fait que, chez APosit, on « aime travailler le papier. Chacun s’approprie les projets ! ».
Un enthousiasme et un professionnalisme qui n’ont pas échappé aux visiteurs : « Les collaborateurs d’APosit ont le sourire et montrent volontiers leur fierté de travailler pour cette structure, note Gabrielle Des Robert, Acheteuse Print et Achats solidaires chez Altavia et co-organisatrice de la journée de formation. Comme dans toute Entreprise Adaptée de notre panel STPA (Secteur du Travail Protégé et Adapté), le professionnalisme et la satisfaction client sont un prérequis. Cette visite complétée par la formation personnalisée du Gesat est une réussite : les acheteurs se sont sentis impliqués et volontaires pour s’investir davantage dans notre démarche Positive Sourcing ! »
L’atelier est membre de l’APEI de la Boucle de Seine, qui gère vingt-trois établissements et services, accueillant 700 enfants et adultes handicapés mentaux en structures d’éducation spécialisée, d’hébergement et de travail protégé. L’association dispose de cinq établissements agréés : quatre ESAT (Les Bouleaux, Le Castel, Les Cerisiers et Les Voies du Bois) et une entreprise adaptée, APosit.
*Validation des Acquis de l’Expérience
Le 10 octobre dernier, à l’occasion de son dixième anniversaire, Ashoka France organisait une soirée au Palais Brogniart pour présenter sa promotion « entrepreneurs sociaux 2016 », ainsi que sa nouvelle brochure, produite par Altavia Paris.
C’est sous la forme d’un speed show animé par Frédéric Lopez et mis en scène par Sparknews, communauté de journalistes et entrepreneurs sociaux spécialisée dans « le journalisme de bonnes nouvelles », qu’a été présentée la promotion 2016 des Fellows Ashoka France, en présence des grands media télévision, presse et radio. Des journalistes venus en nombre pour « découvrir des histoires de vies » explique Emmanuel Moreau, France Inter, ou pour trouver « des innovations qui ont du sens », précise Dominique Nora, L’Obs.
Une soirée originale et très rythmée
Ainsi, à l’instar des aspirants chanteurs de The Voice ou encore La Nouvelle Star, les intervenants se sont vu allouer trois minutes chacun pour présenter leur projet et convaincre l’assistance. « Les journalistes présents étaient invités à « buzzer » le projet de leur choix afin d’avoir la primeur sur le sujet », explique Aurélie Zberro, Assistante Achat Papier chez Altavia.
Une soirée originale et très rythmée qui a, entre autres, permis de découvrir les initiatives sociales et innovantes de Samuel Grzybowski, fondateur de Coexister, mouvement interconvictionnel visant à promouvoir, par le biais de la « Coexistence Active », une nouvelle façon d’appréhender la diversité de religions, ou encore de Soukeyna Ndiaye Bâ, ancienne Ministre de la Coopération Décentralisée du Sénégal , Membre fondatrice de la Fédération des Femmes Entrepreneurs d’Afrique (AFWE) et Micro Fin Afric, qui, par le biais du micro-crédit, vise à lutter contre l’émigration des Sénégalais, notamment clandestine qui , déplore-t-elle, « entraîne trop souvent la mort ».
« Altavia Paris a réalisé un produit premium »
La soirée a été suivie d’un cocktail lors duquel Ashoka a présenté sa nouvelle brochure, produite par Altavia Paris en Pro bono, sous les marques de fabrique responsables du groupe, Ecopublishing® et Positive Sourcing.
« Ashoka est très content, Altavia Paris a réalisé un produit premium» se félicite Laetitia Adhémar, Directrice RSE du groupe Altavia.
« L’entrepreneuriat et la responsabilité sociétale et environnementale sont au cœur de l’ADN d’Altavia », rappelle également Louis Fraisse, Directeur Général d’Altavia Paris. « C’est donc très naturellement qu’Altavia Paris a souhaité s’associer à la production de cette nouvelle brochure pour Ashoka. Elle a été réalisée avec enthousiasme par nos équipes qui ont toujours à cœur d’utiliser des solutions innovantes et d’associer les imprimeurs du secteur Adapté et Protégé à nos opérations de production au quotidien. »
Comptant soixante-quatre pages au total, la brochure est « imprimée sur du papier Munken Kristall d’Arctic Paper, qui s’apparente à du papier de création », précise Armelle Richard, fabricante en charge du projet. « Elle se compose d’une couverture quatre pages en 240g, et de 60 pages intérieures en 100g. L’impression a été réalisée par Handiprint, une Entreprise Adaptée dont nous avons pu constater le sérieux, le professionnalisme et la réactivité. »
Leader des kiosques de Sushi en France et en Europe avec sa marque Sushi Daily, KellyDeli part à présent à la conquête du monde avec, en ligne de mire, les gares et aéroports. Et c’est Altavia Pallas que l’entreprise a choisi pour l’accompagner dans son développement.
Entretien avec François Château, Directeur du Développement :
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ?
Jérôme Castaing et Kelly Choi ont fondé KellyDeli en 2010, avec l’idée d’importer, des Etats-Unis et du Japon, le concept des bars à sushis en magasin. De cette initiative, est né « Sushi Daily », avec pour objectif de vendre les meilleurs sushis du monde !
En plein repositionnement à l’époque, Carrefour était sur le point de lancer son projet « Carrefour Planet ». Une occasion en or pour le couple d’entrepreneurs qui a alors envoyé un courrier au patron du géant de la grande distribution pour lui proposer son concept de kiosques en hypermarché. L’idée a tout de suite plu ! C’est ainsi que, six mois plus tard, s’ouvrait le premier Kiosque Sushi Daily dans un magasin Carrefour de l’agglomération lyonnaise. Aujourd’hui, nous sommes présents dans huit pays d’Europe avec plus de 500 kiosques ! En France, nous avons ouvert des kiosques dans pratiquement toutes les enseignes de la grande distribution.
Selon vous, quelle spécificité a été déterminante dans le succès de Sushi Daily ? En quoi le concept était-il innovant ?
L’idée de fabriquer les sushis sur place, de A à Z, dans un es pace plutôt réduit (quinze à vingt mètres carrés). Tous les produits sont ultra-frais et arrivent à l’état brut. Par exemple, les poissons arrivent entiers et le riz est cuit et préparé sur place.
A présent, quels sont vos axes de développement ?
Notre premier objectif est d’exporter notre concept dans d’autres pays et de nouer des partenariats avec toujours plus d’enseignes.
Le second est d’aller chercher le consommateur partout où il se trouve, entre autres, par le biais du travel retail. C’est sur cet axe que nous travaillons en ce moment avec Altavia Pallas.
Sur quels projets de travel retail travaillez-vous ?
Nous avons déjà ouvert un kiosque en mai, au sein de la gare Montparnasse. Et les chiffres dépassent déjà nos prévisions en termes de ventes ! Ce succès est notamment le fruit d’une stratégie du développement de l’offre, qui a été initiée afin d’adapter nos services aux spécificités de ce nouveau marché. A titre d’exemple, nous avons développé une gamme de produits pour le petit-déjeuner, comme des viennoiseries japonaises ou encore des jus de fruits. Nous avons également créé une gamme de desserts et plats chauds, pour répondre aux différents besoins des voyageurs. Fort de ce premier succès en travel retail, KellyDeli travaille actuellement sur un projet de kiosque gare de Lyon. Celui-ci sera designé par Altavia Pallas. Parallèlement à cela, nous collaborons avec eux sur le projet « Sushi Daily 2.0 », qui sera notre kiosque des années à venir !
Pourquoi avoir choisi Altavia Pallas pour vous accompagner dans la création de vos prochains kiosques ?
Nous avons choisi Altavia Pallas, d’une part, en raison du caractère innovant de leur proposition et, d’autre part, car nous recherchions un expert du design et de la communication en magasin, mais qui ne soit pas exclusivement spécialisé dans les secteurs « food » et distribution. Enfin, humainement, le courant est tout de suite passé entre nos équipes.
Et nous ne regrettons pas notre choix : ils ont su prendre en compte toutes nos contraintes et problématiques et ce, en faisant preuve d’une très grande réactivité. Julien, Zineb et Constance, avec qui nous avons travaillé, constituent une très belle équipe !
Quels sont les objectifs de KellyDeli à moyen et long termes ?
Nous souhaitons évidemment développer notre présence dans les gares, mais aussi les aéroports. En parallèle, nous développons de nouveaux concepts dans le but de créer d’autres marques. Nous avons déjà lancé Dim Sum Daily, la version « bouchées vapeurs » de Sushi Daily. Pour l’instant, nous avons ouvert un kiosque, dans le magasin Carrefour de Montesson, dans les Yvelines.
Nous avons la chance d’avoir un ADN asiatique, ce qui nous offre énormément de possibilités en terme de R&D et de développement de nouveaux concepts.
Notre potentiel est énorme. A long terme, nous pourrions devenir le Starbucks du sushi !
Enthousiasme, innovation, engagement social : fondée il y a plus de vingt ans, Altavia Italia regorge de projets ambitieux dignes de la plus jeune des start-up innovantes. Rencontre avec Paolo Mamo, Président, et Simona Lazzerini, Directrice Générale :
Quelle a été la genèse d’Altavia Italia ?
Paolo Mamo : Nous avons tous les deux intégré le groupe Altavia il y a vingt ans. A l’époque, nous dirigions PSO, une société spécialisée dans le publishing et la communication opérationnelle, que j’avais acquise en 1992. Notre clientèle était principalement constituée de marques de design et, dans une moindre mesure, de marques de cosmétiques.
Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre le groupe Altavia, à peine cinq ans après l’acquisition de PSO ?
P.M. : Pour accélérer notre croissance, nous avions besoin d’un partenaire plus grand que nous. Dans cette optique, nous avions entamé des négociations avec le groupe DDB qui, finalement, ne nous avait pas convaincus. C’est à ce moment-là qu’une amie à moi nous a appris qu’une petite société française était justement à la recherche d’un partenaire italien. Il s’agissait d’Altavia. Nous avons très rapidement rencontré Lorenzo Bertagnolio, aujourd’hui Responsable du Développement International du groupe, François Gounelle, Directeur des Opérations Europe et Philippe Finkelstein, co-fondateur. Le courant est tout de suite bien passé entre nous ! Lorsque nous nous sommes rendus dans leurs locaux, à Saint-Ouen, j’ai vu les gens et je me suis dit : « Quelle vie, quel enthousiasme ! C’est avec cette société que je veux travailler. » Nous avons très vite intégré le groupe, à l’issue de brèves négociations. C’est ainsi qu’a commencé notre histoire avec le groupe. Une histoire globalement très positive, aussi bien du point de vue humain que professionnel.
Simona Lazzerini : C’était une opportunité fantastique. Nous avons monté Altavia en Italie petit à petit. Quand nous avons commencé nous étions six. Aujourd’hui nous sommes soixante-dix !
Quelles sont les activités d’Altavia Italia ?
P.M. : Le métier historique de la maison, c’est le print management. Même aujourd’hui, cette activité constitue l’essence même de l’entreprise. En parallèle et ce, depuis le début, nous proposons également une offre de conseil.
S.L. : Carrefour a été le premier grand compte que nous avons acquis sur la partie conseil. A l’époque, nous ne maîtrisions pas encore les mécanismes de la grande distribution.
P.M. : Nous avons consacré trois mois à l’étude du secteur, nous avons invité le client et il a dit oui ! Suite à cela, nous avons continué cette activité de conseil, tout en faisant progressivement grandir notre activité de publishing. Durant les vingt dernières années, nous avons géré beaucoup de comptes de la distribution implantés en Italie !
Qu’est-ce qui différencie Altavia Italia de ses concurrents ?
S.L. : En termes d’organisation, nous nous différencions notamment par la gestion de nos équipes. Nous développons d’abord notre business et constituons ensuite des équipes en conséquence, selon les besoins de nos clients. Cette agilité représente une véritable force pour Altavia Italia.
P.M. : Une croissance n’est jamais continue. Il faut comprendre les exigences du client et planifier les projets conformément à ses attentes. Lorsque nous gagnons un client, nous sommes à même d’activer tout un réseau de partenaires pour mener à bien notre mission.
En termes de services, notre valeur ajoutée réside également dans notre orientation multicanale, née de l’intégration de nouvelles propositions dans notre offre, notamment digitales.
Le groupe Altavia est très impliqué en matière de RSE. Quelles actions responsables menez-vous sur votre territoire ?
P.M. : Altavia Italia nourrit un engagement social très fort, orienté vers la relation avec et entre les citoyens. A titre d’exemple, nous avons été récemment choisis pour être à la fois les bêta testeurs et les responsables de la communication de Sei l’Altro, un nouveau modèle de protection sociale communautaire, en partie financé par l’Etat, qui permet d’apporter des réponses innovantes à des questions cruciales telles que l’équilibre entre la travail, la famille et les loisirs.
S.L. : Nous sommes également très impliqués dans la vie de notre quartier, le sixième arrondissement de Milan. Chaque mercredi, nous ouvrons notre terrasse au public. On peut s’installer, manger, travailler…
P.M. : A partir de septembre, ce sera tous les jours ! C’est une occasion incroyable pour croiser des cerveaux. Beaucoup d’entreprises du quartier ont des activités proches de la nôtre. Dans le cadre de ces déjeuners, on se rencontre, on discute !
Pouvez-vous en dire un peu plus sur Altavia Lab, votre département dédié à l’innovation et à l’expérimentation ?
P.M. : Altavia Lab a été lancé il y a six ans, avec beaucoup de succès. Seulement, nous n’avions jusqu’à présent pas les ressources nécessaires pour l’alimenter. L’activité est ainsi restée dormante durant plusieurs années, jusqu’à ce que nous décidions de confier à Altavia Lab la gestion de l’activité de ShopperMind en Italie. Une relance concrétisée, entre autres, par la création d’un observatoire des tendances de la consommation et des innovations. Le succès a de nouveau été au rendez-vous avec la mise en œuvre de plusieurs projets en parallèle, dont certains se sont déjà révélés rentables !
Parmi les projets d’Altavia Lab, quels sont ceux qui vous tiennent le plus à cœur ?
P.M. : Altavia Lab coordonne un projet pour le quartier d’Isola, à Milan, un très joli secteur qui a néanmoins longtemps souffert de sa situation excentrée. Ces dernières années, Isola a bénéficié d’un renouveau et a été réintégré à la ville. Avec les commerçants du quartier, nous avons élaboré un plan pour offrir aux usagers des aménagements comparables à ceux que l’on trouve dans les centres commerciaux. A titre d’exemple, nous sommes en train de mettre en place un système de carte de fidélité, valable dans toute la zone. Cette carte permet également de cumuler des points pour disposer gratuitement des voitures électriques mises à disposition dans le quartier.
S.L. : Notre programme de Social Printing est lui aussi géré par le Lab, qui travaille avec deux imprimeries, faisant toutes-deux partie intégrante d’un centre de réinsertion sociale. Lorsque l’un de nos clients fait appel à nos services de publishing responsable, Altavia et le client contribuent au développement du projet : formation du personnel, achat de matériel ou de machines…
P.M. : L’autre activité phare d’Altavia Lab s’appelle « Altavia Academy ». Le projet est né de notre volonté de créer une nouvelle génération d’Altaviens . Nous nous sommes dits : « Si nous lancions un recrutement basé sur le principe de X Factor, avec des jeunes ? » Et nous avons lancé une campagne de sourcing et de recrutement pour une durée de trois mois.
Comment avez-vous procédé ?
P.M. : Nous avons présélectionné cent jeunes diplômés, tous titulaires d’un Master. Puis nous en avons sélectionné dix et leur avons proposé de bénéficier, chez Altavia, de formations théoriques et pratiques dispensées par nos collaborateurs. Les jeunes stagiaires passent une année au sein de l’entreprise en bénéficiant d’un salaire, ainsi que de nombreux avantages. Ils sont vraiment supers, toujours enthousiastes et pleins d’idées. Ce sont des passionnés : nous sommes convaincus qu’ils vont insuffler un nouvel esprit au sein-même de l’entreprise. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que tous les dix resteront chez nous à l’issue de leur formation !
Quels objectifs à moyen terme nourrissent ces projets innovants ?
P.M. : Etre nommé parmi les entreprises où il fait bon travailler ! Puis, dans le futur, la meilleure entreprise où travailler. D’abord en Italie, puis dans le monde (rires).
Un dernier mot au sujet du groupe Altavia ?
P.M. : Chez Altavia, il y a quelque-chose de très particulier. Il y a de cela quelque temps, nous avions invité un consultant de renom au kick off d’un séminaire des patrons. Il m’a dit : « C’est incroyable la fluidité des relations entre vous. » J’ai répondu qu’en effet, nous étions tous très proches, à l’image d’un groupe de frères. Et il a commenté : « Cela signifie que vous avez un très bon père. ».
Et à mesure que notre Move2020* se précise, je suis de plus en plus convaincu que l’avenir nous réserve encore plein de belles surprises !
*Make our vision effective
L’Agence du Don en Nature signe avec Altavia et DDB°une première prise de parole forte, poignante et digne à destination du grand public.
Le groupe Altavia est fier d’avoir collaboré à cette première prise de parole, dans le cadre la mise en oeuvre d’une campagne d’affichage dans le métro parisien.
Une campagne également déclinée en digital, radio et télévision. C’est Kim Chapiron* qui a été choisi pour réaliser des films profondément réalistes avec pour parti pris créatif d’être en plans fixes face caméra, sous forme de témoignages, appuyés par une mise en scène épurée et sans artifice.
Depuis sept ans, l’Agence du Don en Nature se mobilise pour collecter des produits neufs non alimentaires auprès de 130 entreprises. Ainsi, récupérés les produits sont redistribués à quelques 680 associations locales présentes partout en France comme l’Armée du Salut, Le Secours Catholique, ou encore le Village d’enfants, afin de permettre aux gens dans le besoin d’avoir accès à des produits non alimentaires de nécessité courante.
« Start up sociale » l’Agence du Don en Nature a jusqu’alors beaucoup communiqué auprès des entreprises pour récupérer des invendus. Cette campagne lui permettra cette fois de toucher le grand public, avec pour objectif de multiplier par deux les dons d’ici trois ans.
https://www.youtube.com/watch?v=2wa_Gdi0zZk
* Réalisateur français à l’initiative du collectif Kourtrajmé (Romain Gavras, Vincent Cassel, Mathieu Kassovitz), Kim Chapiron a notamment réalisé les longs métrages Sheitan (2005) et Dog Pound (2009).
Dans le cadre d’un atelier apicole et plus particulièrement sur les axes de sensibilisation à l’environnement et du maintien de la biodiversité locale, Altavia Nantes a installé une ruche au sein du rucher du Champoivre, sur un terrain bio situé à Héric.
« Le projet a été lancé suite à un email de prospection de la part du rucher lui-même, explique Ombeline Aymer de la Chevalerie, responsable développement. Une telle initiative se trouvant en totale adéquation avec les engagements d’Altavia Nantes en matière de RSE, nous avons dit banco ! »
La ruche a été fabriquée par l’ESAT de Rezé et décorée par l’association nantaise, La Clé des Couleurs.
Début septembre, la récolte de miel d’été produite sera récupérée et mise en pot dans les locaux de l’agence. Les collaborateurs seront tous invités à participer à ce travail apicole !
Le 18 février dernier, BNP Paribas lançait l’édition 2016 de l’accélérateur Innov&Connect.
Dans le cadre de sa transformation digitale et de ses projets de rapprochement avec les écosystèmes innovants, le groupe Altavia a pris part à la deuxième saison du programme, en tant que Parrain.
Des solutions innovantes pour les clients
« Dans un monde qui évolue rapidement et où les consommateurs sont parfois en avance sur les marques, Altavia met un point d’honneur à trouver des solutions innovantes pour ses clients retailers , souligne Astrid Baldelli, Directrice du Digital. L’évolution de nos façons de travailler vers des solutions collaboratives favorisant le partage et la productivité constitue, bien sûr, elle aussi un axe fort de notre transformation digitale. »
Un projet centré sur le collaboratif
Lorsqu’il a fallu sélectionner une jeune pousse avec laquelle expérimenter une collaboration de six mois, le choix d’Altavia s’est ainsi porté sur Bubblz, start up spécialisée dans la création d’outils de gestion de projet sur mesure.
« Nous avons choisi Bubblz pour l’enthousiasme et le sérieux de l’équipe », explique Eliott Tischker, Directeur des Participations, notamment en charge du rapprochement entre Altavia et les startups innovantes. « L’envie de les soutenir et l’entente entre les équipes dans cette démarche d’open innovation est bien sûr clé, mais nous avons été séduits, aussi et surtout, par la qualité du projet, centré sur le collaboratif et la simplification des process internes. »